Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

3 juillet 2015

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Vous êtes nombreux à m'avoir écrit pour me dire combien vous me souteniez dans le difficile travail que j'ai choisi, et qui m'impose parfois des tâches d'une pénibilité inouie, comme ma récente participation au Challenge Naviguer Léger avec le Skerry Raid. Soyez remerciés de votre soutien, qui m'aide à tenir bon !

 

Puisqu'on parle de navigation, allez donc jeter un oeil aux photos de la Route du Sable 2015, onzième édition de cette très sympathique manifestation annuelle. Comme à son habitude, Ronan a fait de superbes images de cette remontée de l'Aulne maritime, qui a rassemblé plus de 70 bateaux cette année. Je n'ai pas pu y être cette fois-ci, mais j'y serai en 2016, les 18 et 19 juin !

 

Par contre, il est encore temps d'atteler la remorque de votre Skerry (ou autre bateau moins bien) pour foncer à "Entre et Mer" 2015 en baie de Morlaix, du jeudi 2 au dimanche 5 juillet. Je n'y serai pas non plus cette année (cette image est extraite de mon compte-rendu de l'édition de 2013) mais je me rattrapperai en 2017 !

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Retour à la barquette marseillaise : je prépare la pose du pont, qui sera vissé-collé à l'époxy. Je viens de mettre en place le cadre qui recevra la trappe d'accès au poste avant.

 

Essayage de la trappe : c'est bon ! Notez que la surface intérieure est peinte et/ou vernie, car jusqu'à présent, l'accès était facile, et cela va bientôt considérablement changer...

 

Mise en place des élongis d'hiloire, sur les cotés du cockpit.

         
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Et c'est parti ! Je viens de passer au rouleau une couche d'époxy sur la surface inférieure des deux moitiés du pont avant et d'encoller tous les chants sur lesquels elle reposera.

 

Et voilà la moitié bâbord en place !

 

J'enchaine avec la moitié tribord.

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J'utilise des poids pour presser dans la proue, cela évite de percer pour poser des vis.

 

A part les vis de bord qui sont vissées dans la serre bauquière, et seront cachées par le joint-congé entre le pont et le pavois, chaque vis est recouverte par un bouchon tronconique en okoumé. Il sera arasé au niveau du pont lorsque l'époxy aura durci. La teinte plus grise du contreplaqué montre les endroits où j'ai poncé (très fin) afin d'effacer les marques de positionnement des vis.

 

J'ai ajouté deux courbes de support pour un barrot additionnel sur le coté arrière du cockpit, car le porte-à-faux de près de 30 cm me faisait peur pour la tenue à long terme du pont, à un endroit où beaucoup de postérieurs se poseront (peut-être pesamment) durant la longue vie de la barquette...

         
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Collage de la doublante d'étambrai. J'ai mis beaucoup de vis temporaires en plus des deux grosses presses, car le bouge du pont impose un cintrage assez important de la pièce de contreplaqué de 12 mm, collée sous le pont.

 

Je colle des languettes sur les côtés, en vue du collage des parties latérales du pont, sur les côtés du cockpit. La languette est pressée par des vis temporaires pendant son collage (époxy, bien sûr), et je démonterai ces vis lorsque l'époxy aura durci, puis je boucherai ces trous de 4 mm à l'époxy chargée et repercerai en 8 mm afin de coller des bouchons d'okoumé qui seront à la fois moins visibles et plus élégants.

 

Traçage de la découpe du pont arrière pour le haut du moteur hors-bord électrique. On aperçoit au sol le gabarit en carton réalisé par Michel lors de sa visite, qui m'a servi de base pour le traçage sur le contreplaqué. Dans un second temps, j'ai tracé également la découpe prévue par François Vivier, et décidé de découper cette dernière, car elle me donnera un peu de marge pour placer des réglettes de support de la trappe qui obturera l'ouverture quand le moteur ne sera pas à poste. Mais ne le dites pas à Michel !

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Comme pour les deux moitiés avant, je fais un premier montage du pont arrière sans colle, juste avec les vis, afin de vérifier que tout est correct. Comme pour l'avant, les vis de pourtour dans la serre bauquière sont fraisées légèrement sous la surface mais ne seront pas tamponnées. Les vis prises dans les tasseaux du bord haut des couples sont des vis temporaires, contrairement à celles de l'avant, qui sont toutes définitives. Ces vis temporaires seront extraires, leur trou bouché et refait pour être finalement bouché par un bouchon, comme pour les languettes latérales à l'avant.

 

Après avoir démonté, j'encolle tous les chants. On voit sur cette photo qu'il me reste à encoller le dessus des serres bauquières et le bout tribord du chant du couple 2, à droite de l'image.

 

Et voilà le pont arrière collé-vissé en place.

         
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Essayage du pont latéral tribord. La pièce est tenue en place par des poids. Je viens d'utiliser le "trusquin" visible ici pour tracer la découpe à effectuer au droit de la face extérieure de la serre bauquière. Notez que les deux pointes de l'extrémité la plus proche de l'outil sont de la même profondeur. Après avoir fait la découpe, j'utiliserai son autre extrémité, où les pointes sont décalées, pour tracer la ligne sur laquelle je positionnerai les vis de pourtour.

 

Comme à l'avant, j'ai collé-vissé une languette pour recevoir l'extrémité arrière des parties latérales du pont.

 

Et ça y est, la barquette est pontée !

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La pose du pont est une nouvelle étape importante de la construction, que je pense maintenant terminer dans une semaine... Science-fiction ? On verra !

