Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

6 août 2015

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La barquette marseillaise a donc quitté l'atelier le 14 juillet et j'ai ensuite pris deux semaines de vacances.

 

Pour me changer les idées, j'ai fait un peu d'aviation avec mes petits-enfants...

 

Puis un peu de travaux publics...

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On est aussi sortis en mer...

 

On a pêché des maquereaux à la traîne...

 

On a aussi essayé la pêche au casier : une des têtes de maquereau manquante sur l'image précédente a intéressé cette grosse crevette... J'ai lu que son retour sur le littoral de Bretagne Nord ces dernières années est partiellement dû au retour du phoque, qui mange des poissons prédateurs du homard (congre notamment), mais ne croque pas sa carapace.

         
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Puis je suis rentré à l'atelier et j'ai ouvert le kit du Wherry d'Annapolis Tandem que je vais construire pour Patrick.

 

J'ai sorti tous les éléments des virures pour supprimer les "ponts" qui restent de la découpe numérique (ils servent à maintenir l'intégrité de la feuille de contreplaqué pendant la découpe). Les virures sont constituées de trois éléments afin d'atteindre la longueur requise (plus de 6 m pour la plus longue).

 

J'ai collé les quatre membrures, qui sont constituées chacune de deux demi-membrures et de deux doubleurs. Cette image montre le collage du second doubleur : celui de la membrure 2 est déja en pressage, celui de la membrure 3 est prêt pour l'encollage, et les deux derniers ne sont pas visibles.

         
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Les quatre membrures sont assemblées et collées à l'époxy.

 

En parallèle, j'ai collé les joints-puzzle des virures, en deux opérations : ici ce sont les virures 3, 4 et 5, alors que j'avais collé la veille la sole et les virures 1 et 2. C'est Gandalf que l'on aperçoit à droite.

 

Le lendemain, je ponce pour éliminer l'excédent d'époxy chargée à la surface des joints. Les "manques" dans les joints seront remplis lors du collage de la coque.

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Puis je passe une couche d'imprégnation sur toutes les pièces.

 

La chaleur me permet de faire les deux faces dans la journée, car l'époxy durcit suffisamment en quelques heures pour tourner les pièces.

 

Le lendemain, je ponce toutes les surfaces imprégnées, je perce les cloisons des compartiments étanches pour les trappes de visite et plus généralement je termine la préparation. Ce n'est que le surlendemain que je commence la couture de la coque. Ici, les virures 1 et 2 sont cousues sur les bords de la sole, et je viens de fixer les quatre membrures.

         
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J'ajoute les virures 3. Notez l'élégante configuration de la poupe : les deux virures 1 sont jointes verticalement pour former l'aileron (un petit aileron sera rapporté en plus sous la sole).

 

Puis j'ajoute les virures 4. La couture progresse rapidement car les trous des sutures sont pré-percés dans ce kit.

 

Mise en place de la virure 5 tribord : je commence par l'accrocher par une suture sur la membrure 3 (seconde à partir de la proue, car la cloison du compartiment étanche porte le numéro 1). Notez la souplesse du contreplaqué marine okoumé de 6 mm d'épaisseur : les deux extrémités de la virure touchent le sol !

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Puis je noue une suture sur les trois autres membrures, sans serrer.

 

J'ajoute ensuite de la même manière la virure 5 bâbord, et je commence à suturer le bord inférieur des virures 5 sur le bord supérieur des virures 4.

 

Je termine en insérant le tableau arrière. Il reste encore à suturer les cloisons des compartiments étanches avant et arrière, puis on pourra commencer à coller !

         
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Il me restera aussi à coller sur les membrures les massifs de fixation des systèmes d'aviron "Row Wing" de Piantedosi.

 

En charge, le bas du tableau effleure à peine la surface, seule la pointe basse est immergée avec l'aileron.

 

Curieusement, l'espacement entre les quatre membrures n'est pas identique : il l'est entre les membrures 2 et 3, et entre les membrures 4 et 5, mais il est plus court au centre, entre les membrures 3 et 4.

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Les petits nains de la nuit sont venus m'aider à retourner la coque, encore assez souple à ce stade, et j'ai ensuite resserré une à une chacune des quelque 400 sutures...

