Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

09/10/18
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J'ai enfin reçu le kit de Yole de Chester que je veux monter pour le montrer au Salon Nautique de Paris, que l'on appelle maintenant "Nautic". Le colis fait 2.50 m de long par 1 m de large et une petite dizaine de cm d'épaisseur. Il est normalement accompagné d'un second carton de taille plus courante contenant l'époxy.

  Voilà ce que l'on découvre après ouverture : au premier plan, un des trois éléments du plancher amovible, puis par dessus le pontage avant couvrant celui de l'arrière, et à l'arrière plan un autre élément de plancher.  

Après avoir sorti les éléments sus nommés du carton, on découvre les courbes de tableau, les pièces du cale-pieds mobile et le tableau arrière (en contreplaqué sapelli, plus sombre que l'okoumé), les éléments du tabouret, les demi-membrures et les varangues, la guirlande en contreplaque sapelli, et à l'arrière plan les cloisons avant et arrière.

         
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Quand on a encore sorti cette seconde couche, il ne reste plus guère que les 24 demi-bordés dont les scarfs pré-coupés sont protégés par ces élégants profilés en mousse rose. Sur la gauche, on aperçoit les courbes de tableau, la paire de sabots de dames de nage, un des deux plis de l'aileron (l'autre est encore caché dessous), les trois raidisseurs de plancher, le rouleau de plans d'assemblage, et de part et d'autre les 8 demi-listons dont les scarfs sont à coller pour avoir deux plis pour chaque bord.

  Peu après, voici 3 des 6 paires de bordés dont les collages de scarf sont en train de durcir dans cette presse improvisée de deux bouts de tasseau et de 4 vis. La face intérieure des tasseaux est couverte de bande adhésive pour éviter que l'époxy colle dessus, justement, et une feuille de plastique sépare chaque paire de bordés pour la même raison.  

Et voilà mes 12 bordés prêts à l'usage. J'ai taillé les râblures de l'avant, dont le rôle est de "fusionner" les clins afin qu'il arrivent à franc bord sur l'étrave. On voit que les bordés sont feuillurés à mi-bois sur 10 mm de haut sur leur bord bas intérieur (voir les explications sur le système Lapstitch). J'ai coupé la feuillure sur les cinq premiers centimètres, et taillé le bord de la découpe en biseau sur 15 à 20 centimètres. Il reste encore à percer les trous des sutures sur le bord bas de chaque bordé et je pourrai attaquer le montage.

         
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Voici les quatre premiers bordés suturés. J'ai juché deux servantes à rouleau en long sur ma longue table et posé à cheval dessus les deux bordés 1 déjà suturés le long da la ligne de quille. Les lames de lambris me servent à présenter les bordés suivants en les tenant avec une ou deux pinces.

  Et voilà la paire de bordés numéro 3 en place. N'ayant plus de fil de cuivre, j'utilise du fil de fer, un peu moins agréable car plus rigide (et les bouts sont aussi plus coupants).  

Puis les bordés 4... Comme j'ai déjà percé les trous de suture sur chaque bordé coté feuillure, avant le montage, je n'ai plus qu'à percer le trou correspondant sur le bordé déjà en place et à passer et nouer chaque suture.

         
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Voici le bordé 5 bâbord en cours de suture. On voit que je n'ai passé que les cinq premières sutures, coté étrave (on voit en effet les découpes des râblures). Notez aussi les trois pinces qui supportent le bordé 5 en le fixant sur la lame de lambris. Une petite chute de lambris prend appui sur la face intérieure du bordé précédent afin de coincer le bordé en cours de montage.

  Quelques sutures plus tard, côté intérieur. On voit au premier plan à droite une suture juste posée, pas encore entrée à fond ni à fortiori nouée. A ce stade, les sutures ne sont que très modérément serrées afin que les bordés puissent "jouer" les uns par rapport aux autres. Elles seront reprises quand toute la coque sera montée.  

Dernière vue de la coque sur laquelle il manque encore les carreaux, la dernière paire de bordés du haut. La suite au prochain épisode !

         
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En attendant, Jean-Claude nous gâte : il m'a encore envoyé les trois photos suivantes, en complément de la page consacrée à sa Cutty Sark, récemment mise en ligne. Jean-Claude ne dit pas quelle est la vitesse de son modèle sur cette image, mais rappelez-vous que sa Cutty Sark pèse 78 kg : pour avoir cette jolie petite gîte, elle doit assurément bien marcher. Les scientifiques d'entre vous pourront calculer sa vitesse en mesurant la hauteur de son système de vague. Je n'arrive pas à retrouver la formule pour l'instant, je cherche...

 

Une autre image par un jour de calme blanc : notez le superbe effet de reflet sur l'eau ! Un lien sur la version "grande" de chaque image vous permet d'afficher chacune des photos en résolution originale.

  Et voici enfin une vue prise sur le pont, du pied de la dunette vers l'avant, du modèle de Jean-Claude. Pour vous donner une idée de la finesse de cette réalisation, rappelez-vous que la Cutty Sark de Jean-Claude mesure 3.10 m hors tout, alors que la "grande" Cutty Sark mesure 85 m hors-tout : le personnage mesure 6.5 cm de haut...
         
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Et je finis cette mise à jour avec trois photos du "Skerry du Pays Basque" construit par Jean à Biarritz. Jean nous envoie ces images d'une sortie sur le lac de Soustons.

 

Jean nous écrit : « Temps magnifique, vent correct... que du bonheur ! Impression de filer comme sur un dériveur à ras de l'eau.»

 

Cette photo nous montre qu'il y a quand même des vagues sur le lac de Soustons ! On voit que Jean a l'air assez content de son Skerry.

         
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