Arwen Marine
 
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur
Images des activités en cours à l'atelier

26 mars 2017

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Pierre poursuit le lattage du pont de son Mill Crrek 16.5 Hybride (pont latté sur coque en contreplaqué).

 

C'est un travail lent car chaque latte soit être coupée précisément à la longueur et à l'angle pour s'insérer dans les deux lattes voisines.

 

Pendant ce temps, j'ai sorti pour poncer le pont et l'hiloire du petit Mill Creek 13 que j'ai construit à l'automne dernier et récemment peint. J'avaisi masqué en laissant une bande de 25 mm sous le liston que je pense vernir, selon une suggestion de Stéphane, qui construisit un Wood Duck 12 à l'atelier en novembre dernier.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Pierre a enfin terminé le lattage de son pont et fait un premier ponçage de finition !

 

J'ai aussi sorti le Wood Duck 12 que j'avais construit juste après le Mill Creek 13 : ce sont deux bateaus de démonstration que je compte apporter au Rassemblement du Lac du Der, et il est temps de les terminer : il restait pour les deux à aménager le cockpit et à les peindre et/ou vernir. On voit que j'ai poncé la coque du Wood Duck, mais pas encore son pont.

 

En parallèle j'ai passé une couche d'imprégnation sur la sole et les bordés du Skerry que je construirai bientôt avec un autre Pierre.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Nous profitons d'une journée ventée (comme le montre le bidon de lest liquide dans le Wood Duck 12) pour poncer nos ponts : Pierre celui du Mill Creek 16.5 Hybride et moi celui du Wood Duck 12.

 

Le bidon est une assurance : il ajoute 10 kg au poids du Wood Duck 12 et repousse ainsi le moment où la portance de la coque sera suffisante pour qu'une bourrasque le transforme en aérodyne (ou aérostat ? Le mouvement rapide de cet aéronef d'emprunt le classerait dans la première catégorie, à mon avis).

 

Le Mill Creek 13 est prêt à vernir mais j'ai décidé de passer outre la suggestion de Stéphane et je vais peindre la bande entre le vert "Brume de jade" de la coque et le liston. Mais en quelle teinte ? J'hésite entre le noir, le blanc et le rouge "Chili" (cf. nuancier Perfection), quelle dilemme !

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Pendant ce temps, Pierre a terminé le ponçage du pont de son Mill Creek 16.5 Hybride et le stratifie : il colle un tissu de verre par-dessus en le saturant de résine époxy. On aperçoit dans le coin derrière Pierre les trois morceaux du Mill Creek 16.5 sectionnable que j'ai fini de peindre et vernir.

 

En se mouillant de résine, le tissu de verre devient transparent (comme du verre !)

 

Pierre passe une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" (c'est à dire que l'on passe la nouvelle couche immédiatement sur la précédente, sans attendre que celle-ci ait durci, afin que les deux couches fusionnent entre elles) afin d'augmenter l'épaisseur de résine sur le tissu de verre et ainsi permettre de poncer la surface sans risquer de couper les fibres, et donc d'affaiblir la stratification.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Entre deux, je termine la trappe du Wood Duck 12 : quatre taquets ovales pivotent sur des boulons en laiton traversant le pont, munis d'une rondelle coupelle laiton et tenus par un écrou inox à nylstop sous le pont (et je m'interroge sur la compatibilité à long terme entre le laiton et l'inox). La difficulté est d'avoir la patience de faire le nombre d'essayages requis afin de s'assurer que le joint en mousse sous le bord de la trappe est assez compressé par le fin rebord de trappe.

 

Comme le disent les cadavres, la patience paye toujours (pas comme le crime ni les emplois fictifs chez nos parlementaires, les costumes offerts, les comptes en Suisse et aux Caïman, les mains sur le coeur et les yeux dans les yeux)... Cependant, à votre place comme à la mienne, je mettrai mes précieux dans un sac étanche quand je les rangerai dans ce compartiment étanche, certes, mais avec modération. Car il est en effet quasi-impossible de s'assurer de la compression uniforme du joint sur la périphérie. En même temps, on n'ira jamais dans l'espace avec ce Wood Duck 12.

 

J'ai dû raisonner Pierre qui se croyait sur le Golfe entre Ilur et Ars à bord de son nouveau kayak... Un peu trop de ponçage sans doute ! En effet, après avoir stratifié le dessus du pont, nous l'avons séparé de la coque (à laquelle il ne tenait plus que par quelques pointes) et l'avons retourné afin d'éliminer (par ponçage, vous l'avez deviné) les inégalités de surface en vue de la stratification de la face intérieure.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je remonte tout l'équipement du Mill Creek sectionnable après l'avoir verni (le Mill Creek et l'équipement, mais toujours pas d'S à verni). A ceux qui me demandaient ce que venait faire ce manche de guitare sur mes photos, je peux maintenant répondre qu'il ne fera que peu de musique car c'est la traverse mobile de la dérive extérieure pivotante. On voit que la traverse est fixée de part et d'autre par serrage d'une vis en angle sous le rebord de l'hiloire. De cette façon, sa position longitudinale est facilement et finement ajustable.

 

Voici l'équerre en aluminium de 10 mm d'épaisseur qui transmet les efforts de cisaillement de la dérive à la guitare traverse.

 

On aperçoit ici l'un des coinceurs positionnés sur la face intérieure de l'hiloire, sur bâbord et tribord, à mi-longueur du cockpit. L'un est utilsé pour la drisse de la petite voile au tiers, et l'autre pour l'amure (du ciel) qui fait également hale-bas de bôme. Celui de la drisse sert de sécurité : si cela devient ingérable, on affale instantanément en le largant. Le second doit aussi être à portée de main car lle réglage de la tension sur le guidant est capital dans le rendement d'une voile au tiers, mais c'est le sujet d'une autre conférence.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'équipe les trappes avant et arrière de leur joint en mousse et de leur système de fermeture par sangle à boucle.