 

Puis j'ai fait le premier collage en déposant à la seringue un cordon d'époxy chargée tout le long de chacun des joints entre les panneaux de coque. La viscosité du mélange se situe entre "vinaigrette" et "moutarde" : il faut que ce soit assez liquide pour pénétrer au fond de joints, mais pas trop pour ne pas couler à travers.

 

On voit bien sur cette image comment les deux virures 1 se referment à la poupe pour former l'aileron au bas du tableau.

         
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Cadrage audacieux pour cette image qui m'a permis de vérifier l'absence de coulures sur la surface intérieure.

 

Absence pas absolue : on aperçoit une petite coulure en avant de la membrure 5, dans le joint entre les virures 4 et 5. J'ai bien sûr nettoyé après la photo.

 

Il me restait une case sur la ligne avant de changer de sujet, et voici donc comme transition une chaloupe de l'US Navy gréée en brick. J'ignore quel but de formation est servi par cette embarcation (entrainement des gabiers?) car je ne sais plus d'où provient la photo (pas malin, ça !)

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Vous vous rappelez de cette photo envoyée par Charles-Edouard que j'avais utilisée dans mes dernières nouvelles pour son expressivité... J'avais aussi écrit que je publierai ultérieurement une sélection des images qui l'accompagnaient : et bien, ultérieurement c'est maintenant !

 

J'avais hésité avec cette seconde photo, on l'on voit que Charles-Edouard est courbé pour lutter contre un vent de face, mais la précédente correspondait mieux avec mon intention. Avec ses photos, Charles-Edouard nous écrivait :

"Je reviens d'un petit tour dans le Haut Poitou où Isabelle et moi avons enfin pu tester la partie "rivière" du programme de mon canoë en descendant des sections de la Gartempe et de l'Anglin. Le bateau a parfaitement répondu à ce que j'en attendais : assez grand pour y mettre tout ce dont on avait besoin et au-delà (même si notre sybaritique chambre d'hôtes nous a fait renoncer à l'option bivouac, mais le matériel aurait largement tenu), confortable, et se prêtant volontiers aux portages et mises à l'eau scabreuses grâce à son faible poids ( et au chariot que je lui ai confectionné pour l'occasion, détails sur demande et surtout quand j'aurai fait les photos explicatives )

Bref deux après midi de navigation délicieuses, qui devraient être suivies de pas mal d'autres tant elles nous ont plu à tous les deux. Et l'air de rien, malgré portages, seuils, et rythme très calme du pagayage, on voyage : une douzaine de kilomètres pour les quatre premières heures où l'on a pourtant pas mal cherché le mode d'emploi de la rivière..."

 

Mise à l'eau sans cale, une simple rive, herbeuse ou non, suffit... Le pont médiéval est aussi facultatif pour le bon déroulement de l'opération.

         
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Une "selfie" fort sympathique...

 

Mais Isabelle a de mauvaises lectures : il s'agit des "Naufragés" de Dominique Lebrun : "La tempête hurle, les déferlantes écrasent les mâtures, le bateau se disloque sur les récifs, les hommes sont engloutis, écrasés…" Hum !

 

Et un décor à la hauteur...

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La modicité de l'esquif permet de descendre et de tirer (ou pousser) lorsqu'il n'y a plus assez d'eau.

 

Le poste de navigation avec la tablette numérique dans sa poche étanche.

 

Et une dernière image féérique...

         
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Les six images suivantes nous arrivent de François, qui vient de terminer, avec ce magnifique Skerry, son troisième kit Arwen Marine !!! Le baptème a eu lieu le 2 août sur le lac de Serre-Ponçon. Son nom signifie "Neponorpha" ou punaise d'eau en gaëlique (c'est sûr que ça sonne mieux en gaëlique !)

 

François a déja construit un Wherry d'Annapolis, un Shearwater Double, et donc un Skerry. François, il reste encore quelques kits intéressants au catalogue !

 

François a participé à la Vogalonga successivement avec chacun de ses deux bateaux précédents, et il compte s'inscrire à la prochaine Velalonga (randonnée-régate à la voile sur la lagune de Venise) avec son nouveau Skerry.

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Le lac de Serre-Ponçon occupe une superficie de 2820 hectares, ce qui en fait le second lac artificiel de France derrière le lac du Der-Chantecoq, et devant celui de la Forêt d'Orient.

 

François n'a pas eu assez de vent lors du baptème pour tester réellement son Skerry sous voile.

 

Et une dernière image du constructeur-skipper.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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