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Images des activités en cours à l'atelier

25 janvier 2015

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Suite de la construction du Skerry Raid. J'avais annoncé la semaine dernière que j'allais scalper le puits de dérive, et c'est fait...

 

Un petit coup de ponceuse pour nettoyer la surface et voilà !

 

Je refais un essayage avec la moitié du pont afin de visualiser le futur cockpit.

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Je colle les deux moitiés des parties avant et arrière du pont : une simple bande de fibre de verre saturée d'époxy sur la face inférieure. Une structure centrale sera ensuite collée sur la face supérieure. Le collage sur la règle en alu blanche est expliqué un peu plus bas.

 

J'ai décidé d'ajouter un coffre de 33 cm de longueur (ou profondeur) à l'arrière du cockpit. Sa cloison avant fait 275 mm de hauteur. Son volume sera de 85 litres, qui s'ajoutent à celui des caissons étanches avant et arrière, que je n'ai pas encore calculé. Surtout, ces 85 litres prennent la place de l'eau qui serait à écoper suite à un chavirage, ce qui est donc très intéressant.

 

Ce coffre sera muni d'un panneau étanche à charnière à ouverture de 30 cm par 20 cm afin d'y ranger notamment l'appareil photo, que j'aime bien avoir sous la main mais qui ne peut pas trainer au fond du cockpit. La longueur restante du cockpit "ouvert" est de 209 cm, ce qui permet toujours de dormir dans le bateau, sauf pour les plus grands basketteurs (Tony Parker ne fait que 1.88 m, c'est bon pour lui).

         
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J'ai aussi collé un gousset sur l'intérieur de la cloison avant et mis en place ces deux élongis en sapelli qui reprendront les efforts de l'étambrai, car il me paraissait trop dommage de ne pas profiter de la proximité du barrot de l'avant du puits de dérive.

 

On s'étonne que cette construction n'avance pas vite : voici la fabrication de pontet d'ancrage pour l'intérieur du cockpit, un bon petit bouffe-temps ! J'ai commencé par coller deux bandes de contreplaqué de 9 mm l'une sur l'autre afin d'obtenir une épaisseur suffisante, puis j'ai tracé les découpes extérieures et les centre de trous de 26 mm de diamètre. J'ai découpé à la scie sauteuse puis percé sur la perceuse à colonne.

 

Puis j'ai donné un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond afin d'arrondir toutes les arêtes. On voit d'ailleurs que j'ai oublié une "vague" à droite en bas.

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Puis j'ai scié dans la longueur afin de détacher les dix pontets que voilà (20 mm de hauteur par 90 mm de longueur, avec un trou de 10 mm de hauteur maximum). Un petit ponçage de finition et c'est prêt.

 

J'ai ensuite utilisé les vestiges pour tracer et découper six pontets d'angle pour l'avant du cockpit, visibles sur l'image suivante. Ces petits pontets sont vissés par l'intérieur du compartiment avant d'un coté, et par l'extérieur du bordage de l'autre. Il sont juste montés à sec mais seront ensuite collés à l'époxy. Les têtes des vis inox seront toutes scellées dans l'époxy afin de rétablir l'étanchéité.

 

Voilà ce qui s'appelle une photo-souvenir : je l'ai faite pour me rappeler que j'ai percé pour fixer un pontet en bronze en bas de la face avant du puits de dérive, qui sera bientôt presque invisible (et surtout peu accessible) sous le pont avant. Les pontets près de la perceuse ne sont pas encore fixés, je n'ai pas encore décidé de leur implantation.

         
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Cette image pourrait s'intituler "Le vilain petit canard" : j'ai passé tous mes pontets à l'époxy sauf un que j'avais oublié dans l'image précédente... J'ai déjà remonté et vissé-collé ceux de la cloison avant.

 

Les voici en place, avec de petits joints-congés autour de chaque collage (rappelez-vous : bouffe-temps...) Et j'ai collé les élongis de renfort d'étambrai. Tous ces pontets serviront à fixer aussi bien les bidons de ballast liquide (à chaque fois que j'écris ces mots, je pense à "Bretzel liquide !", expression favorite du Concombre Masqué, dont nous reparlerons à une autre occasion), que des réserves de flottabilité gonflables que le matériel de randonnée, ou encore le chariot de mise à l'eau et le raton laveur, le tout entre la cloison avant et le banc du puits de dérive. L'arrière du cockpit, entre le banc et le coffre arrière, doit rester libre afin que le barreur puisse manoeuvrer rapidement.

