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Images des activités en cours à l'atelier

1er juin 2015

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Voilà plus d'un mois (depuis le 20 avril) que vous n'avez plus vu de photos de l'atelier, il n'y avait plus que des images de navigation dans les "Nouvelles", quel scandaal, comme aimait dire le grand poète Georges Marchais ! Voici donc un petit flashback de ce qui s'est passé entretemps à Clairoix, en plus des toutes dernières nouvelles. Cette première image montre la finition du Skerry Raid, que j'ai menée en parallèle de la construction de la barquette marseillaise, sur laquelle je viens de franchir ce samedi une étape décisive avec l'aide de Ronan et de Loïc, comme vous verrez plus bas. Il y a aussi quantité de nouvelles de clients contructeurs et même de chez CLC !

 

Sur la barquette, que voici posée à 90°, j'ai "nettoyé" et refait tous les joints intérieurs entre les virures, et fait des joints congés à tous les points de contact de la structure et du bordage.

 

On voit ici le collage des lattes sur les deux faces principales du mât du Skerry Raid, qui fera 4.40 m de hauteur. J'allais écrire longueur, mais cela me rappelle une anectode sur la différence entre les ouvriers et les ingénieurs. Un groupe d'ingénieurs voulant mesurer la hauteur d'un mât tente chacun à son tour de grimper en haut de celui-ci afin de positionner l'extrémité d'un décamètre-ruban. Le mât est fin et glissant, et chacun échoue dans ses tentatives. Un ouvrier qui les observait depuis un moment arrive, déplante le mât, le couche à terre, et fait la mesure. Il la leur donne, replante le mât et va son chemin. Les ingénieurs secouent la tête et disent : "Ce n'est pas la longueur que l'on veut mesurer, mais la hauteur"...

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Encollage des deux faces principales du mât. On voit aussi les deux faces secondaires, dépourvues de lattes, mais également badigeonnées d'époxy. L'objet des lattes de 13x13 mm, outre de contribuer à la solidité de l'ensemble, est de doubler la surface de collage sur les 4 arêtes du mât, car les 4 faces ne font que 13 mm d'épaisseur, et les arêtes seront arrondies lors de la finition du mât, ce qui réduira les collages en même temps que les arêtes.

 

Collage des 4 faces du mât. On aperçoit au premier plan l'ensemble fausse étrave-fausse quille-faux étambot de la barquette, prêt à boulonner-coller en place.

 

Gros plan sur le pied du mât en cours de collage. Il manque encore le "bouchon" qui le rendra étanche. La tête est pleine sur 40 cm afin de pouvoir percer pour le passage de la drisse. On aperçoit en bas de l'image la barre, également en cours de collage.

         
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J'ai renoncé à utiliser ce magnifique support de coulisse sur le Skerry Raid, car les essais ont montré que sa hauteur, celle des rails et surtout celle de la coulisse elle-même, mettaient la position de nage trop en hauteur par rapport aux dames de nage. Je ne ramerai donc pas avec mes pieds pour le Challenge Naviguer Léger (mais comme un pied, peut-être !)

 

Voici le mât du Skerry Raid à gauche et celui du Silmaril côte à côte. Celui du Silmaril mesure 5 m (de hauteur?), soit 60 cm de plus que celui du Skerry Raid. On voit aussi que ce dernier n'est pas encore verni.

 

Cette photo du 23 avril montre les derniers préparatifs du Skerry Raid en vue de son lancement à l'occasion du Rassemblement Arwen Marine au Lac d'Orient, qui commence le lendemain.

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Essayage de la misaine du Silmaril, car je n'ai pas eu le temps de fabriquer la bôme et la vergue pour la voile commandée chez Rochard pour le Skerry Raid : je ferai donc ces premiers essais avec cette voile d'emprunt. Je suis obligé de prendre un ris car la différence de hauteur (longueur?) des mâts équivaut à celle de la première bande de ris.

 

Je peux vous fournir cette remorque pour votre Skerry, Silmaril ou tout autre bateau de taille similaire (3.5 m à 5 m de long) pesant jusqu'à 220 kg. Voici quelques images de réglages de ce modèle que j'avais faites à l'attention de Jacques. A mon avis, son rapport qualité/prix est difficile à battre !

 

Et ça y est ! L'ensemble fausse étrave-fausse quille-faux étambot est boulonné-collé sur la barquette, plus qu'à faire les joints de la râblure. La rêgle en alu assure que la partie la plus longue de la fausse quille reste rectiligne pendant le collage. Nous avons utilisé un de mes deux palans avec une patte d'oie pour lever et présenter l'ensemble sur la coque retournée, après avoir percé pour les tire-fonds de fixation et grassement encollé la surface de contact à l'époxy chargée.

         
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Les joints sont faits, rien ne va plus ! Oups, la roulette, c'est au casino, ici au contraire tout va bien, nous sommes en train de passer une phase majeure de la construction de la barquette...

