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Images des activités en cours à l'atelier

18 janvier 2015

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J'ouvre ces premières "nouvelles" de l'année avec un slogan que vous avez vu partout ces derniers temps... Comme beaucoup, beaucoup de monde en France et dans le monde, je me suis senti très choqué et concerné par ce qui s'est passé le 7 janvier et les jours suivants.

 

Mais une semaine après la grande manifestation de soutien à Charlie Hebdo (à laquelle je participais dans notre bonne ville de Compiègne, photo ci-dessus), je dois tout de même dire que suis perplexe sur la suite des évènements du 7 janvier.

Aujourd'hui, Charlie Hebdo ne s'adresse plus seulement à un public national partageant un consensus sur des valeurs communes de liberté conquises au long d'un long processus historique. La présence dans notre pays d'immigrants récents d'une part, et la globalisation de l'information d'autre part, font que Charlie s'adresse aussi aujourd'hui à tout plein de gens pour qui il n'est simplement pas envisageable de se moquer de certaines choses comme les croyances et les cultures.

 

Mais fermons cette cruelle paranthèse dans nos préoccupations habituellement plus légères... Un peu auparavant, j'avais fait l'habituel résumé de cette année passée chez Arwen Marine, que je vous livre en douze images et quelques commentaires sur les Temps Forts 2014. Avec le recul, cette septième année d'Arwen Marine fut une bonne année, avec tout plein de jolis bateaux nouveaux et de belles rencontres. Gageons que l'ombre sur celle qui s'ouvre ne nous empêchera pas d'apprécier ceux qu'elle apporte, avec la promesse de belles navigations au printemps (voyez l'agenda).

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Hervé a été beaucoup plus productif que moi pendant la période des fêtes de fin d'année. Il m'a envoyé tout plein d'images de la construction de son Silmaril qui a démarré sur les chapeaux de roue et continue à avancer un peu plus lentement depuis la fin des vacances. Je continuerai à mettre à jour la page consacrée à son Silmaril au fur et à mesure que je reçois ses images.

 

De mon coté, après presque un mois d'interruption de mes "nouvelles", je me suis remis à la construction du Skerry Raid, que j'avais suspendue pour me consacrer au PassageMaker de Thierry et Catherine. Rappelez-vous, j'avais décidé de rendre définitive la cloison temporaire afin de mieux tenir le puits de dérive, et donc fait des découpes d'allègement dans sa partie basse, et une découpe pour un banc transversal sur le dessus.

 

J'ai ensuite découpé le banc transversal, séparé les deux demies cloisons et les ai collées sous le banc.

         
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Essayage à sec (sans colle) du banc et de la cloison. Comme je le disais en montrant les découpes, il est encore tout à fait possible de dormir au fond du bateau, si on le souhaite.

 

J'ai ensuite fait les joints-congés entre l'intérieur du bordage et l'ensemble cloison-banc, qui est vissé-collé en travers du puits de dérive, et on voit les deux tampons qui cacheront les vis. On aperçoit aussi le barrot en sapin que j'ai vissé-collé sur la face avant du puits, qui viendra renforcer la tenue du puits sur l'avant et sera invisible sous la partie avant du pontage.

 

Il n'y aura plus qu'à araser les tampons quand l'époxy aura durci. J'ai fait quatre trous à travers le banc de part et d'autre du puits de dérive, car on a toujours tout un tas de choses à amarrer à bord d'un bateau de randonnée. Il y a également deux trous à travers le banc le long du bordé de chaque côté.

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Gros plan sur la liaison entre le barrot et le haut du puits de dérive. Deux vis inox de 5x50 renforcent le collage du barrot sur la face avant du puits, et les deux équerres visibles ici vont être aussi vissées-collées sur la face arrère du barrot afin de renforcer cette fixation.

 

Les équerres (constituées de deux épaisseurs de contreplaqué de 9 mm) sont juste vissées pour le montage à blanc, je vais maintenant tout démonter, encoller et remonter en définitif. J'ai prévu de "scalper" le puits de dérive, c'est à dire de couper la partie qui dépasse au-dessus des équerres et ne sert à rien.

 

Et voilà ce que cela donne après collage. J'ai aussi tamponné les quatre vis des équerres.

         
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J'aurais normalement dû intercaler des courbes horizontales aux extrémités de mon barrot afin de répartir les efforts sur le bordage, mais ce rôle sera rempli par le pontage qui couvrira le barrot et auquel il sera vissé-collé sur toute sa largeur.

 

J'ai ensuite retourné le Skerry Raid en m'aidant d'une boucle de cordage accrochée aux solives afin de terminer les joints-congés de fixation de l'ensemble cloison-banc.

 

On voit très bien la différence entre les joints-congés "frais" du côté du puits de dérive et celui déjà durci et poncé qui lie le banc à la cloison. On aperçoit aussi les joints-congés du dessous de l'équerre bâbord. Demain, je remets le Skerry Raid à l'endroit et je commence à m'occuper de le ponter.

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Freddy nous envoie de Belgique les quatre photos suivantes de la construction d'un Doris 17. Un groupe d'amis construit un premier bateau afin de se faire la main et prévoit d'impliquer ensuite des jeunes dans la construction de plusieurs autres exemplaires afin d'impulser un retour à la navigation simple à la voile et à l'aviron. © Fr. Philips 

 

Réalisation des joints intérieurs. © Fr. Philips 

 

Réalisation des joints intérieurs. © Fr. Philips 

         
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Chauffage sous "tente" pour activer le durcissement de l'époxy.

 

Au hasard de mes lectures récentes, je suis tombé dans un numéro du Chasse-Marée sur cette photo de quelqu'un que vous reconnaitrez tous facilement, car il n'a presque pas changé, vingt-quatre ans plus tard ! J'ajoute juste pour vous aider à deviner que ses initiales sont G.J. et qu'il écrit toujours dans la revue.
Par ailleurs, il est intéressant de noter qu'à cette époque (décembre 1990), le kit "aviron" du Doryplume diffusé par le Chasse-Marée coûtait 8700,00 francs TTC franco, soit 1965,95 € selon le convertisseur francs-euros de l'INSEE qui tient compte de l'inflation. On est à moins de 2.7% d'écart avec le prix actuel du kit du Skerry : 2020,00 € TTC franco (1895,00 € pour le kit plus 125,00 € pour les avirons, qui étaient livrés avec le Doryplume).

 

Pendant qu'on est dans la revue de presse, le numéro 242 de WoodenBoat (Janvier-Février 2015) présente les travaux de l'architecte britannique Nigel Irens (bien connu pour ses trimarans de course) sur les bateaux à moteur à faible déplacement pour la longueur (LDL, pour Low Displacement to Length ratio). On y lit notamment que la vitesse critique, ou vitesse théorique ou encore vitesse de coque, calculée à partir de la longueur de flottaison (v=1.34 x √lfl, où v est la vitesse de coque en noeuds et lfl est la longueur de flottaison en pieds) n'est qu'une formule approximative et n'a rien à voir avec des constantes "dures" comme la vitesse de la lumière. Pour situer les choses, un Skerry avec une longueur de flottaison de 12 pieds a une vitesse de coque de 4.64 noeuds. Nigel Irens a montré (ce que l'on savait tout de même un peu déjà) qu'un bateau léger, long et fin peut aller facilement deux fois plus vite que sa vitesse de coque sans planer, à condition de "soigner" le plan de forme. Son bateau personnel, Greta, visible ci-dessus, atteint 13 noeuds avec un diesel inboard de 13.5 cv. On est peu de chose, tout de même !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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