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Arradon Cup : fin de saison sur le Golfe du Morbihan
A l'invitation de Pierre et Katia, nous nous sommes retrouvés à sept bateaux pour terminer la saison en espérant profiter des derniers rayons de soleil. On les a eus, de même que de la pluie et du vent. J'ai pu faire mon pélerinage à Ilur, et on s'est bien promenés dans un Golfe déjà presque déserté.

Pierre et Katia se sont récemment créé une base avancée à Arradon, sur le Golfe du Morbihan, et ils ont lancé un défi à quelques amis vélirameurs qui se sont précipités pour reprendre une pincée d'été pendant qu'il durait encore...

         
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J'ai loupé la première journée de navigation, jeudi 7 septembre et retrouvé la flottille des six autres bateaux le vendredi matin. Belle brise (5 à 6 beaufort) et pluie : on y va ou bien ? On se décide finalement à y aller selement avec le Silmaril de Paul, qui embarque Hervé et Pierre, et Gandalf, sur lequel j'embarque avec Yves et Jean-Louis. Nous laissons au mouillage les deux Skerry Raid, Enfin! et Thema.

 
Nous avons pris nos deux ris sur les deux bateaux, et bien lestés avec trois personnes chacun, cela reste parfaitement maniable.
 

Partis de l'anse de Pen er Men à Arradon, nous allons faire un petit arrêt à la pointe nord d'Ilur en passant entre l'Ile aux Moines et Arz.

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Je n'ai pas rempli les ballasts de Gandalf car je le trouve plus agréable "lège" : plus réactif, plus haut de franc-bord. Dans ces conditions, je les aurais bien sûr remplis si j'avais été seul à bord, mais à trois, nous sommes déjà bien assez lourds.

 

Gandalf passe bien dans le petit clapot et ne nous mouille qu'assez peu.

 

Sur Silmaril, Paul a rempli les ballasts et le poids de trois équipiers met le bateau au-dela de son déplacement maximum de 400 kg, ce qui fait qu'il ramasse nettement plus d'embruns, comme le montre cette photo !

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Hervé a saisi l'instant où Gandalf se cabre au passage d'une vague un peu plus grosse que les autres.

  Sur la photo suivante, Gandalf retombe dans le creux.
 

Puis il passe la vague suivante, nettement moins haute.

         
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Samedi matin, le temps est nettement plus souriant lorsque nous gréons les bateaux pour partir de l'anse de Pen er Men.

 

Tous les sept bateaux sont de sortie ce matin et mon épouse m'accompagne jusqu'à l'ile d'Arz, où nous avons rendez-vous pour le déjeuner.

 

Pierre a embarqué Katia et Cécile sur Thema.

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Hervé a embarqué Jean-Louis sur Enfin!

 

Yves a embarqué Geneviève sur Truk.

 

Et j'ai réussi à oublier le prénom de l'équipier de Paul sur Silmaril.

         
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Le vent d'ouest commence à fraîchir juste après le passage entre les iles Logoden.

 

Emmanuel est seul sur Tournepierre. On voit la petite réparation sur son gouvernail qui s'est ouvert dans la brise de la veille.

 

On voit sur cette photo que je viens de prendre un ris, de même que Gérard sur La Marie Pupuce II et Yves sur Truk.

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La Marie Pupuce II, Thema et Truk.

 

J'adore les photos de bateaux à contre-jour...

 

C'est l'ile de Boëdic qui fait l'arrière-plan.

         
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Nous nous arrêterons à l'ile de Lern, que l'on voit devant, afin que Paul prenne son ris.

 

J'ai fait une petite vidéo de ce passage et on voit que le vent pousse bien.

 

En effet, Silmaril est le seul à avoir encore toute sa toile.

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Sa vague d'étrave montre qu'il marche bien !

 

Arrêt pour déjeuner près de la cale de Pen Raz, sur la côte Est (abrîtée) de l'ile d'Arz. Il manque Thema et Tournepierre sur la photo, car ils sont restés sur un mouillage.

 

Après le déjeuner (et une copieuse averse), nous repartons pour virer l'ile Govihan et la Pointe de Nioul, puis remonter entre Creizic et l'ile aux Moines et revenir à notre point de départ en virant l'ile d'Irus.

         
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Thema masquant Tournepierre et Silmaril masquant Truk, reparti à contresens.

 

La Marie Pupuce II masquant Silmaril, Thema et Truk.

 

Enfin! et La Marie Pupuce II. Gérard est en train d'enfiler son prolongateur de barre (un simple bout de tube PVC du bon diamètre).

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Truk, Tournepierre et Enfin!

 

La Marie Pupuce II rattrappe Tournepierre, Enfin! et Truk.

 

Yves, toujours très à l'aise sur Truk.

         
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L'avant de La Marie Pupuce II devant Enfin!

 

Enfin! tout seul.

 

La Marie Pupuce II toute seule.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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