Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

09/11/27
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Suite de la construction du Skerry: je viens d'arraser les listons à la ponceuse à bande et d'arrondir l'angle extérieur haut à la défonceuse.

 

Je colle un renfort pour fournir un ancrage à l'écoute de grand-voile, sous le bord arrière du banc milieu.

 

Je fais le collage des bancs et des dessus des caissons du Skerry. Il est essentiel de vérifier que ces derniers reposents bien sur toute la longueur de la cloison des caissons afin de fermer ceux-ci, qui sont supposés être étanches.

         
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En parallèle, je colle l'aileron de la Yole de Chester. La bande adhésive le tient vertical pendant que l'époxy durcit.

  Je sors la yole pour poncer la couche d'imprégnation d'époxy dans le soleil du matin.  

Je vais faire de bons gros joints-congés de part et d'autre de l'aileron et "armer" ces joints avec une bande de fibre de verre.

         
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Je fais d'abord un passage à la ponceuse orbitale, en faisant attention, car on fait rapidement des c...neries avec un tel outil, puis je complète le travail à la ponceuse delta, et je finis à la cale poncer : que du bonheur !

 

Et voilà la yole déguisée en loukoum ! Maintenant, un coup d'aspirateur et un coup de chiffon humide pour détacher les derniers grains de poussière.

 

Ici, je joue à cache-cache avec Igor, mais apparemment, Igor m'a trouvé malgré ma cachette astucieuse, et il fait cette photo ! En fait, je fais les joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des sièges, sur le Skerry.

         
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Le Skerry est prêt pour la stratification de l'extérieur de la coque. Celle-ci sera limitée à la sole et aux galbords, comme à l'intérieur.

  Le lendemain matin, je profite du beau temps pour dégrossir les espars du Skerry : ici, j'ai fait les quatre premières coupes sur le mât. J'ai affiné le haut et le bas sur deux faces. Notez la quantité de sciure produite...  

J'ai tracé les deux autres faces et m'apprête à faire les quatre coupes suivantes. Je ferai la suite (passage à l'octogone, puis approche du cercle) au rabot et finirai à la ponceuse.

         
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J'ai drapé le tissu de verre sur le Skerry. Les espars dégrossis sont sur la table entre les deux bateaux, ainsi que les pièces du gouvernail du Skerry, pas encore toutes découpées.

 

J'ai commencé à saturer le tissu de verre.

  Et c'est fini, il ne reste plus qu'à couper l'excédent de tissu tout autour.
         
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J'ajoute une bande de renfort sur toute la longueur de l'étrave.

 

Je sature les bandes de renfort de l'aileron de la Yole de Chester. L'aileron en contreplaqué est surmonté d'une latte d'acajou, joliment appelée "chaussure à vers" en anglais (wormshoe), et plus prosaïquement "semelle de quille" en français.

 

Le soleil du matin est propice au raboteur... Il est temps de passer du carré à l'octogone, ce qui déjà plus ou moins fait pour la bôme ou la vergue, au milieu, je n'ai pas encore choisi, car les deux espars seront de même longueur. Il faudra que je pense à boucher l'ouverture du pied du mât.

         
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Et la cause est entendue pour le mât. Seule la partie haute sera réellement ronde (ovale en fait), et le bas reste pratiquement carré, avec des angles bien arrondis.

 

Je colle l'aileron du Skerry. Le gouvernail s'articule sur la face arrière de cet aileron.

 

Je m'aprête à coller les trois parties du gouvernail. Les trois trous ronds dans l'âme servent à l'alléger (elle est en contreplaqué makoré de 12 mm, très dense), et le grand espace du bas recevra le safran pivotant.

         
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Je renforce le collage de l'aileron du Skerry par des bandes de fibre de verre, que je pose directement sur les joints "mouillés". Je sature ensuite la bande de fibre à l'époxy "claire".

 

Il est temps d'ouvrir le puits de dérive, qui sera ainsi plus utile... Je commence par percer un trou de 16 mm à travers la sole (en contreplaqué okoumé de 9 mm, stratifié intérieur-extérieur), à chaque bout du puits, repéré par les vis de fixation de ses jambes. C'est toujours un grand moment de solitude...

 

Je réunis ensuite les deux trous par deux traits à la scie sauteuse...

         
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Je repasse à la scie pour arriver à la largeur finale, puis je finis à la râpe et au papier de verre. Maintenant il n'y a plus qu'à ouvrir le haut du puits à travers le banc...

 

Sur le banc , je n'ai pas de vis pour repérer l'emplacement du puits, et tout repose sur un bon tracé : je me sens encore plus seul que tout à l'heure !

 

J'ai d'abord percé mes deux trous de 16 mm : sachant que le puits fait 18 mm de large, j'ai 1 mm de marge de part et d'autre...

         
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J'ai suspendu le Skerry sur la tranche pour un dernier ponçage et inspection minutieuse de la surface intérieure, et pour passer de l'époxy sur les coupes fraîches que je viens de faire à travers la sole et le banc.

 

Et j'enchaîne avec la dernière couche d'époxy sur l'intérieur, opération qui cloture la construction du Skerry : maintenant c'est ponçage et peinture...

 

Je n'utilise pas le kit "voile" standard du Skerry et j'ai réalisé mon propre gouvernail. Au lieu du guignol et de son long stick, je vais installer une longue (1.60 m) barre franche. Un safran pivotant occupera le logement du bas du gouvernail.

         
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Dernière photo du Skerry "dans son bois" : je viens de faire le dernier ponçage, je vais maintenant le dépoussiérer. Prochaine étape : peinture !

 

Et le voici revêtu de sa sous-couche noire... Oui, c'est bien le ciel qui se reflête sur le bordé, car il y a une fenêtre sur la droite !

 

Voilà la Yole de Chester poncée, dépoussiérée et prête à peindre.

         
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J'ai masqué le dessous des listons et le tableau arrière de la yole, en laissant à peindre une bande de 10 mm autour du tableau afin de "cacher" l'extrémité des bordés.

 

Je suis monté à l'échelle pour cette photo de fin de journée : au premier plan, la yole a reçu sa sous-couche blanc crème, et à l'arrière plan le Skerry a reçu sa seconde couche de finition vert "brouillard de jade" (les fabriquants de peinture sont des poêtes...) Sur la table entre les deux bateaux, c'est la boite du portant Piantedosi que je vais installer dans la yole. Juste à coté, on aperçoit le gouvernail et le safran du Skerry.

 

Ca y est, la yole a reçu sa première couche de blanc cassé, et le Skerry sa troisième couche de vert. On aperçoit la barre du Skerry en cours de collage sur la table. Je pensais faire une barre courbe en bois moulé mais j'ai finalement préféré la simplicité d'une barre droite. Pour voir la suite, il faudra venir au salon nautique de Paris, du 5 au 13 décembre, stand 1B75 de "l'Espace Tradition". Indice : levez la tête et cherchez la Yole de Chester...

         
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Franck m'envoie les trois photos suivantes de l'essayage de la voile au tiers de 4.50 m2 sur son PassageMaker, en me disant qu'il n'a pas été question d'aller sur l'eau du fait du coup de vent et du froid (beau chapeau, Franck !)

 

Franck recherche la simplicité maximum : mât en tube d'alu non haubané, absence de bôme. Voyez les mains gantées au premier plan : il fallait tenir le bateau pendant les photos, car il partait tout seul !

 

On attend maintenant les images sur l'eau (mais on est patients) !

         
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