Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

4 octobre 2015

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J'ai descendu ma Yole de Chester à voile du dessus de la mezzanine où elle se morfondait depuis un an et demi, et je l'ai suspendue au dynamomètre pour connaître enfin son poids précis : 46 kg. La transformation pour la voile ajoute donc 1 kg au poids standard. En fait, la yole standard doit être un peu moins lourde car le poids du puits de dérive avec son banc, du pied de mât et du renfort d'étambrai doit être de de 2 kg.

 

Samedi 26 septembre, j'ai retrouvé le "groupe des parisiens" sur le plan d'eau de la base de loisirs de Jablines-Annet, aménagé sur une ancienne carrière dans une boucle de la Marne, à une trentaine de km à l'Est de Paris. On voit sur cette image de gauche à droite ma yole, le Skerry "Anouket", l'Elorn "Txakoli", le Skerry Raid, Le Skerry "La Marie Pupuce" et le Doryplume "Prise de Ris'k".

 

J'ai gréé une misaine au tiers de 6.10 m2 sur le Skerry Raid, en remplacement de celle de 7.6 m2 que je viens de vendre à Etienne, qui va construire son Skerry dans la Baie de Rio (pour les prochains Jeux Olympiques!) C'est une solution d'attente, jusqu'à ce que je reçoive sa remplaçante de 7.60 m2.

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Les conditions sont idéales pour une jolie journée de voile en début d'automne : soleil avec quelques nuages, petite brise de force 2 avec rafales à 3 et température entre 15 et 20 degrés. De gauche à droite le Skerry "Anouket", l'Elorn "Txakoli", le Skerry Raid, Le Skerry "La Marie Pupuce", le Doryplume "Prise de Ris'k" et ma Yole de Chester.

 

Cette image dévoile la fluidité impeccable des lignes de la Yole de Chester. Le safran visible ici est trop petit, car je n'ai pas pris le temps de monter le nouveau, de surface plus importante. J'ai d'ailleurs ajouté une page sur la Yole de Chester à voile, tirant les leçons du succès de Pierre avec Atipik et ... Allez donc lire la page pour en savoir plus.

 

Les équipages posent avec les bateaux pour la photo souvenir : toujours de gauche à droite, Ludo à coté d'Anouket, Charles-Edouard et Baudoin devant Txakoli, Laurent avec le Skerry Raid, Gérard avec La Marie Pupuce, Bernard avec Prise de Ris'k et moi avec la Yole de Chester. Il manque encore Pierre et Katia avec le Pirmil Thema et Paul avec Silmaril.

         
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Et voilà Paul qui arrive avec Silmaril, le numéro 1 de la série. En plus de la misaine, il a gréé le tapecul mais pas le foc car il y un bon force 2 avec des rafales à 3.

 

On aperçoit à gauche de cette photo aérienne de Charles-Edouard Thema, à côté de la Yole de Chester et du ponton mobile qui va servir à embarquer les candidats au baptême de navigation sur nos petits bateaux.

 

En ce début d'automne, il est bien agréable de pouvoir encore pique-niquer sur la pelouse au bord de la plage. Je n'ai malheureusement pas fait d'autre photos intéressantes de cette belle journée sur l'eau, car j'ultilisais ma yole, qui requiert toute l'attention de son barreur si celui-ci tient à éviter de prendre un bain...

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La météo continuant de nous offrir du soleil et du vent, nous sommes revenus à Jablines-Annet le jeudi suivant avec Pierre et Ludo, et j'en ai profité pour faire la démonstration d'un système permettant de monter et descendre son bateau sur les barres de toit sans aide extérieure. Comme déjà mentionné plus haut, la coque de ma Yole de Chester à voile pèse 46 kg, et c'est parfaitement "dans les clous" pour la démonstration qui suit. J'étais tombé un peu par hasard sur une vidéo japonaise montrant un système "d'échelles de galerie", et je m'étais promis de tester ce système génial. Le système fonctionne pour la Yole de Chester, et donc il fonctionnera aussi avec un Skerry qui fait le même poids ou encore un Doryplume, et a fortiori avec des bateaux plus légers comme le Wherry d'Annapolis, par exemple. Notez que le bateau doit être transporté retourné, ce qui est de toute façon le plus indiqué pour l'aérodynamisme et la stabilité de l'ensemble.

 

Les deux échelles font 3 m de long, et sont réunies par une barres transversale à 60 cm de leur extrémité basse. Les échelles sont fixées et articulées sur l'extrémité des barres de toit à 120 cm de leur extrémité haute, afin de doubler les barres lorsqu'elles sont en position horizontale. Les sept échelons sont des bouts de tasseau de 7 cm de long fixés sur les échelles tous les 20 cm par une longue vis qui les laisse pivoter librement. On peut aussi utiliser des bloqueurs de porte en caoutchouc comme sur la vidéo japonaise, mais je n'en ai pas trouvé.

