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Images des activités en cours à l'atelier

09/01/21
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Plein de photo ! J'ai enfin repris le chemin de l'atelier maintenant que la température ambiante est repassée au-dessus de zéro (correction : maintenant que la température repasse de temps en temps au-dessus de zéro), et j'ai fini de suturer la coque du Wherry d'Annapolis.

 

Je monte la coque à l'envers sur des servantes à rouleau, elles-mêmes juchées sur la table. Le rouleau ne sert à rien, des tréteaux courts feraient aussi bien l'affaire. Cela met le travail à une hauteur confortable. Les "béquilles" latérales aident à tenir la coque ouverte.

  J'adore cette vue de l'intérieur de la coque prise par l'ouverture du tableau avant de suturer celui-ci. La coque est d'abord montée sans aucune structure, temporaire ou définitive. Des cloisons et membrures vont être ajoutées dans une prochaine étape.
         
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Igor m'a aidé à retourner la coque pour y suturer les deux membrures ainsi que les cloisons des compartiments étanches. Comme à chaque fois, je reste bluffé par cette coque qui est pratiquement à sa forme finale sans aucune structure, du simple fait du dessin de ses bordés et de leur assemblage... Vive la découpe numérique et le Lapstitch !

  5.41 m de longueur, même si la coque est très fine, ça fait quand-même un bateau imposant !  

Cette vue de face montre bien les sutures en fil de cuivre. Pour l'instant, tout est encore démontable car rien n'est collé...

         
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J'ai positionné les éléments de structure à leur place. Il est clair que la cloison du compartiment étanche arrière demandera un peu d'effort pour ouvrir la coque afin qu'elle prenne correctement sa place.

  Même étape vue de face.   Cette vue malheureusement assez floue (pas assez de lumière !) de trois quarts arrière souligne l'élégance de la coque du Wherry.
         
         
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Et revoici la Prame d'Eastport de Pierre. On voit sur cette photo la stratification du dessous de la coque. Les instructions de l'architecte ne prescrivent de stratifier que la sole mais je recommande d'inclure les deux galbords comme l'a fait Pierre pour le gain de rigidité que cela apporte.

  L'intérieur de la prame de Pierre. Le haut du tableau est renforcé par le doublage de cette pièce ajourée, et on aperçoit la cale collée en bas qui permettra de visser le fémelot du bas (le tableau ne fait que 9 mm d'épaisseur). La pièce posée au premier plan est le siège/pontage avant et on aperçoit le trou carré de l'étambrai, que Pierre a réduit en collant de petites cales car il est très largement dimensionné.   Mise en place du puits de dérive. Notez le niveau à bulle sur la traverse et les deux équerres, ainsi que le cordeau médian fixé par l'épingle bleue au premier plan. Tout ceci illustre l'importance du bon positionnement de cette pièce.
         
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Une bonne idée de Pierre : il cintre les baguettes qui vont être fixées sur le dessous de la sole pour faire des patins d'échouage avant de les mettre en place. En effet, la courbure de ces pièces est forte et il n'est pas évident de les forcer en place si on ne a pas un peu "convaincues" auparavant.

 

Pierre construit son mât à partir de tasseaux de faible section collés à l'époxy, ce qui permet aussi de "scarfer" si on n'a pas assez de longueur.

  Et voici maintenant le Skerry de Ludo, qui prend belle tournure. On voit ici l'essayage de la dérive (notez le travail de la poignée de celle-ci) et la vérification de la quête du mât à l'aide d'un tasseau.
         
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Même étape sous un angle légèrement différent.

 

Idem, et on voit bien sur cette image le caisson ajouté par Ludo sur le siège/pontage arrière. Excellente idée car cet espace est sinon perdu. La hauteur de ce caisson profite de la hauteur ajoutée par Ludo sur le carreau.

  Gros plan sur l'arrière, le tasseau permet à Ludo de visualiser l'encombrement de la barre franche qu'il va installer en lieu et place du système à guignol et stick.
         
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Vue du banc milieu, vers l'avant. Ludo a doublé la membrure centrale, prévue solitaire dans le plan original, et allongé son Skerry de l'espace entre les deux. Il y loge deux petits compartiments étanches de part et d'autre (on aperçoit la découpe ronde d'une des futures trappes, sur babord).   Et pour finir avec le Skerry de Ludo, une vue générale à partir de l'étrave.   Fred nous envoie cette superbe (mais malheureusement unique : Fred, on en veut plus !) image de son Shearwater 17 construit sur plans : magnifique travail, y compris les incrustations décoratives sur les trappes.
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