Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/10/22

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La semaine dernière, nous avions commencé (et bien entamé) la construction accompagnée de la Yole de Chester de Jean, avec l'aide de Pierre. Nous avions "cousu" la coque, et j'avais mis en ligne mes premières photos au bout de deux jours, avant que nous collions les bordés, puis fassions (quand on est parti au subjonctif, il faut assumer !) ensemble les joints intérieurs et la stratification. Jean et Pierre sont partis après 5 jours de travail ensemble (fort agréable au demeurant) et je finis maintenant la construction tout seul, comme nous l'avions prévu.

 

En partant Pierre m'a laissé une copie de toutes ses photos, et je vais donc commencer par un petit flashback, comme on dit dans nos campagnes. Une bonne partie des photos du début de ces pléthoriques "nouvelles de l'atelier" (57 pages !) est donc de Pierre, que l'on voit ici à l'oeuvre. Pour ceux qui passent par Rennes au cours des deux prochaines semaines, Pierre expose une sélection de ses images au Virgin Megastore du 22 octobre au 14 novembre (du lundi au samedi, de 10h à 20h).

  Sur cette image, je trace une ligne à 13 mm du bord d'un bordé, afin de positionner en profondeur les trous des sutures que nous allons bientôt percer. L'écartement permet de positionner les trous au delà de la feuillure du système "Lapstitch".
         
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J'avais déjà collé les membrures et les cloisons, et fait dessus une couche d'imprégnation époxy avant le début des opérations, et c'est Jean qui va poncer les surfaces imprégnées. Nous discutons ici de l'état de surface à atteindre.

 

Suite de l'imprégnation sur l'élément milieu des planchers : Jean a passé une couche d'époxy au rouleau et nous traitons au pinceau la tranche du contreplaqué dans les trous de calage du cale-pieds de nage.

 

Jean passe une suture à travers les bordés 1, sur le bord qui constituera la ligne de quille. Sur ce joint, on voit que les trous ne sont qu'à 6 mm du bord, car il n'y a pas de feuillure à enjamber.

         
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Les deux bordés 1 sont ensuite ouverts comme un livre et posés à l'envers sur deux tréteaux juchés sur la table de travail.

 

Mise en place du bordé 4 : les trous des sutures ont été percés sur le bord haut du bordé précédent avant de commencer le montage, et nous perçons les trous du bord bas de chaque bordé lors de sa mise en place (haut et bas sont inversés car la coque est montée à l'envers. C'est confus : prenez votre temps). Notez le bout de ruban adhésif sur le forêt, qui évite de marquer le bois avec le bout du mandrin en fin de perçage.

 

Les sutures sont des segments de fil de cuivre, métal choisi pour sa ductilité et sa résistance à la corrosion, au cas où l'on doive laisser certaines sutures dans le bateau fini (ce sera le cas des sutures des cloisons et membrures, qu'il est difficile d'extraire sans abîmer les joints). De plus, le cuivre est excellent conducteur, de courant éléctrique aussi bien que de chaleur, propriété dont nous verrons l'utilité plus bas. Enfin, le cuivre est antiseptique : petit bonus car on ne manquera pas de se griffer sur les pointes aigües...

         
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Petit aperçu des rangées de sutures sur la surface extérieure de la coque en cours de montage.

 

Présentation anticipée du tableau arrière : il manque encore les bordés 6. Le tableau sera monté après que les carreaux soient montés et que l'étrave soit fermée.

 

Vue de l'intérieur de la coque : les 12 bordés sont cousus et on voit que l'étrave n'a pas encore été cousue. La coque repose toujours sur les tréteaux et les "béquillles" latérales maintiennent son équilibre et l'aident à prendre sa forme.

         
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Fermeture de l'étrave : il manque encore une pince entre les deux du bas, qui sont montées sur des feuilles de papier de verre plié afin de leur donner de l'accroche, sans quoi elles ont une fâcheuse tendance à vous sauter à la figure... Le petit maillet sert à tapoter l'extrémité des bordés (sous la cale en sapin pour ne pas les marquer) afin de faire rentrer dans le rang ceux qui dépassent par rapport à leurs voisins.

 

Et ça y est, l'étrave est fermée. Notez que les bordés, qui sont montés "à clin" arrivent à franc-bord sur l'étrave afin d'éviter d'avoir une étrave en escalier. Pour réaliser la transition, les 75 derniers mm de la feuillure "Lapstitch" sont coupés et un biseau est taillé sur l'amorce de la feuillure à la lime ou à la cale à poncer.

 

Couture du tableau : les deux sutures de la pointe vont être nouées après être passées à travers des trous jumeaux de part et d'autre de la ligne de quille. Nous passerons ensuite les sutures du haut du carreau et toutes les suivantes.

         
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Et c'est fait. Il ne restera plus qu'à couper les extrémités des bordés au ras du tableau, quand celui-ci sera collé par des joints-congés.

 

On voit très bien sur cette image que nous avons déplacé l'ouverture de la trappe de visite avant, légèrement pré-découpée sur la cloison, pour la recentrer et l'agrandir : nous monterons une trappe de 8 pouces au lieu des 6 pouces prévus. Je suis en train de décoller les étiquettes d'identification des bordés qui ne servent plus guère.