 

Cette vue de la jonction entre le pont arrière et la partie latérale tribord montre les deux types de vis utilisées : celles de gauches sont temporaires, donc montées sur cales et sont en acier ordinaire. Celles de droite sont définitives, et donc en inox A4, et donc fraisées très légèrement sous la surface afin d'être cachées dans le joint-congé du pavois. Notez que leur empreinte est différente, ce qui permet de les identifier en mplus de la couleur du métal et de leur longueur différente (on n'est jamais trop sûr). Sur le pourtour, je préfère avoir une fixation mécanique (les vis inox) en plus du collage à l'époxy, car en cas de collision, la déformation d'absorbtion du choc risque de casser le joint d'époxy.

 

Je m'offre un grand moment de solitude ce dimanche : je découpe l'ouverture haute du puits moteur, et les deux côtés de la coupe "comptent" : la découpe servira de capot d'obturation. La construction de kayak entraîne à cet exercice, car la découpe des trappes de pont est similaire. On voit très bien le tracé "serré" de Michel à l'intérieur, et le tracé fourni par François Vivier, un peu plus grand, sauf, curieusement, à l'avant du moteur. Comme je l'ai dit plus haut, j'utilise ce tracé plus large afin de garder la place pour les réglettes de support de la trappe d'obturation.

         
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Mission accomplie ! On voit à droite la perceuse montée avec un forêt de 2 mm qui m'a servi à ouvrir l'amorce, où j'ai inséré la lame de la scie sauteuse (je n'ai pas de rancune, c'est celle qui m'a blessé voilà deux semaines... L'amorce est légèrement visible sur le coté transversal avant de la découpe, près du coin bâbord (indiquée par la lame de scie posée sur le pont).

 

Pendant que la scie sauteuse est sortie, je trace puis découpe l'ouverture de la trappe de visite du petit coqueron de la pointe arrière. Comme vous l'avez évidemment noté sur les photos précédentes, j'ai posé toutes les autres trappes de visite, dont celle du coqueron avant, que j'avais oublié de poser avant de coller le pont, et que j'ai donc posé par l'intérieur du poste avant, un peu confiné à mon goût...

 

J'ai bouché à l'époxy chargée tous les trous des vis temporaires, recouvert les têtes des vis inox de pourtour, et plus généralement bouché les fentes entre les éléments de pontage. J'ai aussi collé le joint-puzzle des deux virures qui serviront de pavois, que je poserai ce lundi en principe.

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Essayage des deux pavois, qui sont simplement vissés, sans époxy.

 

Essayage du hors-bord électrique : l'ouverture à travers le pont est encore trop petite, pas assez longue pour que la batterie puisse s'engager à fond.

 

Je fais donc une coupe complémentaire, ce qui signifie que je ne peux plus utiliser la découpe comme obturation, je devrai donc découper un nouveau couvercle pour les moments où le moteur ne sera pas monté. Notez que j'ai dû découper partiellement le tasseau du bord haut du couple 2.

         
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J'ai marqué le niveau du livet, démonté les pavois, et découpé les "rajeoles", nom méditerranéen des dalots.

 

J'ai encollé la bauquière et le chant du pont et remonté le pavois du coté bâbord.

 

Ca prend tournure !

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La canicule annoncée pour les jours qui viennent (jusqu'à 38°C en Picardie, on ne peut plus se fier à rien, ma bonne dame !) risque de rendre pénible le travail, notamment à cause du racourcissement de la "vie en pot" de l'époxy, qui m'oblige à travailler plus vite. Je parie que je penserai avec émotion à mes clients (et néanmoins amis) qui navigueront en baie de Morlaix à "Entre Terre et Mer 2015"... Du coup je commence ma journée à 6h du matin afin de profiter de la fraicheur matinale. Ici, j'ai fait appel à mon fidèle escabeau, qui tient l'extrémité avant du pavois tribord. J'ai encollé la bauquière et le chant du pont et je suis en train de remettre les vis, d'arrière en avant.

 

A 9h du matin, le second pavois est en place !

 

Il reste à fixer les bataioles (les petites jambettes, 5 de chaque bord, pour renforcer la fixation des pavois), puis la serre sur cales (ou serre ajourée) en haut du pavois, sur l'intérieur, et les deux niveaux de listons.

         
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Il reste aussi les encadrements du cockpit et de la trappe du poste avant, le massif de fixation du bout-dehors (pardon, le bâton, comme on dit à Marseille), et toute une foule de petits détails, ainsi que le mât et l'antenne... Bref, trois fois rien !

 

Les cadenots (courbes d'étrave et d'étambot) sont en place, ainsi que toutes les cales sur lesquelles je vais poser les serres.

 

Et voilà les serres.

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J'ai posé les listons hauts "à sec" (c'est à dire sans époxy) afin de les couper à la mesure.

 

Le lendemain matin, je démonte, j'encolle et je remonte les listons hauts. Notez que j'ai aussi percé le pavois pour le passage du bâton (le bout-dehors).

 

Et ce vendredi, je pose les listons bas en deux plis de 13 mm d'épaisseur. J'avais essayé la veille de poser des listons d'un seul pli de 24 mm, mais il a été impossible de les cintrer : j'en ai cassé un sur la forte courbure de l'arrière et je me suis désisté. Le premier pli des listons visibles ici est vissé avec des vis inox, définitives, et le second avec des vis temporaires, reconnaissables à leur cale de contreplaqué. Je démonterai ces vis demain, boucherai tous les trous à l'époxy chargée, puis repercerai pour bouchonner.

         
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Je mets en vente le Skerry Raid sur ma page "Occasions", avis aux amateurs de randonnée côtière.

 

 

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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