Suite de la construction du Skerry : la paire de bordés 2 est ajoutée aux bordés 1 et à la sole.

Et voilà les bordés 3 suturés en place. J'ai posé le dessus des caissons avant pour visualiser son ajustement.

En parallèle, j'ai procédé au premier collage sur la Yole de Chester, coupé et extrait les sutures, puis bouché les trous de celles-ci et repassé une seconde couche sur le collage des joints.

Igor est encore venu à mon secours afin de m'aider à retourner la yole, et je passe une couche d'imprégnation sur tout l'intérieur, avant de faire les joints et boucher les trous des sutures. Ainsi, j'évite le risque de tacher le bois (la charge ne peut plus pénétrer dans le bois déjà imprégné). Notez comme l'époxy change la teinte du bois en le "mouillant".

J'ai branché mes chauffages soufflants pour gagner quelques degrés et assurer un bon durcissement à cette couche d'imprégnation.

Cette vue plongeante met en valeur la finesse de la carène du Skerry : attention, ça glisse quand c'est mouillé !

J'ai fait un premier ponçage sur la couche d'imprégnation de l'intérieur de la Yole de Chester.

Vue des deux bateaux en chantier.

Dominique m'envoie cette photo de l'Oxford Shell qu'il construit en Suisse. Le cockpit ouvert sera entouré d'une hiloire, et les deux extrémités vont être bientôt pontées, créant deux immenses caissons étanches.

Reinhold nous envoie d'Allemagne les neuf photos qui suivent : il vient enfin de finir son Wood Duck 12 !

Voici les filoirs découpés, ou plutôt taillés par Reinhold; qui se refusait à mettre du plastique sur le pont de son Wood Duck ! Reinhold a commencé par coller trois épaisseurs de sapelli avant la découpe.

La poignée à l'avant du Wood Duck est réalisée de la même façon que les filoirs (ainsi que celle de l'arrière, visible sur d'autres images). Notez les empreintes de pattes de canard qui traversent le pont : Reinhold les a découpées dans des feuilles de plaquage en érable et les a collées à l'époxy sur le pont.

Le moment de la première mise à l'eau est venu : voilà le Wood Duck 12 sur les barres de toit. Sa compacité est un atout pour le transport : là où un kayak de mer "classique" mesure couramment plus de 5 mètres, le Wood Duck 12 "tient" dans 3.66 m.

Vue de l'élégant petit tableau arrière du Wood Duck 12.

Une dernière photo du Wood Duck 12 sur l'herbe avant d'aller à l'eau...

Et voilà... On se voit assez bien à la place de Reinhold dans ce paisible tableau automnal.

Le joli brion rond du Wood Duck rappelle les canots automobiles du début du siècle dernier... Mais les meilleures choses ont une fin, et il temps de rentrer à la maison...

Et voici maintenant trois photos de Youyou envoyées du Finistère par Jacques. Il a choisi de remplacer l'aileron traditionnel du Youyou par ces skegs jumeaux robustes qui lui permettront de trainer son annexe sur la grève.

Jacques fait un dernier ponçage avant de vernir ses bancs. Notez qu'il a chois de mettre l'un des deux plis de ses listons à l'intérieur (on parlera alors plutôt de serre).

Jacques a choisi de contraster les zones peintes et vernies à l'intérieur de son Youyou.

Et voilà une image du PassageMaker d'Etel envoyée Franck. Il a élargi au maximum l'échancrure du tableau arrière pour décentrer son moteur afin d'utiliser celui-ci avec le gouvernail à poste, et il a fixé un doublage inox pour protéger le tableau des presses du moteur. Notez également les petites courbes de renfort ajoutées entre le siège et le tableau, ainsi que les extensions latérales très réussies du siège arrière avec leur courbe de support qui reprend la découpe de la membrure centrale. Par contre la peinture bleue, Franck...

Last but not least, comme disait Napoléon, voici le PocketShip que construit Bruno à Dijon. Cette première image nous montre les joues du puits de dérive que Bruno vient de stratifier sur leur face intérieure. La construction du PocketShip commence en effet par le puits de dérive, autour duquel on construit l'assemblage de la quille, et ce n'est qu'ensuite que l'on construit la coque par dessus, en cousu-collé.

Le puits de dérive est assemblé. L'avant du puits est sur la droite de la photo : la partie arrière haute du puits se loge sous le bridge deck de l'avant du cockpit et sa partie avant est largement échancrée afin de minimiser son encombrement dans la cabine. La fenêtre du haut permet de monter une trappe de visite de part et d'autre afin d'accéder au bout de commande de la dérive.

Et voilà le nez collé sur l'une des joues de l'assemblage de quille.

Bruno a profilé le "nez", la pièce du bord d'attaque de la quille.

Vue de la partie arrière de la quille en cours de collage.

Le puis de dérive vient s'insérer dans la quille. Le trou de l'axe de pivotement de la dérive est répercuté dans la joue de la quille. L'axe est une simple section de jonc inox qui sera noyée dans l'époxy à chacune de ses extrémités.

Bruno colle le puits de dérive dans la quille. Belle collection de serre-joints, presses et pinces !

Et voilà l'assemblage de quille terminé. La prochaine phase est le montage du ber de construction. La quille sera insérée dans le ber, et la construction de la coque, à l'endroit, pourra commencer.