Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

10/11/13

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J'ai collé les sabots sur lesquels reposeront les pieds du Piantedosi "Row Wing", le portant à coulisse monorail que je vais installer dans une Yole de Chester. Le sabot est collé à l'époxy chargée à la membrure et aux bordés de fond. Sur cette image, c'est le sabot arrière.

 

Voici le dessous des planchers : j'ai fait une encoche dans leur raidisseur afin de pouvoir les mettre en place par dessus les sabots : à gauche le plancher arrière, à droite celui de l'avant. Notez la différence de découpe, correspondant à la distance de la plateforme des sabots par rapport aux membrures.

 

Et voilà le sabot avant, dont les "bras" sont nettement plus courts que ceux du sabot arrière.

         
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Olivier continue la construction accompagnée de son Doris 17. Après le collage des joints entre les bordés, sur l'extérieur de la coque, nous l'avons remise à l'endroit et Olivier a coupé toutes les sutures en fil de cuivre ou de laiton. Nous avons de nouveau remis la coque à l'envers et maintenant il extrait les sutures. Le décapeur thermique lui permet de chauffer légèrement les segments de fil métallique afin de les libérer de l'époxy chargée.

 

Nous avons ensuite remis la coque à l'endroit et enlevé toutes les membrures, sauf la dernière que l'on distingue à peine devant le tableau arrière. A droite de l'image, cette foule de presses montre que nous avons collé les doubleurs des membrures 2 et 3, et l'ensemble est pressé sur la règle en aluminium afin de s'assurer que tout soit droit.

 

Fin de la 4e journée : Olivier a l'air interloqué devant son bateau vidé de toutes ses membrures, sauf la petite de l'arrière, que nous ne garderons pas dans le bateau fini. A droite, nous avons fait une petite place pour la Yole de Chester, afin de hâter le durcissement de la couche d'époxy que je viens de faire sur les sabots : en effet, nous chauffons maintenant en continu l'espace sous la mezzanine.

         
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Olivier a coupé les sutures de la dernière membrure et l'a enlevée, et il commence l'imprégnation de l'ensemble de la surface intérieure de la coque à l'époxy "claire".

 

Seringue et cuiller en plastique : Olivier fait les joints de l'intérieur de la coque.

 

Fin de la 5e journée. Vision étrange de cette coque qui parait immense du fait de l'absence (temporaire) de toute structure interne. Les points noirs claitrement visibles sur la sole sont les mortaises de positionnement des membrures.

         
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J'ai accroché la Yole de Chester à ma chèvre afin de fignoler le ponçage de la couche d'époxy sur les sabots, puis de faire les retouches de vernis sur ces nouvelles pièces. La zone de travail, au fond de la coque, est ainsi beaucoup plus facilement accessible.

 

Nous avons sorti le Doris 17, toujours vide de structure, afin de faire un ponçage sur la couche d'imprégnation et sur les joints, sur l'intérieur de la coque.

 

Après le ponçage, Olivier passe l'aspirateur afin d'extraire la poussière d'époxy. Nous finirons ensuite ce dépoussièrage par un coup de chiffon humide sur toute la surface.

         
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Nous avons rentré la coque dans la partie chauffée de l'atelier en vue de la phase suivante: la stratification de l'intérieur de la coque. Je suis très content d'avoir déposé toute la structure intérieure, une fois la coque suffisamment "cohérente" grâce au premier collage des joints sur l'extérieur. Cela simplifie considérablement les opérations d'imprégnation, de réalisation des joints et de stratification en supprimant les obstacles.

 

Nous avons versé une demi-tasse d'époxy claire sur le tissu de verre et Olivier l'étale et la fait pénétrer dans le tissu de verre afin de coller celui-ci sur le contreplaqué et créer ainsi un composite bois-verre-époxy. Nous continuons à mixer et verser de la résine à la demande. Au total, ce sont 550 à 600 ml d'époxy qui seront utilisés pour saturer le tissu.

