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Voici quelques images des activités en cours à l'atelier
08/05/05
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Suite de la construction du Sassafras 16.

J'ai fait la première couche d'imprégnation époxy avant hier, puis bouché les trous des sutures et rempli le côté intérieur des joints à l'époxy chargée (à la seringue), et il est temps de poncer un peu tout ça. Pour transporter le canoë dehors (je ponce systématiquement dehors si les conditions le permettent), j'ai coupé ce tasseau à la longueur du maitre bau, moins 20 mm, pour glisser au bout ces chutes de frisette et éviter de forcer sur le carreau.

  Et hop ! nous voilà dehors, et j'ai déjà bien dégrossi mon ponçage. A ce stade le Sassafras pèse 22 kg (pour 4.75 m de long !) et je le soulève sans peine par la corde, les bouts de frisette protégeant la coque des déformations éventuelles pendant les manutentions.   C'est la journée du ponçage : encore un petit coup de finition sur le Wood Duck 10, et notamment sur l'assemblage de l'hiloire.
         
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Vérification du poids de la Prame d'Eastport : 14 kg pour le moment, elle doit en peser 27 quand elle sera finie. Cela fait 12 kg de moins que mon Arwen ! Mais il faut dire que ce n'est pas le même contreplaqué marine : ici c'est de l'okoumé, alors que l'Arwen est en makoré, d'une densité de 0.69 contre 0.44 pour l'okoumé.  

Retour au Sassafras pour la stratification intérieure. Normalement, les instructions indiquent de ne stratifier à l'intérieur que les 4 bordés de fond, mais le tissu founi est assez large pour couvrir tous les bordés, j'ai donc décidé de faire le tout. On va augmenter le poids de la coque de 2 m2 de stratification, soit 500 à 600 grammes. Je pense que cela vaut largement la peine, car la coque va beaucoup gagner en rigidité.

  Le tissu de verre est mis en place et lissé grossièrement sur le bordé. On voit qu'il manque 1 à 2 cm en haut du bordé au maître bau, qui seront couverts par la serre. Oui, ce sont bien des bouts de scotch qui tiennent le tissu en attendant l'époxy !
       
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Je verse l'époxy en l'étalant avec la petite spatule jaune. Quand c'est horizontal ou relativement peu oblique c'est facile, mais ça se gâte un peu sur les bordés du haut (c'est peut-être tout simplement pour ne pas se compliquer la vie que le manuel dit de ne stratifier que les fonds !)   Mais on y arrive quand-même, trois heures plus tard : beaucoup de travail pour bien "mouiller" le tissu partout et chasser les bulles ! J'ai taillé le haut du tissu qui dépassait pour éviter que le rond causé par le "retombé" sur l'extérieur ne décolle le haut du tissu, qui n'adhère pas très fortement au bordé. Je recouperai au ras du haut du bordé quand ce sera presque dur.   Pesage de contrôle : on est à 26 kg après stratification, avec à l'intérieur toutes les pièces restant à monter (essentiellement les pontages, la traverse et les sièges.) Il faut encore ajouter le poids des serres et des listons, et pas mal d'époxy. Je pense qu'on tiendra dans les 29.5 kg prévus.
       
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Entre deux couches d'époxy sur l'intérieur du Sassafras pour "noyer la trame" du tissu de verre (voir la légende de la photo suivante), j'ouvre le kit "voile" de la Prame d'Eastport. A gauche, la bôme et la vergue, taillées, arrondies et percées aux deux bouts. A droite le mât en deux morceaux, il n'y a plus qu'à coller le scarf. Au milieu, de bas en haut : la voile, l'accastillage avec notamment les ferrures de gouvernail, la barre toute taillée, qui n'a plus besoin que d'un petit coup de papier de verre, à côté la mâchoire de bôme, en dessous la dérive, à profiler, et tout en haut le pied de mât sur le gouvernail pivotant.   Il refait de nouveau si froid (13° à midi dans le hangar ce 30 avril) que je me réinstalle dans ma tente pour chauffer pendant que je passe la cinquième couche d'époxy sur l'intérieur (une première couche d'imprégnation, la couche de stratification avec le tissu et trois couches pour qu'on ne voie plus la trame du tissu en relief .) Chaque couche ajoute 250 g au poids de la coque , moins ce qui partira en poudre au ponçage...   Le problème du "cousu-collé", c'est qu'au début de la construction, on avance spectaculairement vite, puis ça ralentit... Sur la Prame d'Eastport, j'ai imprégné l'intérieur, bouché les trous des sutures, rempli les joints à l'intérieur, et maintenant j'attends que l'époxy polymérise suffisamment pour poncer l'intérieur avant la stratification. A l'arrière-plan, on aperçoit la malheureuse Arwen qui attend son vernis depuis bien longtemps et vient de se faire expulser de la tente par le Sassafras !
         
       
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Retour au kit "voile" de la Prame pour le collage de la tête de gouvernail, constituée de deux joues sandwichant une âme, et du scarf du mât. Le gouvernail aurait pu attendre, mais je préfère donner le temps à l'époxy de bien polymériser avant de travailler le mât (il faut au moins une semaine pour que la polymérisation soit complète.)

  De nouveau le Sassafras 16 pour le ponçage des 5 couches d'époxy. Je ponce dehors ce 5 mai, et il fait plus de 20° : que de changement en 5 jours ! J'utilise 3 ponceuses électriques pour ce type de travail : une orbitale, quand il y a la place (ici seulement pour les deux grands bordés de fond), une rectangulaire vibrante, pratique car elle a la bonne largeur pour les bordés, et une trangulaire pour les endroits trop étroits et pour insister là où il y a des coulures et des cochoncetées. Finition à la main, qui permet de repasser partout et voir où il faut éventuellement revenir avec un outil !   Le Wood Duck se retrouve de nouveau en hauteur pour une dernière couche d'époxy sur tout l'intérieur du cockpit. Notez au passage que le système est nettement plus perfectionné que la dernière fois ! Il reste encore du ponçage sur les bordés avant de commencer à penser au vernis...
         
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