Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/11/11

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Suite de la construction de la Yole de Chester de Jean. Dans la dernière mise à jour, je venais de stratifier les bordés de fond sur l'extérieur, avec des renforts sur l'étrave et le brion, ainsi que sur l'extrémité arrière, pour reprendre les efforts sur l'aileron. Ici, je coupe le tissu de verre qui dépasse sur le tableau : je vais finir à la scie car je n'y arrive pas au cutter.

 

Cette vue du brion montre le chevauchement de nombreuses pièces de tissu de verre, à la fois pour obtenir une couche épaisse, donc une forte résistance, et pour éviter les bulles qui seraient causées par les plis du tissu, du fait de la courbure du brion.

  Il va falloir maintenant "effacer" les surépaisseurs de fibre de verre aux jonctions des différentes pièces. Notez que, avant de poser le tissu, j'ai poncé assez fortement l'extrémité du bordé 3 tribord, au point de passer à travers le premier pli du contreplaqué, afin de rectifier la ligne d'étrave. L'absence de pièce de structure dans l'étrave rend un peu délicate l'obtention d'une étrave rectiligne, ce qui est peu cher payé pour la simplicité de cette construction.
         
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Cette vue des trois bordés de fond bâbord montre la lisière du renfort de la poupe. Les traces d'époxy montrent que j'avais commencé à saturer une autre pièce de tissu de verre plus grande et de grammage plus lourd, que j'ai finalement otée car je n'arrivais pas à éliminer les bulles sur les clins, pour la ...

 

Et voilà ce que cela donne après "effaçage" de la lisière, et ce n'est pas du photoshop !

 

Je me suis glissé sous la coque pour faire les joints-congés dans l'angle entre le dessus des caissons et les cloisons des compartiments étanches, à l'arrière et à l'avant, visible ici.

         
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J'ai rentré la yole pour passer la première couche d'imprégnation sur l'extrérieur de la coque, qui n'a pas encore reçu d'époxy à part les joints et la stratification de la ligne de quille..

 

Lorsque cette première couche a durci, je colle l'aileron, simplement maintenu par ces trois bouts de bande adhésive pendant que l'époxy durcit.

 

Je ressors la coque pour un ponçage complet de la surface extérieure, que voici en phase "loukoum".

         
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J'ai fait les joints-congés à la racine de l'aileron et fixé la "chaussure à vers" (traduction littérale du terme anglais, wormshoe) que nous appelons semelle de quille en français. Cette pièce d'usure protège la tranche de l'aileron et permet de se dispenser de poser une bande-molle.

 

J'ai encore ressorti la yole pour finir la semelle de quille et poncer les joints-congés de l'aileron, afin de donner une accroche mécanique aux bandes de fibre de verre que je vais poser pour renforcer la liaison entre l'aileron et les bordés à la poupe.

 

Les bandes de tissu de verre sont saturées. J'ai coupé ces bandes en triangle très allongé : de 5 cm de large à l'avant de l'aileron, elles arrivent à 15 cm au tableau, là où l'aileron est le plus haut et le plus sollicité.

         
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En parallèle, j'ai posé les bandes de lisière sur les trois éléments des planchers, afin de délimiter les zones sur lesquelles je vais faire l'antidérapant. Je vais maintenant passer une couche d'époxy fraîche que je vais saupoudrer de micro-sphères de verre.

 

Voilà qui est fait, sur le panneau central. Après durcissement, je passerai un coup de brosse pour éliminer les micro-sphères non fixées, puis je passerai une nouvelle coupe d'époxy pour finir la fixation et atténuer un peu le mordant de cet antidérapant. La flêche servira à identifier facilement la face avant de ce panneau, quasiment symétrique.

 

L'adhésif de masquage doit être enlevé immédiatement, sans attendre le durcissement de l'époxy. Voilà ce que ça donne à l'avant du panneau central des planchers. Pour l'instant, la flêche est surtout visible du fait du "mouillé" de la couche d'époxy, mais ensuite la différence de texture fera ressortir l'empreinte lisse de la flêche sur le panneau fini.

         
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Cette vue des trois éléments de planchers montre également les tabourets de nage de la Yole de Chester. Les deux tabourets de la yole de Jean sont à droite, les trois autres présentent des variations à valider. Les tabourets sont simplement posés sur les planchers, l'effort du rameur sur les avirons est transmis au bateau par les dames de nage et par le cale-pieds, que l'on aperçoit à droite.