 

Le tissu de verre est devenu transparent partout où il est saturé d'époxy. Les zones blanches n'ont pas reçu d'époxy, les zones grises, pas assez, les zones brillantes trop... Il faut avoir l'oeil ! Nous allons ensuite couper au cutter la lisière du tissu non saturé sur le joint entre les bordés 1 et 2. En effet, seul le fond du Doris 17 est stratifié, intérieur et extérieur.

         
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Olivier verse de l'époxy chargée sur l'une des joues du puits de dérive. Il va ensuite l'étaler avec la raclette qu'il tient dans la main droite. Nous créons ainsi une couche d'1 à 2 mm d'épaisseur sur les faces internes du puits de dérive, qui sera ainsi "blindé" contre les frictions de sable ou de gravier sur les cotés de la dérive.

 

Voici l'autre joue du puits de dérive, sur laquelle nous avons collé la structure interne : les deux longs tasseaux parallèles guideront la dérive, et les deux petits serviront à fixer le puits sur la membrure 2. Ils sont tous coupés un peu longs, ils seront arasés après collage de la seconde joue et avant l'installation du puits dans la coque. La cloison avant du réservoir de ballast liquide renforcera la tenue latérale du puits au tiers avant.

 

Après avoir passé une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" sur la stratification afin de remplir la trame du tissu de verre, nous avons remis en place les membrures, sauf la 4, à l'arrière, qui est remplacée par une cloison nouvelle, avancée afin d'augmenter le volume du caisson étanche arrière. Je me suis aperçu en regardant cette photo que nous n'avons pas repercé la membrure 2 pour passer les tubes traversant le ballast qui remplaceront les anguillers.

         
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C'est la fin de la 6e journée. Nous avons doublé et rehaussé toutes les membrures : la 1 fermera le caisson étanche avant, la 2 est rehaussée de 40 mm et sera la cloison arrière du ballast, et la 3 est juste rehaussée de 35 mm.

 

11 novembre : au moment où l'on se souvient des morts de nos guerres, je pars à Paimpol avec la Yole de Chester. Le temps n'est pas très propice aux activités nautiques, avec une dépression en train de traverser la France, causant des vents violents et de fortes pluies.

 

J'ai récupéré le Doris 17 au chantier de mon frère Gilles (où je l'avais laissé depuis ses essais) et la Yole lui laisse sa place sur la remorque pour quelques dizaines de mètres, jusqu'à la grève voisine, où nous allons essayer la Yole avec son portant à coulisse.

         
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Nous avons serré deux boulons pour installer le portant Piantedosi dans la Yole et c'est parti, après quelques petits réglages, Jean commence à apprivoiser la puissance de l'aviron "moderne".

 

La Yole se prête superbement à la pratique de l'aviron à coulisse en mer.

 

Le hasard de la photo donne un nez de clown à la Yole (une bouée de corps-mort). A l'arrière plan c'est la tour de Kerroc'h qui se dresse sur la butte boisée de Crech Mazé.

         
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Nous avons bénéficié d'une "fenêtre" entre deux grains pour faire nos essais au sec et dans un vent très modéré. Une dernière image de la magnifique coque à clins de la Yole, rien que pour le plaisir...

 

Richard nous envoie deux nouvelles photos de son Skerry, qu'il a modifié en lui ajoutant une fausse-étrave et un faux-étambot. Peu de changement par rapport aux dernières, sinon que le dernier pli du liston est collé. Richard écrit : « Ça commence à ressembler à un bateau" !! » Je me suis alarmé quand j'ai lu la suite : « Ce week-end, malgré le temps incertain, je fais le pont ! » Diantre, un Skerry ponté !!! En fait Richard parlait du pont du 11 novembre...

 

Richard continue : « Bien entendu je dois encore peaufiner : poncer, compléter autour des faux étrave et étambot, etc. Et continuer la construction ! »
Bravo en tout cas pour la qualité du travail effectué jusqu'ici, il est déjà clair que voila un Skerry qui va être beau !


         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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