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Images des activités en cours à l'atelier

09/07/29
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J'ai repris la construction du PassageMaker : voici la sole avec les deux galbords. J'ai bien écarté les deux tréteaux afin que cet embryon de coque se cintre de lui-même par gravité.

 

J'ai ajouté les bordés 2 (je n'ose pas dire les ribords, car il me semble qu'il n'y a de vrais galbords et ribords que le long d'une quille, et non d'une sole !) Le bordé 2 bâbord est suturé et je suis en train de suturer celui de tribord.

  Deux paires de bordés en place : il est temps de monter la marotte et le tableau arrière.
         
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Et voila ! ça commence à ressembler vaguement à quelque chose.

 

Même étape vue de l'arrière. Au premier plan, je viens de retourner la membrure, les cloisons et les bancs afin de passer une couche d'imprégnation sur leur seconde face.

 

Je viens de suturer le bordé 3 bâbord. La coque semble léviter au-dessus des tréteaux. Elle pèsera 41 kg finie : pour l'instant on est entre 5 et 10 kg.

         
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Même étape vue de l'arrière. On voit que les bordés "pendent" sous les bords du tableau car je n'ai pour l'instant suturé celui-ci que sur la sole, et les bordés ne sont pas soutenus.

  Le bordé 3 tribord est suturé à son tour.  

Et voici la coque complète. Je la trouve surprenante de volume.

       
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Autre vue de la coque complète, juste avant de passer la couche d'imprégnation sur les pièces étalées au premier plan, et dont je vais maintenant avoir besoin pour structurer la coque.

  Lendemain matin : essayage de la membrure centrale. Les 3 pinces servent à tenir un bout de tasseau qui rigidifie la membrure, trop souple tant que le banc central n'est pas collé sur sa tranche supérieure. Je me sers d'une des 2 joues du puits de dérive pour bien placer la membrure dans le plan vertical.  

Je continue avec l'essayage des cloisons avant et arrière pour visualiser un peu les volumes.

       
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On croirait presque que c'est la même image que la précédente. Que non point ! J'ai passé six sutures dans la membrure centrale et 6 également dans la cloison arrière, sur laquelle j'ai posé le siège "pour voir". En fait, on voit surtout qu'il est un peu de travers et "tombe" sur le tableau : il faudra que je fixe un petit bout de tasseau afin de le soutenir en attendant son collage. Le volume de ces caissons est hénaurme !

  En parlant de cloison avant, voici la partie avant de la cloison "mille-feuilles" de la version démontable du PassageMaker. Les deux renforts permettent de rigidifier cette cloison qui fermera le caisson avant, séparé du reste de la coque, fermée elle-même par la partie arrière du mille-feuilles. Au milieu, une feuille de carton ondulé permettra de conserver un espace entre les deux cloisons. Je n'ose pas encore écrire à quoi servira cet espace, c'est trop horrible !  

Après avoir fini de tout suturer, je mets aussi en place le siège avant et celui du milieu. Le niveau sur le siège avant m'a permis de vérifier que, le bateau étant dans ses lignes, le siège avant n'est pas tout à fait horizontal. Il y a assez de pente vers l'intérieur pour que l'eau qui serait sur le banc s'évacue vers le fond du bateau au lieu de stagner à la proue.

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Igor est venu m'aider à tourner la coque car, juste suturée, elle est actuellement trop fragile pour la tourner en utilisant ma chèvre. Une fois retournée, j'ai collé tous les joints entre les bordés par l'extérieur. J'utilise une grosse seringue de 50-60 ml pour injecter l'époxy chargée dans les joints.

  Cette vue du tableau arrière met en valeur les formes callipyges de la poupe. Je serais très curieux d'essayer cette coque à la voile par bonne brise, car elle doit partir au planing avec entousiasme. La seule limitation étant la forte courbure de la sole : je pense qu'il ne faudra pas hésiter à mettre tout l'équipage à l'extrème arrière pour cabrer le PassageMaker et le faire décoller.  

Le lendemain, j'ai rampé sous la coque, tel un crabe sous son caillou, afin de couper toutes les sutures, puis je les ai extraites. Puis Igor est revenu pour remettre la coque à l'endroit afin que je fasse les joints sur l'intérieur.

       
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J'ai rempli les joints sur l'intérieur, toujours à la seringue, et j'ai lissé les joints à l'aide de mon outil spécial pro : la cuiller en plastique ! J'ai aussi bouché les trous laissés par les sutures. Les bouts de bande adhésive sur le bord de la membrure et des cloisons permettent d'éviter que celles-ci ne se collent dans les joints car je dois les démonter pour faire la stratification de l'intérieur d'un seul tenant. Je les remonterai et collerai ensuite.

  Voilà la coque collée, je vais laisser durcir l'époxy avant d'attaquer la suite.  

Et je passe au collage du puits de dérive. En fait, c'est la seconde étape de l'opération : j'ai d'abord collé les deux jambes sur l'une des joues, puis, après durcissement, j'ai collé la seconde joue dessus. La face intérieure de chaque joue est grassement enduite d'époxy chargée car l'intérieur du puits de dérive sera ensuite quasi-inaccessible. J'ai un peu basculé vers l'arrière les jambes afin de reculer un peu le centre de dérive.

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