 

La barquette vient de prendre 50 kg d'un seul coup ! L'intervention de McGyver a été déterminante pour faire de cette opération un succès ! Comme à chaque fois, je me trouve très démuni devant les défis du concret et j'ai du mal à conceptualiser la démarche qui conduit à effectuer des changements importants sur les objets qui m'entourent... Complexe d'intellectuel ? Grosse tare psychologique ?

 

Nous venons de franchir l'étape la plus importante depuis le début du chantier. Le montage de la structure sur le mannequin, puis la pose du bordage sont aussi des opérations importantes, mais elles interviennent de façon progressive, alors que la pose de l'ensemble fausse étrave-fausse quille-faux étambot se fait en une seule session : blam ! Notez que l'on voit sur cette image quatre des trous que nous avons percés pour fixer une partie des tire-fonds par l'extérieur.

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Le lendemain, après un petit ponçage sur l'époxy des joints, je mets en place les bandes de fibre de verre qui renforcent ce joint, en plus des 12 tire-fonds inox de 100 mm.

 

Les oeuvres vives ont bien changé d'aspect !

 

J'enchaine en collant les "ventrières", ces petites fausse-quilles de bouchain.

         
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Quatrième couche d'époxy pour le bordage, seconde pour les fausses-quilles.

 

Je fais cette photo pour le plaisir, rien que pour l'esthétique !

 

Je fais le second collage des espars (bôme et vergue) du Skerry Raid. Je les ai dimensionnés au minimum (38 mm par 42 mm, et l'épaisseur des faces est de 13 mm pour le dessus-dessous et 9 mm pour les cotés. Leur test durant la Semaine du Golfe montrera que si la vergue est adéquate, la bôme est nettement trop faible pour encaisser la tension du palan d'amure.

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J'ai reponcé les joints des virures en vue de la dernière couche d'époxy sur la surface intérieure.

 

Que voici. J'ai passé deux couches "mouillé sur mouillé" sur toutes les parois du ballast pour augmenter l'épaisseur d'époxy et ainsi mieux garantir l'étanchéité de la surface.

 

Choc visuel entre la barquette et le Skerry Raid !

         
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Je crée cette nouvelle pièce qui remplace la 4e et dernière couche du pied de mât afin de remonter les deux trappes de visite du ballast, destinées à donner accès aux deux nables de remplissage-vidange du réservoir. Il y a deux emplantures, ce qui permet de faire varier la quête du mât et ainsi avancer ou reculer le centre de voilure de la voile latine (la mestre), en fonction de la présence ou non du foc (pardon, de la polacre)

 

J'ai peint toute la surface intérieure du bordage en blanc et je viens de percer les trois trous des nables. Celui de gauche servira à vidanger le bateau lors de son nettoyage (sur la remorque), et les deux autres serviront à remplir-vider le ballast.

 

Voila ce que cela donne sur l'extérieur avant le collage des nables (les trous font 26 mm de diamètre).

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Encore un ponçage ! Je constate à mon grand dam que les 4 couches d'époxy sur la fibre de verre laissent encore deviner la texture du tissu de verre. Du coup, je termine le ponçage et je repasse deux nouvelles couches d'époxy "mouillé sur mouillé" afin d'augmenter l'épaisseur et faire disparaitre le relief parasite.

 

Dont acte.

 

Et le dernier ponçage...

         
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Et je passe la première couche de peinture blanche. On voit très bien les différences d'opacité de la surface. Je passerai en tout 4 couches de peinture PU bi-composant.

 

Premier collage de l'ensemble du pied de mât et du support des trappes du ballast.

 

J'ai cintré et percé-fraisé les trois bandes-molles, puis je les fixe à l'aide de vis en laiton et de mastic-colle. Le bande-molle principale est un plat en bronze de 3 mm d'épaisseur et de 30 mm de large. Celles des ventrières sont en profil de laiton demi-ovale de 5 mm d'épaisseur maximum et de 16 mm de large.

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Et ce samedi, c'est le retournement de la coque !!! Nous venons de faire pivoter la coque, toujours attachée au mannequin, et l'avons posée au sol, protégée par des coussins afin de ne pas abîmer la peinture.

 

Ronan (en pull clair) et Loïc sont venus me prêter main-forte avec leurs neurones et leurs myocytes (allez, sortez votre dictionnaire !) afin de réaliser cette opération qui me tient éveillé depuis plusieurs semaines (j'exagère à peine). Comme je l'expliquais pour la pose de la fausse-quille, je suis très intimidé par l'ampleur apparente de certaines opérations...

 

Nous avons défait les fixations du mannequin et l'avons soulevé et posé à coté de la coque. A posteriori, c'est cette opération qui aura été la plus musculaire !

         
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La prochaine étape est de soulever la coque afin de la reposer sur la remorque de route. Je pensais la poser sur un ber, mais la livraison de la remorque quelques jours avant l'opération m'a fait changer d'idée.