 

J'ai aussi collé le coffre arrière, qui fera également un siège confortable pour barrer au vent arrière dans la brise. De plus, la cloison avancée sera juste au bon endroit pour se caler les pieds pour ramer. Je verrai après les premiers essais s'il y a lieu d'ajouter des palettes à 45° pour la position des pieds. Ce coffre "coûte" presque 5 kg de surcroit de poids au bateau avec sa trappe (1 kg à elle seule), mais je pense qu'il les vaut bien, comme disait Jane Fonda.

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J'ai fixé à sec (sans colle) quatre de mes pontets longs sur le bordage, chacun avec deux vis par l'extérieur. Après plusieurs semaines de réflexions et d'apres débats internes, je décide d'en rester là : ces pontets sont très beaux et ajoutent une certaine touche d'élégance à ce Skerry Raid, mais je crois que ça va suffire. Il m'en restera donc six à utiliser à d'autres endroits du bateau.

 

Si j'en utilise si peu, c'est que j'ai aussi fait quatre trous supplémentaires dans le bas de la cloison centrale (dont voici les deux de bâbord), qui complètent donc les points de fixation dans la partie avant du cockpit. Je fixerai quelques autres pontets sur la face inférieure du pont le moment venu, et je pense en ajouter aussi un en bas de la face arrière du puits de dérive, en miroir de celui de la photo souvenir.

 

J'ai ensuite fait des retouches d'époxy sur les renforts d'étambrai et sur le haut du puits de dérive.

         
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Gros plan sur les pontets tribord après démontage, encollage, remontage et confection de petits joints-congés autour de leur base.  

 

J'ai ajouté des "cornes" à la cloison du coffre arrière afin de soutenir la partie arrière des plat-bords, et j'ai passé une couche d'époxy sur le dessus du coffre. On voit aussi que j'ai encore refait deux pontets d'angle que j'ai ajoutés en bas de la cloison du coffre. J'ajouterai d'autres courbes verticales entre la cloison arrière et la cloison centrale, car le barreur sera souvent assis sur le plat-bord pour faire du rappel.

 

Les deux élongis en sapelli reprendront les contraintes du mât en latéral. L'étambrai lui-même sera vissé-collé par-dessus avec le pont.

         
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Gros plan sur les pontets de la cloison arrière. Ils sont fixés avec de longues vis inox en plus du collage époxy, car je risque de tirer bien fort dessus si j'installe des sangles de rappel (je déciderai après les premiers essais de l'aménagement de la partie arrière du cockpit).

 

Vue générale du coffre arrière, dont le couvercle a aussi reçu une couche d'époxy.  Pour répondre à une question qui m'a été posée à propos des gros trous dans les "cornes" des cloisons, non ils n'ont pas de fonction spécifique, à part alléger les pièces, et accessoirement permettre de nouer une amarre de sécurité pour un accessoire.

 

Yes, I have seen the light ! Ce vendredi 23 janvier de notre Seigneur, le soleil nous est revenu ! Et je peux enfin sortir pour poncer dans la lumière... Bon, c'est vrai qu'il fait -1°C, mais je peux enfin revoir les couleurs. Pour ceux qui se demandent, le lien pointe vers un extrait du film "The Blues Brothers" de John Landis (1980), et c'est James Brown qui officie, avec le très regretté John Belushi en Jake et Dan Aykroyd en Elwood. Dans les scènes de pousuite du film, La Bluesmobile, une vraie voiture de police réformée, est réellement conduite à 190 km/h sous les voies du métro "L" de Chicago, et au total 103 voitures sont détruites dans le film, un record pour l'époque. Ce film a été recommandé en 2010 par le journal du Vatican 'L'Osservatore Romano' comme "classique catholique". Et en plus vous avez les sous-titres en finlandais (?) dans cet extrait, bande de petits veinards ! Si vous n'allez pas le (re)voir ce soir, vous êtes sans espoir...

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Gandalf et Silmaril se réjouissent comme moi du retour du soleil en compagnie du petit nouveau ! Les saucisses blanches à l'avant du Silmaril sont des flottabilités d'Optimist que j'ai gonflées pour visualiser leur volume afin de positionner les pontets du Skerry Raid, au cas où je veuille en embarquer. La flottabilité des caissons étanches est largement suffisante mais il peut être intéressant d'avoir deux ou quatre de ces tubes à l'avant du cockpit afin de réduire le volume d'eau embarquée, et donc à écoper, le cas échéant. A raison de 70 litres par tube (gonflé à bloc), ça joue. Ces tubes coûtent moins de 10 euros pièce et on peut les avoir dans un caisson, dégonflés avec une pompe, ça ne prend peu de place et de poids, et on ne les gonfle que si le temps est musclé et si le volume n'est pas occupé par des sacs étanches, qui ont un peu la même fonction, en plus de stocker du bazar au sec.

