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Images des activités en cours à l'atelier

09/08/03
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Suite de la construction du PassageMaker : la coque a déjà été cousue, puis collée, d'abord sur l'extérieur puis sur l'intérieur. J'ai démonté la cloison avant pour coller les renforts de la version démontable. Je me suis aperçu que la sangle entre les deux pinces est surtout décorative, car la coque n'a aucune intention de s'ouvrir à ce niveau...

 

Vue de profil de la coque, dans son assiette théorique. On voit que la marotte sera nettement dégagée de la surface : il sera difficile de la faire taper dans les vagues.

  J'ai remonté la partie arrière de la double cloison avant. Les bouts d'adhésif sur les renforts servent à boucher les trous des boulons d'assemblage, que j'ai percés en 12 mm pour des boulons de 8 mm. Myopie grave ? Sénilité précoce ? Pas encore, je vais en effet remplir ces trous d'époxy chargée que je repercerai en 8 mm une fois durcie, ce qui évitera que la tranche du contreplaqué soit exposée.
         
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Igor m'a encore aidé à retourner la coque, et j'ai fait un ponçage sur tous les joints puis passé une seconde couche dessus et sur tous les trous des sutures. En effet, le contreplaqué "boit" une partie de l'époxy chargée que l'on met dans ces trous, et il faut toujours en remettre.

 

Vue de profil de la coque renversée. Au premier plan, c'est la proue du Doris 12 sur la remorque, prêt pour de nouvelles aventures.

 

J'ai re-poncé la sole, les bordés 1, et surtout les joints 1 et 2 en prévision de la stratification de l'extérieur de la coque, qui se limite normalement à la sole, mais que je vais étendre aux galbords, selon mon habitude.

         
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Le tissu de verre fourni avec le kit est en effet assez large pour couvrir les galbords en plus de la sole, et cela améliore considérablement la rigidité de l'ensemble ainsi que la protection du dessous de la coque.

  Je viens de finir de saturer le tissu de verre et la largeur exagérée du joint 1 entre la sole et le galbord est clairement visible : c'est ce qui permet au tissu de "passer" l'angle du clin sans faire de bulles. En effet, le tissu de verre n'aime pas suivre des angles trop marqués, ce qui se traduit par l'apparition de bulles impossibles à chasser. Les bulles affaiblissent le composite et sont disgracieuses sous le vernis. J'arrondis également un peu l'angle bas du bordé 1 afin de réduire l'obstacle.  

J'ai coupé l'excédent de tissu le long du joint entre les bordés 1 et 2, et je couperai ce qui dépasse au droit de la marotte et du tableau quand l'époxy aura durci. Les habitués de ces colonnes auront noté que je m'améliore : cette fois-ci, pas d'images de tissu partiellement saturé afin de montrer comme il devient tranparent...

       
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Quelques heures après, j'ai passé une seconde couche bien grasse d'époxy sans attendre que celle de stratification ait totalement durci, afin de "noyer la trame" pour que celle-ci n'apparaisse plus en relief. L'intérêt de passer rapidement la seconde couche est que celle-ci se lie chimiquement avec la précédente, et on se dispense donc du ponçage d'accroche qui serait sinon requis.

  Le lendemain (L'empereur, sa femme et le petit prince...) je sors la coque pour vérifier au grand jour cette seconde couche d'époxy qui se révèle tout à fait correcte. Je la laisse bien durcir avant de la poncer.  

Igor est encore venu me donner un coup de main pour remettre la coque à l'endroit et j'ai retiré toute la structure interne. La sangle que j'ai accrochée à la place de la membrure centrale ne retient guère que mes craintes que la coque ne s'ouvre, celle-ci n'en donne pas le moindre signe.

       
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En l'absence d'Igor, alité avec la grippe A, mon épouse est venue donner un bon coup d'aspirateur dans la coque : non mais qu'est-ce que c'est que toute cette poussière ! Il faut dire que je viens de passer un bon coup de ponçage sur tous les joints intérieurs. Plus sérieusement, cette image donne l'échelle, et on se rend compte (en tout cas, moi je me rends compte) que cette coque est vraiment très volumineuse.

  Et voilà la coque nouvellement jointoyée. Je laisse cette seconde couche sur les joints intérieurs durcir jusqu'à demain, un petit ponçage, et hop ! on passe à la stratification intérieure.  

Il fait un tel mauvais temps ce 2 août que je laisse le volet fermé (il fait plus chaud dedans) et que je m'éclaire à l'aide d'un halogène suspendu au-dessus du PassageMaker. J'ai en effet besoin d'y voir bien clair car aujourd'hui je stratifie l'intérieur de la coque.

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J'ai drapé le tissu de verre sur la sole et les galbords : yapluka !

  Mauvaise nouvelle, j'ai fait une rechute : je n'ai pas résisté au plaisir de faire une photo du tissu partiellement saturé. Au premier plan à droite, j'ai posé ma "squeegee", raclette spéciale (mais simplissime) en plastique souple que j'utilise pour "tirer" et faire pénétrer la résine dans le tissu.  

Et voilà : l'ensemble du tissu est saturé, il n'y a plus qu'à le couper sur les bords.

       
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Justice est faite !

  J'utilise cette béquille pour relever le coin tribord de la marotte, car la coque s'est très légèrement voilée. En l'absence de structure interne, il faut vérifier au moment de la stratification que la coque ne s'est pas déformée. En effet, la stratification "fixe" la forme de la coque et rigidifie celle-ci de façon surprenante.  

Je passe la seconde couche (de remplissage) 4 heures après la fin de la stratification, comme sur l'extérieur de la coque. Le temps s'est un peu réchauffé ce soir et j'ai ouvert le volet pour avoir plus de lumière.

       
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Thierry nous envoie ces trois images de son superbe Shearwater 17 Hybride (hybride car le pont est en petites lattes alors que la coque est en contreplaqué cousu-collé). Les trappes impeccablement réalisées à plat pont sont pratiquement invisibles : si on ne cherche pas attentivement, on ne trouve pas la petite ligne qui les dénonce !

  Premiers coups de pagaie dans le port de Caen. Les lattes bouvetées sont fournies en trois teintes de cèdre avec le kit du Shearwater 17 Hybride : clair, moyen et foncé. Une des difficultés de la réalisation du pont est de déterminer "l'arrangement" des teintes et de choisir le ou les motifs décoratifs à y incorporer : très élégante composition, Thierry !  

Thierry nous écrit avoir laissé essayer son kayak au moniteur d'un groupe de kayaks de mer passant à proximité, et celui-ci dit l'avoir « ... trouvé très stable et surtout maniable et très rapide. C'est vrai qu'on ne force pas, il suffit de l'accompagner pour prendre de la vitesse. » A suivre pour le prochain essai en mer ouverte !

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