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Images des activités en cours à l'atelier

09/05/13
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Je colle le second "pli" des listons du Youyou. En effet, la courbure est très forte sur la partie avant de la coque et il serait très difficile de cintrer les listons s'ils étaient d'un seul tenant. En cintrant et collant successivement deux épaisseurs, on y arrive presque facilement.

 

Détail sur l'arrière du liston bâbord : je mets une petite cale en contreplaqué sous les deux éléments de mes presses "chinoises" qui ont tendance à marquer le bois quand on les serre un peu vigoureusement.

  Et voici le Wherry d'Annapolis, enfin prêt à livrer, y-compris son marquage communal (MO signifie Montperreux, sur le lac de Saint-Point) sur le tableau arrière.
         
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Me voilà prêt à partir pour livrer le Wherry. Je suis en pleine illégalité (hou !) car si la coque ne dépasse pas le pare-choc avant, elle dépasse très clairement de plus de 80 cm celui de l'arrière.

 

Mon GPS refait des siennes dans le Jura. Je crois que cet appareil aime les longues randonnées sur les sentiers de montagne... Ayant programmé ma destination (Lausanne, au départ de Montperreux), voilà ma route quelques minutes après le départ ! J'ai effectivement traversé la flaque de boue (merci l'antipatinage) et poursuivi mon chemin après avoir pris la photo puis nettoyé mes lunettes et le pare-brise...

 

Près de Lausanne, j'allais rendre visite à Jean-Claude, qui démarre la construction d'un PassageMaker après avoir accompli CELA !!! Une replique au 1/30e de la Cutty Sark, dont la coque de 80 kg contient plus de 40 treuils réalisés sur mesure et radio-commandés qui commandent les bras, drisses, écoutes, cargues et toute la foule de manoeuvres qui permettent d'établir, orienter et réduire la voilure du clipper. Des milliers d'heures de conception et de travail d'orfèvre sur plus de 30 ans... La construction du PassageMaker fera des vacances à Jean-Claude !

         
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Dernière visite en Franche-Comté avant de retourner vers la Picardie : voici le Mill Creek 13 construit cet hiver par Hélène à Vesoul. Hélène se demande si elle laisse sa coque vernie, ou si elle la peint pour couvrir les zones enduites, à la jonction des bordés à la proue, et entre les parties avant et arrière du pontage.

  Hélène a réduit tous les échantillonnages afin d'abaisser le poids du kayak pour pouvoir le porter plus facilement toute seule. Le pontage, par exemple, est en contreplaqué aviation de 2 mm, avec un tissu de 50 g/m2 pour la stratification, au lieu des 3 mm et du tissu de 120 g/m2 prévus.  

Avant de commencer à s'inquiéter, il faut savoir qu'Hélène a construit elle-même ce biplace de tourisme, principalement en contreplaqué-verre- époxy : elle sait donc un tout petit peu quelles contraintes ce composite peut encaisser...

       
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Et voici les deux cotés d'un scarf de bordé sur le premier kit du Doris 12, un nouveau bateau que je vais utiliser pour ma démonstration de construction "cousu-collé" à Vannes dans quelques jours, dans le cadre de la Semaine du Golfe. Les scarfs de ce kits sont taillés "en escalier" par la machine à commande numérique. Je vais commencer par un petit ponçage de tous les bords des découpes afin "d'ébarber" les bords.

  La première opération à effectuer, après avoir déballé le kit et ébarbé les pièces, est de tailler les rablures qui vont permettre aux bordés à clin d'arriver à franc-bord sur l'étrave. On taille un plan incliné de 10 mm de large partant d'une profondeur de 0 mm à 250 mm de l'étrave et arrivant à 3 mm de profondeur sur celle-ci. Le bordé fait 6 mm d'épaisseur, et les 3 autres mm sont gracieusement fournis par la feuillure taillée sur le bas de chaque bordé, dans le cadre du système de montage LapStitch™.  

Voici la petite pointe avant de la sole, qui montre elle aussi son scarf en escalier. Chaque élément du kit est étiqueté (en anglais) afin de faciliter l'identification des pièces, qui sont par ailleurs référencées dans le manuel de construction avec leur nom français. Les scarfs sont requis pour l'assemblage des pièces qui dépassent la longueur standard d'une feuille de contreplaqué (2,44 m par 1,22 m).

         
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Je viens de coller les scarfs de 4 bordés : ils sont superposés par paire pour le collage. La pression est fournie par ce tasseau vissé en travers des scarfs. Un autre tasseau renforce la table de montage par en-dessous à cet endroit et permet aux vis de "mordre" solidement. Les feuilles de plastique évitent que les paires de bordés ne collent entre eux. Le dessus de la table et le dessous du tasseau sont couverts de bande adhésive sur laquelle l'époxy ne "prend " pas non plus. Je me suis servi de ce petit pinceau jetable pour appliquer l'époxy chargée sur les surfaces à coller.  

J'ai sorti toutes les pièces du kit afin de poncer légèrement leur surface en vue de leur imprégnation (ou glaçage) à l'époxy "claire". Je passe aussi un coup de papier de verre sur tous les bords qui seront visibles dans le bateau fini : bords des sièges et des trous d'allègement de la membrure centrale, par exemple. Comme je le disais ci-dessus chaque pièce est identifiée par une étiquette que je vais enlever avant le ponçage. Je vais faire une petite marque d'identification sur les pièces pouvant être confondues, comme les bordés, à un endroit où la marque sera cachée dans le bateau fini.

 

Et voilà le travail ! Je ne fais qu'un coté à la fois, je ferai l'autre face demain. Je finirai par un léger ponçage pour "égrener" et dépolir toutes les surfaces afin d'une part d'éliminer tous les "piquants" causés par les fibres du bois durcies par la résine et d'autre part pour donner une "accroche" aux collages ou couches d'époxy ultérieurs.

L'intérêt de cette imprégnation à l'époxy est de protéger les pièces des accidents de manipulation qui peuvent abîmer la surface du contreplaqué, ce qui serait dommage pour les pièces ultérieurement vernies.

         
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Je termine par deux photos du Skerry de Ludo, Anouket, que j'avais omises la semaine dernière, car elles avaient eu du mal à passer dans ma messagerie. Celle-ci est amusante, et on sent ce joli petit bateau d'allure classique bien seul au milieu de tout ce plastique...  

 

 

Un petit essai à l'aviron, faute de vent. Le voilier "moderne" à l'arrière-plan "date" cette scène que l'on pourrait croire surgie d'une marine du 17e siècle... Avec de l'imagination, certes (le gilet de sauvetage notamment...)

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