 

On clipse et on serre à fond (et on met aussi ses précieux dans un sac étanche, voir ci-dessus). Notez qu'il est normal que l'on voie le jour à travers le joint entre la pointe avant et la partie centrale du Mill Creek, car il n'y a pas de joint sur toute la surface de cette liaison, seulement quatre rondelles de néoprène de 100 mm de diamètre autour des quatre boulons de jointure. Certes, cela va générer des turbulences, mais elles seront minimes sur une discontinuité de 2 mm de large, mais de la sorte, le sable et les petits cailloux qui s'y logeraient n'y resteront pas.

 

Vendredi soir, le Mill Creek sectionnable est fin prêt pour son affréteur qui vient le chercher demain !

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai aussi masqué et fait la première couche de noir sur la bande qui se trouvait sous le liston de mon Mill Creek 13.

 

Vue générale de l'avant du cockpit du Mill Creek sectionnable, qui n'était bien sûr pas tout à fait prêt et que je termine d'équiper ce samedi matin, j'ai menti ! Et je rage en m'apercevant que j'ai oublié de faire des photos avec le banc de nage installé. J'espère que Frédéric voudra bien n'en envoyer...

 

La courte pagaie a pour objectif de pouvoir se sortir "au moteur" d'un mauvais pas potentiel sous voile, car la pagaie double usuelle serait peu pratique sous la bôme. Le gros bout beige au premier plan à droite est l'écoute, qui est destinée à être tenue en main en direct de la bôme, afin de pouvoir choquer intantanément (mais alors vraiment instantanément), car le couple de rappel du Mill Creek sera modeste en cas de risée).

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Le gouvernail terminé (je m'oblige à écrire quelques légendes courtes afin de ne reposer les yeux de mes lecteurs).

 

Je suis tout content car j'ai enfin l'occasion d'installer une drisse de voile au tiers comme j'en ai vu sur le Goat Island Skiff (un bateau un peu différent de ce Mill Creek sectionnable, mais équipé comme lui d'une voile au tiers) : la drisse est frappée sur l'extrémité avant de la vergue, passe du coté opposé du mât par rapport à la vergue, passe dans un pontet fixé sur le dessus de la vergue, puis à travers la tête de mât.

 

Dès que la drisse est sous tension, la vergue est collée au mât dans le sens latéral, mais elle garde une certaine liberté dans le sens longitudinal, ce qui est bien plus pratique qu'un rocambeau classique, qui retire toute liberté de mouvement à la vergue. Ceux qui ont utilisé de petites voiles au tiers sur de petits bateaux savent comme cette liberté est appréciable. De plus, on range facilement la vergue sous le pont sans devoir dégrafer la vergue du rocambeau.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Gérard nous envoie une nouvelle fournée de photos de la construction de son Skerry Raid "La Marie Pupuce II". Ici, Gérard s'apprête à coller une des courbes qui soutiennent le plat-bord de part et d'autre du cockpit.

 

Vue générale de "La Marie Pupuce II" : tout est en place, il ne manque plus que le pont.

 

Jolie image en clair-obscur : Gérard a suspendu "La Marie Pupuce II" afin de la retourner pour la suite des opérations.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Gérard vient de stratifier le dessous de son Skerry Raid. Comme sur le Skerry standard, seule la sole et la première paire de bordés sont couverts de fibre de verre afin de gagner du poids. Par contre, toute la surface intérieure est stratifiée afin de rigidifier la coque (contrairement au Skerry standard, pour lequel la tratification intérieure couvre la même surface que l'extérieure).

 

Ouverture du puits de dérive à travers la sole à la défonceuse. On aperçoit en haut à gauche des éléments du pont avec leurs joints-puzzle.

 

Collage du gouvernail au pied du piano. Comme la majorité des animaux domestiques, le gouvernail recherche la chaleur des habitations humaines. Celui-ci est tombé dans un guet-apens tendu par le gang des pinces, qui sont en train de le dévorer sur place. A peine soutenable.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Aileron collé ! La fonction de l'aileron est de donner de la stabilité directionnelle quand on marche à l'aviron. Sur le Skerry Raid, tout comme pour le Skerry, son bord arrière fournit le second côté de la charnière du gouvernail.

 

Yves nous envoie les deux photos suivantes du superbe Shearwater Double qu'il a construit cet hiver à partir d'un kit.

 

Yves nous écrit :
« En bilan de cette construction je peux avouer que sa fabrication a été passionnante et assez facile avec les explications du manuel.
...
En mai, les photos en navigation. »

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

La semaine prochaine, je construirai un Wherry d'Annapolis Tandem avec Olivier. Ce sera le quatrième que je construis, dont le troisième en construction accompagnée.

 

Décidément, on ne parle presque plus que d'Arwen Marine dans la presse internalionale (et ce n'est pas une mauvaise nouvelle, avec toutes les informations
navrantes qui nous assaillent) ! Un second article article sur la construction de "Mounouf", le Silmaril de Benoit, après celui de Voile Magazine, dont je vous parlais la semaine dernière.

 

La liste des inscrits au Rassemblement Arwen Marine au lac du Der-Chantecoq continue à s'allonger : à l'heure où je mets ces pages en ligne, nous avons 29 bateaux inscrits, et on me dit que beaucoup de skipper ont demandé plus de temps pour remplir le formulaire d'inscription, un peu compliqué parait-il. Espérons que les cinq semaines qui restent leur seront suffisantes.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page Retour Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2017 www.arwenmarine.com