 

Les aménagements intérieurs sont terminés, et je vais enfin pouvoir passer la dernière couche d'époxy sur tout l'intérieur. J'ajouterai encore quelques courbes de support des plat-bords après avoir collé le pont, mais l'essentiel est fait.

 

Une dernière photo après le ponçage et le dépoussièrage à l'aspirateur et au chiffon humide, avant de rentrer le Skerry Raid pour le chauffer avant de passer la couche d'époxy.

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Le petit coffre de cockpit sera très pratique pour ranger ce qui doit rester à portée de main mais au sec, en particulier mon appareil photo. Il est en effet hors de question de devoir ouvrir et fermer la trappe ovale du compartiment arrière à chaque photo, elle trop loin et c'est trop risqué. La trappe du petit coffre sera à portée de main du barreur assis au fond ou sur le plat-bord. De plus, sa trappe rectangulaire grise visible plus haut est très pratique car elle se ferme et se vérouille à l'aide d'un seul loquet, et se manoeuvre donc d'une seule main (et vite).

 

Tous ces pontets donneront suffisamment de choix de points et d'angles de tire pour amarrer les sacs étanches avec le matériel de camping, les flottabilités gonflables, les bidons de ballast, la chariot de mise à l'eau, le barbecue, etc.

 

Je devrai encore poncer cette dernière couche, très fin, avant de faire le vernis. Je poncerai bien sûr avant de ponter, et je me demande si je ne vais pas aussi faire le vernis avant de ponter, pendant que j'ai facilement accès à toute la surface intérieure.

         
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Le lendemain, je fais cette photo d'un "refus" d'époxy sur l'arrière du bordé 1 bâbord. Ces refus, encore appelés "fish eyes" par les anglo-saxons (car ils sont souvent bien ronds et font penser à des yeux de poisson), sont très frustrants, particulièrement parce qu'on ne sait pas bien les expliquer ni donc les prévenir. Ils sont causés par des "contaminants" de surface, mais j'ai un peu de mal à comprendre dans ce cas précis, car j'ai poncé, dépoussiéré et même rincé cette surface juste avant cette couche d'époxy. L'aspect "peau d'orange" est normal, causé par le rouleau, de même que les petites piques, causées par la présence de fibres abandonnées par le manchon du rouleau. Tout cela sera éliminé (ou très réduit) par le prochain ponçage.

 

Si vous avez de bons yeux, vous pouvez voir un autre refus (en double tache) juste au-dessus à gauche du reflet de lumière du bas du bordé 1 bâbord. J'ai ensuite passé un bon petit moment à réfléchir à des petits sièges latéraux qui ne soient pas des banquettes, mais permettent de s'assoir au fond sans se trouver assis dans l'eau (le terme de mouille-cul qui décrit ces petits bateaux contient une forte part de vérité...) Je décide d'attendre que le pont soit en place pour revenir sur ce problème important !

 

Je suspends le Skerry Raid à mon dynamomètre pour le peser (vous ai-je déjà raconté que ce dynamomètre est un cadeau de Gérard ?) Verdict : 45.5 kg tel quel. Il manque encore tout le pontage et l'aileron, de même que la stratification extérieure, qui ne couvrira que la sole et les bordés 1.

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J'ai passé la patte d'oie qui tient le Skerry Raid au dynamomètre dans les deux pontets arrière...

 

Et dans les deux pontets supérieurs de l'avant afin de les tester, bien que je ne fusse pas inquiet, mais en fait ça m'amusait de les utiliser. Et mille points pour avoir placé un imparfait du subjonctif !

 

J'avais pesé ensemble tous les éléments de pontage au début de la construction et obtenu 12.5 kg. En ajoutant les deux trappes ovales des caissons avant et arrière, l'époxy, les courbes verticales des plat-bords et la fibre de verre, on va arriver autour de 15.5 kg pour le pont et 2 kg pour l'aileron et la stratification extérieure, plus 2 kg pour la trappe du coffre arrière et l'accastillage fixe, et donc le poids total de la coque nue du Skerry Raid sera en principe de 65 kg, soit 20 kg de plus que le Skerry standard et 6 kg de plus qu'un Laser. A suivre.

         
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Didier, skipper du fameux Skerry "Chasse-Marée" nous envoie les 11 images qui suivent. Je suis un peu en retard pour les publier, mais celle-ci est un bon rappel : Didier a écrit CHARLIE en pavillons, mais il m'écrit qu'il a mis un B à la place du R (allez, combien d'entre vous avaient vu l'erreur ?) Je suis d'ailleurs de plus en plus dubitatif sur notre "réponse nationale" deux semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, et je me demande de plus en plus ce qu'il en restera, à part un spectaculaire rebond de popularité de notre président trop ordinaire. Mais bon, pas de polémique !