 

Nous avons retourné la coque, enfin à l'endroit, afin d'insérer la structure transversale : les cloisons des compartiments étanches et les membrures. Il est clair que nous avons un peu de travail en perspective pour amener la cloison avant à sa place...

         
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Nous ajustons finement la position des deux cloisons et des deux membrures afin de distribuer au mieux la longueur disponible en fonction des 5 éléments qui doivent l'occuper : deux dessus de caissons séparés par trois éléments de plancher. De petites cales sont fournies avec le kit pour laisser 2 mm de part et d'autre de chaque plancher afin qu'il reste amovible.

 

Jean vérifie que notre positionnement "ad hoc" correspond encore au positionnement théorique fourni sur les plans.

 

Nous avons ensuite marqué l'emplacement des cloisons et membrures, puis les avons suturées en place, et Pierre fait cette amusante image de l'intérieur de la Yole de Chester à travers l'ouverture de la trappe de visite avant.

         
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Et ça y est, toute la structure interne est en place, nous allons pouvoir passer au collage. Pierre et Jean sont contents de leur travail (et ils peuvent !)

 

Dernière inspection avant le collage. A ce stade, on pourrait couper toutes les sutures et démonter complètement la Yole de Chester et la remettre dans le carton du kit (sauf pour les scarfs des bordés.

 

Et c'est parti : nous déposons à la seringue un filet d'époxy chargée sur chacun des joints entre les virures. Cette image montre au premier plan le joint entre les deux galbords, et derrière celui entre le galbord tribord et le ribord, vers le milieu de la yole : la coque est très ouverte à cet endroit et ces joints ont peu d'angle, ce qui fait qu'il n'y a qu'assez peu de colle qui entre dans le joint. Heureusement, l'époxy est quasiment aspirée dans le joint par capilarité, et nous nous rattraperons sur le joint intérieur qui sera nettement plus costaud.

         
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Jean travaille ici sur les joints de l'avant, et on voit clairement qu'ils sont nettement plus ouverts dès que la coque s'arrondit. Le mélange d'époxy chargée que nous déposons à la seringue doit être assez liquide pour "descendre" à l'intérieur des joints, mais pas trop pour ne pas couler à travers.

 

Collage : nous avons d'abord déposé la colle (époxy chargée) à la seringue, puis avons lissé les joints à la cuiller afin de pousser l'époxy au fond des joints, et nous nettoyons grossièrement l'excédent de colle (sans jurer, ça c'était quand nous cassions des sutures en les resserrant).

 

Et voila, tous les joints sont collés, nous laissons durcir jusqu'au lendemain. Nous avons délibérément noyé les sutures dans l'époxy, et nous les chaufferons pour les extraire. Une autre technique consiste à coller "en pointillés" afin de ne pas coller les sutures. Il faudra de toutes façons revenir pour une deuxième couche afin de finir ces joints.

         
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Le lendemain, nous avons remis la coque à l'endroit et Pierre et Jean sont en train de couper chacune des 340 sutures (une tous les 15 cm sur chacun des 11 joints de 4.60 m de long) qui ont servi à tenir les bordés les uns aux autres.

 

En effet, les sutures sont maintenant inutiles car les joints sont collés sur l'extérieur. Nous conservons les sutures qui tiennent l'étrave, le tableau, les membrures et les cloisons, car rien de tout cela n'est encore collé.

 

Pendant que Jean et Pierre travaillent, je me prélasse à faire des photos aériennes ! Je ne me lasse pas de contempler la Yole de Chester, qui est de loin ma préférée parmi mes bateaux, pour la grâce et la force de ses lignes. Comme presque tous les autres, c'est un dessin de John C. Harris.

         
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La Yole de Chester n'a pas encore totalement pris sa forme, car le haut de l'étrave sera nettement plus ouvert, presque tulipé, lorsque nous mettrons en place la guirlande.

 

Nous avons encore retourné la coque pour extraire les sutures coupées : Pierre a une pince dans la main gauche et le décapeur thermique dans la droite : 5 secondes de chaleur par suture et elle "vient" gentiment, car le fil de cuivre (très conducteur) transmet la chaleur à l'époxy, qui ramollit juste assez pour libérer la suture.

 

Jean utilise la même technique pour chauffer et tirer les sutures, sauf qu'il est plus droitier que Pierre.

         
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Le niveau à bulle nous a servi à vérifier que la coque n'était pas vrillée : nous l'avons promené d'avant en arrière sur le haut des carreaux et vérifié que la bulle, elle, ne se promenait pas.

 

Jean et Pierre coupent maintenant les sutures des deux membrures, que nous allons déposer afin de faire les joints et la stratification intérieure d'un seul tenant sur le grand compartiment central.

 

Nous commençons par appliquer au rouleau une couche d'imprégnation sur toute la surface intérieure. Cette couche de résine va créer une couche étanche et dure à la surface du contreplaqué. Elle va aussi éviter que l'époxy chargée que nous allons bientôt appliquer dans les joints intérieurs pénètre dans le bois, qui sera déjà saturé, et crée des taches qui resteraient visibles sous le vernis.

