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Images des activités en cours à l'atelier

10/05/01
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Après les deux premières journées effectuées séparément, Jean-David et Olivier passent 5 journées ensemble à l'atelier pour continuer la construction de leur Skerry. Ils ont opté pour une "construction accompagnée " à l'atelier d'Arwen Marine : ils ont l'usage de tous les outils, accessoires et consomables requis pour la construction de leur bateau, et je suis disponible pour les assister en fonction des besoins.

 

Nous en sommes au troisième jour et Jean-David passe une seconde couche d'époxy chargée sur les joints extérieurs de la coque de son Skerry. Sur l'image précédente, ils ont nettoyé (grattoir et ponçage) le premier collage, réalisé au soir de la première journée.

 

Nous avons en effet pris le pari de réaliser cette construction en sept jours. Bien que la tâche soit infiniment plus simple qu'une construction plus célèbre également accomplie en sept jours, le délai est extrèmement court. En général, j'effectue une telle construction sur un mois, bien que je n'y passe de loin pas tout mon temps, du fait notamment des temps de durcissement de l'époxy.

         
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Les taches sombres montrent l'emplacement des trous des sutures qui ont été bouchés, après extraction de celles-ci.

 

Ponçage du matin : le Skerry de Jean-David au premier plan nous montre son étrave à droite, et celui d'Olivier au second plan est dans l'autre sens : c'est son étambot qui apparait à droite.

 

Selon l'architecte du Skerry (et de l'essentiel des bateaux visibles sur ce site), la construction de ces bateaux consiste à 95% de ponçage. C'est un peu exagéré, mais guère...

         
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Nous avons retourné les deux Skerry (les puristes écriraient Skerries au pluriel) pour attaquer le travail sur l'intérieur.

 

Et vous l'aviez deviné, ce travail commence par un ponçage...

 

Jean-David s'est équipé pour poncer : masque anti-poussière (indispensable), casque anti-bruit (confortable) et ... chose sur la tête, pour se protéger des ardeurs du soleil de cette fin avril en Picardie (rarement nécessaire, mais évite la poussière dans les cheveux).

         
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Jean-David pose avec ses deux ponceuses préférées : une ponceuse vibrante et une à patin triangulaire, toutes deux d'une marque allemande dont le slogan "work, don't play" est pourtant en anglais.   Après avoir fait les joints sur l'intérieur (et bouché les trous des sutures), nous avons de nouveau retourné les coques et attaquons la stratification du fond : sole et galbords.   La stratification crée un composite entre la fibre de verre (le tissu blanc), le contreplaqué et la résine époxy. Ce composite renforce le fond de la coque et lui donne une base très rigide pour l'aviron. Il constitue aussi un "blindage" pour le fond du Skerry.
         
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L'époxy est mixée par petites quantités et versée sur le tissu de verre sur lequel on la "travaille" à la raclette pour la répartir et la faire pénétrer jusqu'à saturation. Le tissu devient transparent mais sa trame doit rester clairement apparente : il ne faut pas laisser trop de résine car cela ajoute du poids inutilement et nuit à la formation du composite en faisant "flotter" le tissu dans la résine au lieu de le lier au bois.

  Longue journée... Nous ne quittons l'atelier qu'à la nuit tombante à l'issue de ce quatrième jour.   Le fond du bateau est "pris en sandwich" par une seconde stratification sur l'intérieur.
         
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Cette image montre que nous avons ajouté une seconde trappe de visite dans la membrure avant. La cloison était découpée pour la trappe livrée avec le kit, en 4 pouces, ce qui est trop petit pour être utilisable. Il était impossible d'agrandir le trou pour la remplacer par une autre plus grande, car le trou est trop excentré et cela aurait affaibli la membrure. La seconde trappe fait 6 pouces.

  Nous venons de coller la première épaisseur des listons. Leur section totale de 24 par 36 mm serait difficile à cintrer en une seule épaisseur sans les étuver. Diviser les listons en deux épaisseurs de 18 mm rend la tâche nettement plus facile.   Nous venons de fixer le puits de dérive (vis et époxy chargée) et Jean-David fait des joints-congés dans les angles.
         
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Et ce sont les sièges qui sont maintenant collés, les bidons suffisent pour les mettre en pression, et Jean-David fait des joints-congés dans tous les angles.

  Collage de la seconde épaisseur des listons.   Jean-David attaque les listons à la ponceuse à bande.
         
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Et Olivier fignole le ponçage sur l'intérieur de sa coque. Notez que nous avons préparé la fente du puits de dérive dans le siège central, nous l'ajusterons ensuite à sa taille réelle.

  La ponceuse à bande (aussi connue sous le nom de "tank") permet d'araser les deux épaisseurs des listons au niveau du haut du carreau, le bordé du haut.  

Après le passage du tank, il reste à finir les extrémités des listons en arrondi, et à "casser" leur angle haut à la défonceuse.

         
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Le ponçage des listons est sans doute l'opération la plus salissante de la construction, à cause de la quantité de poussière générée par la ponceuse à bande.

  Jean-David travaille le profil de sa dérive. Il est hors de question de tailler un profil NACA, on se limite à arrondir le bord d'attaque et bien affiner le bord de fuite.  

Olivier fait la finition de sa dérive à la main.

         
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Le ponçage continue sur l'intérieur de la coque...

  Olivier continue le travail sur sa dérive pendant que Jean-David élimine la poussière afin de mieux vérifier l'état de surface de l'intérieur de sa coque.  

Dernière étape sur les listons : leur face inférieure est poncée afin d'éliminer les coulures d'époxy chargée.

         
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Je passe la ponceuse à bande pendant qu'Olivier finit l'angle d'un clin.

  Sur cette seconde photo de Juliette, j'ai l'air assez content de mon travail à la ponceuse à bande.  

Au soir du septième jour, les deux coques reposent sagement dans l'atelier. Notre but est essentiellement atteint, mais Olivier et Jean-David reviendront pour gréer leur Skerry et finir tout un tas de petits détails.

         
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