 

La suite des photos de Didier est extrêmement intéressante car il se construit un Expedition Wherry modifié suite à l'expérience qu'il a acquise avec Jean-David au cours de Sail Caledonia au printemps dernier, et en vue de participer au Challenge Naviguer Léger du Chasse-Marée, en juin prochain. L'Expedition Wherry est un bateau d'aviron normalement dépourvu de gréement, et Didier a prévu d'en ajouter un qu'il sait qu'il n'utilisera pas au près. En effet, une des leçons de Sail Caledonia pour Didier est qu'il va plus vite contre le vent à l'aviron qu'en tirant des bords. L'Expedition Wherry est conçu pour utiliser le portant à coulisse Piantedosi, mais Didier va installer un système de son crû, également avec une coulisse.

 

Autre modification importante : Didier a augmenté le franc-bord du wherry afin de lui donner plus de volume.

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Didier en plein collage : il injecte l'époxy chargée dans les joints entre les panneaux de coque, préalablement assemblés par des sutures en fil de cuivre.

 

Didier a rassemblé les sutures coupées et extraites après le premier collage, ainsi que ses outils : perceuse sans fil (!) et pince chirurgicale (à ne pas oublier dans le ventre des patients, qui objectent de plus en plus à ce genre de choses).

 

Vue vers la proue au moment du second collage : le premier collage est fait par l'extérieur, et le second par l'intérieur de la coque. La cloison au premeir plan est celle de l'arrière du cockpit, qui le sépare du grand compartiment étanche de l'arrière. La bande de fibre de verre vient renforcer le collage : elle sera totalement saturée de résine époxy et ainsi liée au contreplaqué de part et d'autre du joint-congé d'époxy chargée.

         
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Vue d'ensemble depuis l'arrière. L'architecte de l'Expedition Wherry, John C. Harris, explique que pour optimiser la vitesse sur eau plate, les formes arrières devraient être plus porteuses, mais le pincement que l'on voit ici dans les sections concaves du bas du tableau donne une meilleure vitesse dans le clapot, en combinaison avec un pincement similaire des formes avant.

 

Cette photo date du début janvier, et elle montre le premier essai du wherry de Didier, qui pagaie à l'aide d'un aviron d'annexe. Le wherry est encore dépourvu de son pontage. C'est amusant comme il suggère une maquette géante...

 

Sur cette seconde photo, Didier a embarqué les 2 bidons de ballast liquide de son Skerry, et on voit que la coque, chargée à 125 kg, s'est bien enfoncée. Notamment la ligne de flottaison inclut maintenant l'élancement arrière visible sur l'image précédente.

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Retour au chaud pour la suite des opérations : les planchers sont en place. Notez que seule la courte longueur du fond du cockpit est ouverte sur le bordage, tout le reste participe aux réserves de flottabilité. Notez également l'élégant banc d'étambrai transversal et l'ouverture du puits de dérive.

 

Même étape vue de l'arrière. Sur l'Expedition Wherry standard, dépourvu de gréement, la cloison qui ferme le compartiment étanche avant se trouve à la place du banc d'étambrai. Didier utilisera l'espace ouvert sous le pontage pour y ranger les sacs étanches avec le micro-ondes, la friteuse et le raton-laveur.

 

La suite de mes (re)lectures d'hiver m'a permis de relire l'essai du Taillevent, dessiné par Nicolas Pluet pour le concours de plans de 1990 du Chasse-Marée, et construit à seulement 6 exemplaires par les Charpentiers Réunis. Il est magnifique et l'essai parait très concluant, et le propriétaire du Taillevent qui a mis en ligne son blog semble tout aussi satisfait de son bateau. Il fait 7.25 m de long, 2.00 m au bau maximum, 0.67 m de creux, 0.50m de tirant d'eau dérive haute et 1.40 m dérive basse (il est pourvu d'une quille longue peu profonde). Il porte 32 m2 de toile (21.60 m2 pour la misaine et 10.40 pour le tapecul) pour un poids coque seule de 430 kg et 560 kg armé, ce qui reste très modéré pour un bateau de cette taille. Il est construit en CP de 10 mm avec un bouchain en petites lattes. Quel dommage qu'on n'en voie pas plus. Le chantier le proposait "barre en main" pour 85000.00 francs fin 1990, soit 19207,58 euros selon le convertisseur francs-euros de l'INSEE qui tient compte de l'inflation.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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