 

Je profite d'une pause pour faire quelques images.

 

Une fois librérée du mannequin, la coque est nettement plus légère, et nous la soulevons sans difficulté afin de la jucher à 55 cm de hauteur, ce qui nous permettra de glisser la remorque dessous. Les cales nous permettent de la (et de nous) reposer pour présenter la remorque.

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Les élingues sécurisent la coque et la tiennent verticale, alors que l'essentiel du poids repose sur les deux piles de cales.

 

Et voilà ! L'opération a été accomplie en deux heures sans incident notable, dégat ni blessure...

 

Samedi après-midi, nous faisons avec Paul un essai du Silmaril à Jablines, et il confirme sa décision de me le prendre ! Mes enfants, quelle journée !

         
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Comme annoncé au début de ces "Nouvelles", j'ai reçu tout plein de superbes images de la part de clients constructeurs, à commencer par celle-ci et la suivante qui me sont envoyées par Daniel, qui vient de construire un superbe Wood Duck 12 en un temps record ! Voici le baptème...

 

Et voici Daniel !

 

Dominique a terminé son Skerry "Naïma" juste à temps pour la Semaine du Golfe 2015, et je vous avais déja montré cette photo qu'il m'avait envoyée.

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Celle-ci est très intéressante pour ceux qui souhaitent peindre les oeuvres vives d'une teinte différente de celle des oeuvres mortes. Dominique utilise ce "porte crayon" de sa construction pour tracer la ligne de flottaison relevée sur les plans, après avoir calé le Skerry retourné de sorte que la ligne soit parfaitement horizontale, en longueur et en largeur. Attention, car ce travail doit être impeccable, il y a peu de choses plus moches qu'une ligne de fottaison mal tracée !

 

Et voila ce que cela donne : magnifique (notez les couleurs, qui sont celles choisies par Tabarly pour ses Pen Duick !) Dominique a ajouté le foc emprunté à son Doryplume à la misaine de 5.80 m2. Regardez bien les reportages sur la Semaine du Golfe 2015, on voit "Naïma" sur tout plein de photos !

 

Dominique a cabané et vécu à bord pendant toute la Semaine du Golfe, en utilisant le mât et les avirons pour la structure et la voile complétée par un bout de plastique comme abri : chapeau !

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Le Skerry "Naïma" cabané au Logeo.

 

Jean-Yves est l'un de mes premiers clients : il m'a acheté ce Sassafras 16 "barre en main" au printemps 2008 (7 ans déjà !) et l'a pourvu d'un joli gréement de sloop houari. Il cherche encore à mettre au point une bonne solution pour la ou les dérives...

 

Et Jean-Yves a participé cette année à la Vogalonga avec son Sassafras 16 et deux complices. On le voit traverser l'écran à 13 secondes dans le petit film que voici : https://www.youtube.com/watch?v=pwCM2gWIF_U

         
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Christian a construit ce superbe Shearwater Sport Hybride (pont latté sur coque contreplaqué).

 

Le voila terminé : magnifique ! La formule hybride permet de combiner la beauté du pont latté (la partie qui se voit le plus) avec la rapidité de construction de la coque en contreplaqué cousu-collé.

 

Non content de ce premier Shearwater Sport Hybride, Christian a récidivé et en a construit un second ! On voit ici la coque assemblée avec une partie des couples temporaires de construction du pontage, qui se construit sur le bateau en l'utilisant comme moule, puis est séparé, stratifié puis réassemblé.

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Et voila le second Shearwater Sport Hybride, avec un motif de pontage encore plus fouillé que le premier. Le motif est réalisé en créant une "marquetterie" grâce au différentes nuances de teinte des lattes fournies dans le kit.

 

Les deux kayaks sont enfin réunis sur cette photo du 17 mai dernier.

 

Et voilà une dernière image des deux Shearwaters Sport Hybrides : superbe !

         
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Le 7 mai 2015, Hervé a baptisé et lancé sur la Rance Agathe, le Silmaril qu'il a construit cet hiver. Denis (du Skerry Keleren) était là, et ils ont été rejoints par Didier avec son Skerry Chasse-Marée pour re-naviguer le lendemain. Ces deux journées font l'objet d'un reportage superbe à voir sur le site de Denis.

 

Les deux dernières images datent du 16 mai dernier et ce sont les premières images officielles du tout nouveau Southwester Dory de Chesapeake Light Craft, que je représente en France. C'est un Doris de Swampscott (à flancs arrondis, par opposition au Doris des Bancs) de 5.66 m de longueur par 1.57 m de bau pourvu d'un puits moteur, en plus de son gréement de 10 m2.

 

Le kit du Doris 19, qui sera le nom français du Southwester Dory, est d'ores et déjà disponible, il manque encore le manuel de construction, dont la rédaction est toujours très longue.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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