Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

4 avril 2016

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Ce mardi, deux jours après avoir testé la nouvelle misaine de Gandalf, je trouve enfin le temps de gréer la bosse du second ris (j'avais gréé celle du premier ris au bord de l'eau à Jablines le dimanche) : voici d'abord la voile haute.

 

Puis la voici réduite au premier ris. Sa surface passe de 11.80 m2 à 9.10 m2. En effet, j'ai demandé au voilier de ne faire que deux bandes de ris, qui sont de ce fait de grande surface : chacune fait 2.70 m2 ! Il eut été plus normal de faire trois bandes de 1.80 m2 chacune, ce qui aurait permis de réduire plus progressivement pour arriver à la même réduction totale, mais je tenais à installer mon système de réduction rapide avec bosse continue, poulies et coinceurs, et ça devient compliqué dès que l'on dépasse deux bandes de ris.

 

Et la voici enfin au second ris. Sa surface passe de 9.10 m2 à 6.40 m2, il reste à peine plus de la moitié de la surface initiale (11.80 m2, pour ceux qui ont une mémoire de colibri). Mais dans l'absolu, ça reste encore grand et je pense faire couper une suédoise de surface plus modeste (5 m2) réductible à 3 m2 afin de pouvoir faire route dans le mauvais temps, en particulier au près.

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Je passe ensuite aux travaux d'aiguille : l'essai de ce dimanche à Jablines a montré la nécessité d'un doublage en cuir autour de la vergue, au niveau du capelage de drisse, afin d'amortir le contact avec le mât. J'utilise un morceau de cuir coupé dans une pièce que je me transmets de génération en génération, car le vrai cuir de qualité "marine" est très diffcile à trouver et coûte la peau des f...

 

J'utilise deux belles aiguilles de voilier pour réaliser cette couture. J'avais fait tous les trous à l'avance, ce qui me permet de me dispenser de paumelle et de pince.

 

Je termine en refixant le transfilage (la garcette fine) et l'erseau de drisse, qui fait deux tours autour de la vergue. Le pontet inox ne sert qu'à empêcher l'erseau de glisser le long de la vergue. La drisse est capelée sur l'erseau au moyen d'un mousqueton.

         
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Après ce petit travail de couture et de gréement, et après l'intermède du bateau-serpent (voir les précédentes nouvelles), je reviens sur la finition du Skerry à dérive pivotante : je fais un dernier ponçage fin avant la peinture et le vernis.

 

Après un dépoussièrage poussé (aspirateur, rinçage à grande eau, puis coup de chiffon à l'alcool), je masque les listons et la zone des carreaux que je souhaite vernir, car je vais commencer par la peinture.

 

Et je passe une première couche de peinture bleue (Royal Blue, pour être précis). J'avais prévu de faire du noir (Jet Black, sic) mais il me restait un fond de bleu et j'étais curieux de l'effet produit. C'est une belle couleur, mais cela me confirme dans le choix du noir pour ce Skerry...

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Entretemps, le kit du Silmaril que je dois constuire avec Benoit du 9 au 21 avril est arrivé, et nous l'ouvrons afin de commencer sa préparation. En effet, pour avoir une chance de tenir le délai de construction de 13 jours que nous nous sommes donné, il faut bien préparer le travail.

 

Nous allons faire les collages et impragnations préparatoires, et plus généralement assembler tout ce qui peut l'être en amont de la couture de la coque, qui sera le véritable début de la construction, le 9 avril. Nous commençons par stratifier la face intérieure des "joues" du puits de dérive.

 

Puis nous collons le contre-tableau et un certain nombre de renforts, raidisseurs et autres éléments annexes.

         
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Je passe au noir pour la seconde couche de peinture sur le Skerry. Comme le bleu précédent, cette peinture est une PU (polyuréthane) bi-composant. C'est un peu nettement plus cher que d'autres peintures, mais sa tenue dans le temps justifie la dépense à mon avis car il y a peu de choses plus pénibles à faire que la préparation avant peinture.

 

Et nous continuons la préparation du kit du Silmaril : ici ce sont les habillages extérieurs des deux "joues" du puits de dérive, et au milieu l'âme du gouvernail en cours de collage.

 

Nous avons aussi passé une couche d'imprégnation époxy sur une partie des éléments du kit.

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Voici les deux courbes de tableau, les deux raidisseurs du banc avant amovible et la guirlande. On aperçoit à l'arrière-plan l'âme du gouvernail collée sur une de ses joues, ainsi que le double renfort d'étambrai.

 

 

Tous les planchers sont stratifiés sur leurs deux faces, afin de les rigidifier et d'augmenter leur résistance au poinçonnement. On voit de gauche à droite le petit plancher avant (nouveau sur ce Silmaril), puis les deux dessus des réservoirs de ballast liquide avec le chapeau du puits de dérive.

 

Collage de la seconde joue du gouvernail.

         
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Ah ah, la vérité se fait jour ! J'ai démasqué le Skerry et commencé à vernir le carreau (4 couches pour obtenir la protection anti-UV). La seconde couche de noir a suffi à masquer totalement le bleu. Comme la peinture, le vernis est un PU bi-composant.

 

 

Je vernis aussi la tête de gouvernail, la dérive et le safran.

 

Vue de la partie ouverte de l'atelier à l'heure d'aller rentrer les bêtes. On aperçoit sur la table à gauche les 4 panneaux de coque du Wood Duck Double que je vais construire du 4 au 8 avril avec Jérôme et son fils. Sur la droite, ce sont quelques uns des bordés du Silmaril, puis ses planchers et son puits de dérive.

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J'utilise un palan à six brins pour remettre le Skerry à l'endroit afin de passer au vernis de la surface intérieure.

 

Le palan me permet de suspendre le Skerry sur la tranche, il n'y a plus alors qu'à mollir le palan en positionnant judicieusement le chariot pour reposer la coque à l'endoit. Sans sa mère !

 

Et hop ! Voilà ce que ça donne après la première couche de vernis : encore trois couches et c'est fini !

         
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Et un Silmaril écorché, un ! Voici la sole au centre et les six paires de bordés après imprégnation à l'époxy. Plus qu'à tout poncer et à assembler, presque rien...

 

Marc m'envoie cette photo de son Aber Point-Virgule fraîchement sorti de l'eau suite à son second pré-lancement. Cette fois-ci fut la bonne, Point-Virgule a parfaitement navigué, et il est donc prêt pour son lancement officiel au lac du Der !

 

Christophe confirme : tout baigne ! Enfin, non justement, euh, enfin, Point-Virgule marche parfaitement !

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Quant à Marc, il est impérial, plus rien ne peut le toucher... Trois ans de travail, tout de même !

 

Et Point-Virgle semble tout humble sur cette photo, au moment de quitter l'élément liquide...

 

Allez, plus que 18 jours avant notre Rassemblement au Lac du Der ! Nous sommes 35 bateaux inscrits, car le Skerry Piff de Jean-David vient de se joindre à nous. Pensez à apporter vos duvets, plus question d'aller rouler dans les peaux de bêtes avec le Swedish Bikini Team, qui s'était inscrit le 1er avril mais vient de se dédire.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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