Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

1er avril 2019

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Suite de la construction du Goat Island Skiff : après avoir terminé la construction de la coque, fait la peinture et le vernis, je passe à son aménagement intéreiur et à l'installation de l'accastillage.

 

J'ai installé 22 pontets ou cadènes légères en inox afin d'avoir suffisamment de points d'amarrage pour le matériel de randonnée, comme par exemple cette roue du train d'atterrissage (4 pontets pour elle toute seule !)

 

Coup de chance (ou plus probablement calcul de l'architecte ) : les avirons de 2.70 m tiennent pile-poil entre la pointe de l'étrave et les bras de la cloison 3.

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En même temps, je termine de coller la seconde bôme (rappelez-vous, je trouvais la première trop massive).

 

Et voilà de gauche à droite : la vergue, la seconde bôme, la première (promue au statut provisionnel de mât de Skerry) et le mât avec les cales de pied en contreplaqué makoré (très dur) que je vais présentement coller.

 

Le GIS sort définitivement de la partie chauffée de l'atelier afin de laisser la place au Silmaril de Paul, dont je vais refaire la peinture et le vernis.

         
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Esayage de la dérive. Notez que j'ai installé un vide-vite sur bâbord et que je n'avais plus de silicone blanc : il y aura du grattage à faire...  

En position basse, la poignée de la dérive vient presque se caler au bout de l'ouverture du puits (en fait c'est le bas du bord d'attaque qui se cale sur l'avant du puits). On voit que j'ai dû "nettoyer" les gorges dans lesquelles coulissent les pivots de la dérive, car il y restait un peu d'époxy qui empêchait le pivot de descendre.

 

En position haute, la poignée de la dérive de dépasse pas sur le dessus du puits. Je monterai une petite poulie sur le pontet que l'on aperçoit au pied du puits afin de tenir la dérive en position haute.

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Vue du vide-vite bâbord. On voit que je n'ai pas lésiné sur le mastic silicone... Le vide-vite est ici fermé. Pour le mettre en fonction, on relève vers l'arrière la poignée, ce qui libère le corps du bidule et permet de l'abaisser et le faire sortir en saillie sur l'extérieur de la coque. Le déplacement du bateau génère une aspiration sur la paroi arrière du bidule (effet venturi) et aspire l'eau qui se trouve au fond de la coque, bien qu'elle soit sous la flottaison. Evidemment, il faut que la vitesse du bateau soit suffisante (plus de 4 noeuds selon mes observations) et qu'à l'emplacement où on a fixé le vide-vite, l'écoulement soit laminaire (sans turbulences). Dans le doute, je n'ai monté qu'un vide-vite, je verrai à en monter un second sur tribord s'il fonctionne.

 

Essayage du mât. Diantre, j'ai placé mon pied de mât trop en arrière par rapport à l'étambrai et j'ai une quête neutre voire légèrement négative (le bout de bois penche en avant).

 

Du coup, je vais devoir réduire l'épaisseur de la cale avant et augmenter l'épaisseur de la cale arrière afin d'incliner le mât.

         
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L'opération commence : je vais remplacer cette cale de 13 mm et les 6 mm d'épicéa que j'ai enlevés par une cale de CP makoré de 6 mm, et je vais coller une seconde couche de CP makoré de 13 mm sur l'arrière.

 

Vue de profil après chirurgie et essais. Je vais enduire d'époxy chargée afin de boucher les trous.

 

Le train d'atterrissage est preque prêt, plus qu'à ajouter les garants qui permettront de le fixer sous la coque.

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Vue du nouveau pied de mât en position. La mortaise de pied s'engage de 24 mm en hauteur et fait 72 mm au carré : pas de risque de fragilité.

 

J'ai fortement effacé le bord haut de la cale ajoutée afin de pouvoir passer facilement à travers l'étambrai : on n'a pas envie de viser trop longuement quand on a les 9.5 kg du mât à bout de bras !