Pour descendre le bateau, on commence par fixer les deux échelles horizontalement et parallèlement aux barres de toit (photo précédente), puis on fixe la traverse. On détache les sangles de fixation du bateau au barres de toit et on appuie sur la traverse pour incliner le bateau jusqu'à venir poser les pieds des échelles au sol.

 

Toutes les dimensions indiquées dans la légende de l'image précédente sont celles qui marchent pour ma voiture et pour mes barres : il vous sera facile de les adapter pour votre cas particuler.

On continue à incliner l'ensemble pour venir poser les pieds des échelles au sol...

         
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Et on arrive au sol: en l'absence de moyen de blocage en inclinaison maximale, il faut rester vigilant et toujours bloquer l'ensemble avec un pied, une jambe ou tout autre membre assez long et puissant. Le bateau ne tient que par gravité sur les échelles : attention au vent qui pourrait prendre dans le bateau et le faire tomber sur l'opérateur. Si possible, on se positionnera avec le vent dans le dos.

Avec le recul, je pense que je vais supprimer les deux premiers échelons afin de me positionner tout de suite deux photos plus loin et éviter la situation instable du début de la manoeuvre.

 

Tout en bloquant les échelles pour les deux premiers échelons, on soulève tour à tour chacune des extrrémités du bateau pour le dégager d'un échelon et le reposer sur l'échelon du dessous.

 

Dès que l'on a descendu la bateau d'un ou deux échelons, il s'appuie sur la partie des échelles qui se trouve entre le pivot fixé sur les barres de toit et leur pied au sol : les échelles n'ont plus de possibilité de se soulever et le travail devient plus facile.

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On continue à descendre un par un les sept échelons. Si on a transporté le bateau sur une distance un peu longue, on économisera de la trainée et du carburant en ne fixant le chariot (type Nautiraid à 95.00 € TTC) qu'à ce moment, car le bateau est alors parfaitement accessible.

 

On pose finalement le bateau sur la traverse et on commence à le tirer pour le remettre à l'endroit. Le chariot est bien fixé par deux sangles et on peut l'utiliser pour faire levier et incliner le bateau.

 

Cette phase est un peu délicate car il faut éviter de glisser de la traverse avant que la première roue soit au sol. C'est pourquoi je positionne une jambe sous le bateau afin d'exercer une pression latérale vers l'échelle et le retenir s'il glissait.

         
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Et voilà, le bateau repose entièrement sur le chariot !

 

Je n'ai plus qu'à sortir le gréement et tout l'armement de la voiture, démonter les échelles et les rentrer dans la voiture (ou les fixer sur les barres), garer la voiture et tirer le bateau jusqu'à la cale ou la plage. Pour remettre le bateau sur les barres de toit, la manoeuvre et à reprendre à l'envers. Je l'ai faite sept fois de suite dans les deux sens et je vous certifie que ça fonctionne ! Les avantages principaux sont que l'on n'a plus besoin de chercher deux places de parking pour la remorque et la voiture, mais une seule ! De plus, on est totalement autonome, on n'est pas obligé de quémander l'aide d'un tiers parfois absent ou peu coopératif.

 

On peut aussi transporter ainsi un bateau sur la remorque et un autre sur la voiture, et c'est ce que je fis ce jeudi, car Ludo souhaitait essayer le Skerry Raid et moi la Yole de Chester à voile. Pierre était venu avec Atipik afin de comparer les options de plan de dérive et de gréement prises sur sa propre yole.

         
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La supériorité d'Atipik (et de Pierre) a été démontrée sans discussion, il n'y a guère qu'au près que ma dérive sabre me donnait un meilleur gain au vent que ses quilles jumelles. Par contre Atipik pouvait porter plus de toile du fait de la légèreté de son gréement (mât carbone et voile marconi à fourreau contre misaine au tiers) et donc en tirer plus de vitesse. Les deux solutions sont décrites en détail sur cette page.

 

J'ai fait une petite vidéo qui montre bien notre différence de vitesse, car nous commençons presque bord à bord et je me retrouve nettement derrière en une minute. De plus, j'ai chaviré quelques instants après avoir fait ce petit film, ce qui conclut indiscutablement la comparaison en faveur d'Atipik et de Pierre, car il a réussi à ne jamais chavirer tout en faisant marcher son bateau de façon étonnante pendant tout le Challenge Naviguer Léger de ce printemps ! L'installation que j'ai réalisée sur ma yole ne doit être utilisée que si une assistance est disponible sur le plan d'eau. Je vais aussi voir comment augmenter les réserves de flottabilité.

 

Je viens d'ajouter une annonce sur ma page "occasions" pour la vente du PocketShip "ZO", construit par Bruno à Dijon en 2009-2010. Bruno a finalement très peu navigué avec "ZO" car sa vie professionnelle ne lui laisse pas le loisir de le faire. Plutôt que de le regarder moisir dans son garage, il s'est décidé à le mettre en vente. Je vous le dis entre nous, c'est une affaire à saisir car son prix de vente est inférieur au prix d'achat du kit, des voiles, du moteur et de la remorque...

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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