 

J'ai encore sorti la yole pour effacer les lisières des renforts en fibre de verre de l'aileron, puis j'ai passé une seconde couche d'époxy générale (et quatirème sur la stratification principale). Normalement, je ne fais jamais d'époxy en extérieur, mais le calme de cette matinée m'incite à la transgression... Et je récolte quelques moucherons collés dans l'époxy fraîche, sans importance (sauf pour eux, désolé les gars) car cette couche sera poncée pour la suite des opérations.

 

En principe, cette seconde couche générale d'époxy devrait être finale (sauf sur l'aileron) avant la peinture, mais j'ai déjà décidé de passer une troisième couche afin d'obtenir une surface plus lisse pour la finition.

         
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Encore un ponçage...

 

Puis une nouvelle couche d'époxy.

 

Sous certains angles, on voit très bien les taches d'époxy chargée autour des trous de sutures bouchés : si on prévoit de vernir, il faut passer une couche d'imprégnation époxy avant de faire les joints et boucher les trous des sutures, cela évite ces taches.

         
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Je sors la coque pour son dernier (si si, c'est décidé) ponçage avant la peinture, et je profite du soleil pour faire quelques photos pendant que la coque brille de tous ses feux. C'est bien l'arrière du Skerry du concours du Chasse-Marée que l'on aperçoit derrière. Je le bichonne avant de l'exposer au Salon Nautique de Paris, du 3 au 11 décembre prochains.

 

Je trouve en principe que les coques totalement vernies font "clinquant", mais là je serais prêt à me laisser tordre le bras...

 

Et encore plus là... Seul le tableau restera verni, le reste de l'extérieur sera peint en blanc cassé. Les listons et tout l'intérieur seront aussi vernis.

         
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La coque est dans sa phase "loukoum" pour la dernière fois. Plus qu'à passer un coup d'aspirateur et un chifon humide pour enlever la poussière et elle sera prête pour la finition.

 

J'ai sorti ma chèvre pour tourner la coque afin de la remettre à l'endroit.

 

Et je passe une nouvelle couche d'époxy, la seconde sur l'intérieur.

         
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Les six photos suivantes nous arrivent de Bernard, qui a repris la construction de son Doris 17, qu'il avait du interrompre depuis un an. Bernard avait commencé son Doris 17 en juillet 2010, et il ne nous donnait plus signe de vie depuis bien longtemps. Ce fut donc une excellente surprise que de recevoir d'abord un coup de fil de sa part, puis les images que voici ! Il m'écrit qu'il est désolé de la petite taille des images, c'est de la faute d'un certain Murphy qui a tripoté les réglages de son appareil.

 

Voici le puits de dérive en place, avant collage. Il s'appuie sur la membrure 3, et traverse la membrure 2, que Bernard a scié pour lui ménager un passage. Le haut du puits se trouve à une dizaine de centimètres au-dessus des membrures 2 et 3.

 

Les bancs reposent sur le puits de dérive et sur les serres.

         
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Bernard a prévu un étambrai ouvert pour son mât. Il a aussi entaillé le haut des membrures pour y insérer un petit plat-bord, ou une serre.

 

Le puits de dérive est collé, ainsi que les membrures. Si Bernard a prévu de vernir l'intérieur de son Doris 17, cela va donner de jolis tons clairs de bois massif en réponse à l'okoumé du contreplaqué.

 

Bernard a créé des compartiments étanches avant et arrière similaires à ceux que j'avais installés dans mon Doris 17, en utilisant la membrure avant rehaussée en cloison, et en avançant et rehaussant la membrure arrière..

         
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Patrice m'envoie des images du magnifique Shearwater 17 qu'il vient de lancer. Patrice est un cas un peu particulier : ce n'est pas un client Arwen Marine, car il vit au Québec, mais nous avons été en contact car il avait des doutes sur sa traduction du manuel américain, ainsi que des soucis avec son époxy.

 

La structure métallique du pont visible derrière Patrice et son Shearwater 17 suffirait à montrer que cette photo n'est pas française. Cette structure s'appelle en anglais "cantilevered truss", ce qui pourrait se traduire "poutre en porte à faux" (nettement moins poétique). Jolie lumière d'automne pour un joli kayak. Merci Patrice !

 

Le "sujet" tourné par l'équipe de France 3 le 21 février 2011 est visible en ligne sur YouTube.

         
    Nautic 2011    
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Je serai au salon nautique de Paris du 3 au 11 décembre prochain, stand G/H 104, dans l'espace Tradition.

 

 

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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