         
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Juste après l'imprégnation de la surface intérieure, nous avons enchainé avec les joints et le collage de l'étrave, du tableau et des deux cloisons (mais pas encore des membrures). Malheureusement, nous avons été tous les trois trop occupés pour faire des images de cette phase de travail. Jean et Pierre procèdent ensuite de même pour les petits tabourets de nage, qui sont aussi réalisés en cousu-collé : imprégnation, puis joints.

 

Nous avons sorti la Yole de Chester pour poncer au soleil et en plein air. Toute la surface doit être lisse et impeccable, en particulier sur les 8 bordés bas, que nous allons tout à l'heure couvrir par une stratification verre-époxy. Nous venons aussi de couper les extrémités des bordés au ras du tableau arrière, maintenant que tout est collé.

 

Il est 9h26, mais le soleil d'automne est encore bas, comme le montrent la jolie lumière et la longueur des ombres.

         
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Jean ne cache pas son plaisir de voir arriver la fin de ce long ponçage, que nous finissons à la main, après avoir utilisé la ponceuse orbitale et la petite ponceuxe triangulaire.

 

Stratification : nous avons coupé 6 pièces de tissu de verre : une grande pour le compartiment central, deux pour le compartiment arrière, qui se chevauchent largement au fond du caisson, et trois pour le compartiment avant : deux croisées comme à l'arrière, plus une bande d'une quinzaine de centimètres de large qui remonte depuis le bas de la cloison avant jusqu'en haut de l'étrave.

 

Nous avons versé l'époxy au centre de la pièce du milieu et Jean et Pierre, armés chacun d'une "squeegee", l'étalent et la font pénétrer dans le tissu qui devient transparent.

         
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Un autre truc qui ne cesse de m'émerveiller est la façon dont le tissu de verre devient invisible quand on le mouille de résine...

 

Jean et Pierre sont rentrés chez eux après 5 journées à l'atelier, et je vais finir seul la construction de la Yole de Chester de Jean, comme nous l'avions prévu.

 

Après une seconde couche d'époxy sur la partie stratifiée pour "remplir la trame" du tissu de verre, je fais un bon ponçage de cette zone en prenant soin de ne pas couper à travers le tissu.

         
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J'ai recousu en place les membrures et je les ai collées, de même que la guirlande et les dessus de caissons.

 

Gros plan sur la guirlande, dont on voit clairement qu'elle force l'ouverture du haut de l'étrave.

 

Voici les courbes qui vont renforcer les angles du tableau arrière, avec leurs vis en bronze et les tapons qui vont venir cacher les têtes des vis sur le tableau. Elles sont livrées découpées et équerrées dans les deux plans avec le kit, et je me suis borné à passer leur bord courbe à la défonceuse pour casser les arêtes.

         
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Gros plan sur la courbe tribord en place : on voit bien le tapon qui cache la tête de la vis qui passe à travers le tableau : je devrai encore le couper au ras du tableau et le poncer pour le rendre presque invisible. Les deux vis qui tiennent la courbe coté bordé sont simplement fraisées car elles seront couvertes par le liston. On voit d'ailleurs le trait de crayon qui délimite la zone que je vais encoller pour la pose du liston.

 

Je viens de coller le premier pli des listons : ils sont fournis dans le kit en deux "lattes" qui se collent l'une sur l'autre afin de faciliter leur cintrage, assez fort à la proue. Les deux lattes du second pli des listons sont posées sur la yole, prêtes pour le collage demain.

 

Encore un gros plan sur la zone de la courbe tribord : on voit qu'une vis temporaire et une pince prennent le relais des presses au niveau de la courbe, où il est impossible de poser correctement les presses.

         
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Il en est de même au niveau de la guirlande : ce sont deux vis temporaires, montées à travers des cales en contreplaqué, qui assurent le pressage du collage.

 

Le second pli des listons est en place. Les deux vis temporaires du premier pli ont été extraites et sont remplacées par une vis inox unique, cachée sous un tapon. Cette fois-ci, j'ai mis des cales sous les deux bouts de mes presses, afin de protéger le bois, alors que je n'en avais mis que sur le coté intérieur pour le premier collage, sachant que le second pli couvrirait d'éventuels dommages.

 

Il restera du travail quand l'époxy aura durci : l'extrémité avant des listons doit être coupée en arc de cercle et leur arête supérieure devra être arrondie à la défonceuse après que la surface ait été arasée à la ponceuse à bande.

         
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A part du ponçage, il ne restera plus sur l'intérieur qu'à coller les sabots sur lesquels se poseront les pieds du portant Piantedosi Row-Wing. Par contre, presque tout reste à faire sur l'extérieur de la coque : à suivre !

 

Xavier nous envoie deux photos du Wood Duck 12 qu'il construit à partir d'un kit bien aux Hopitaux Vieux, dans le Doubs. Cette image montre le collage du pont sur la coque, comme en témoigne l'abondance de bande adhésive

  Après le collage, la bande adhésive a disparu et le Wood Duck commence à avoir fière allure !
         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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