 

Installation du gouvernail. J'ai déjà prévu de le modifier car je trouve que la tête de gouvernail descend trop bas et le safran touchera, même relevé, dans certaines conditions.

         
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Je me pose beaucoup de questions sur la localisation de l'accastillage car je dois pouvoir installer la plateforme de cabanage et une coulisse d'aviron, encore à faire.

 

J'ai passé un coup de jet avant de commencer à installer la voile sur ses espars car il est inévitable qu'elle traine par terre. Je suis surpris par le faible angle entre le haut du guindant et la tête (la partie de la voile située le long de la vergue : je n'ai jamais vraiment su s'il y avait un nom pour ce bord, comme pour le guindant, la chute ou la bordure, avis aux experts de la voile aurique), au point de croire un moment qu'il y a erreur sur la voile !

 

Mais c'est bien la bonne voile, et Pierre vient m'aider à m'en assurer. On voit qu'elle est en effet très apiquée, au point que je croyais initialement qu'il s'agissait d'une voile houari !

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Je ne me rappelle plus non plus avoir demandé les trois petites lattes, mais le voilier les a ajoutées car le chute est rectiligne et nous avions eu des soucis avec celle de Gandalf, sur laquelle il avait fallu ajouter un nerf de chute (j'ai pour celle-ci aussi un nerf de chute et de bordure).

 

J'installe le système de prise de ris rapide dur la première bande de ris, cela pourra attendre un peu pour la seconde, qui réduit énormément la surface. Comme je l'écris ailleurs, il faudra sans doute ajouter une voire deux bandes de ris afin de pouvoir adapter plus progressivement la surface aux conditions.

 

Et je procède à un pré-lancement sur le plan d'eau de la Base de Loisirs de Jablines-Annet, avec l'assistance de Pierre, Gérard et Marco. Un très grand merci à Pierre pour toutes les superbes photos qu'il a faites, et une mention spéciale à Gérard pour avoir pensé au champagne ! Toutes les splendides zimages sont là.

         
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En parallèle de la fin de la préparation de "Let's Goat!", j'ai commencé la préparation du Silmaril de Paul pour le repeindre et revernir, plus quelques petits travaux. J'ai fait cette photo après avoir enlevé le marquage en film vinyle. Ce n'est pas de la colle qui reste sur le vernis, c'est le changement de teinte de la surface du contreplaqué causé par les UV.

 

Démontage à la Bové (c.a.d. bouzillage total, mais sans aucune mauvaise intention) du "kiosque" d'accès au ballast de bâbord (je ferai de même sur tribord) afin de les remplacer par des structures moins envahissantes.

 

Et voilà, vous pouvez maintenant remonter votre kiosque ! Ah, mais j'ai jeté les morceaux, car ils étaient tout démolis... C'est pas grave, on vous dit que vous pouvez remonter si ça vous chante, nous on respecte la propriété des autres et leur outil de travail, ce qu'on fait, c'est juste contre la malbouffe et pour le bien commun. Bon, j'arrête.

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Voici les kiosques nouveaux, faits de trois épaisseurs de CP de 9 mm.

 

Collage du nouveau kiosque tribord, avec une plaque de doublage pour habiller le puits et dissimuler les traces de l'ancien kisoque.

 

Je colle aussi une plaque sur le tableau à l'endroit du femelot du haut, car celui du bas est en saillie et la géométrie de la charnière n'était pas optimale. Les vis qui pressent le collage sont dans les trous des vis de montage du fémelot.

         
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Et voilà ce que ça donne avec les joints-congés d'habillage.

 

Hop ! un petit coup d'époxy sur la cale du fémelot.

 

Je soulève le Silmaril à l'aide de mes deux palans afin de le retourner et de le poser sur un chariot.

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Je mollis complètement le palan tribord après avoir enlevé la remorque. Notez que j'ai démonté tout l'accastillage en vue du vernis, sauf les quatre trappes qui sont collées par le mastic silicone et que j'ai peur de casser en les démontant (je ne vous réexplique pas comment démonter...)

 

Je décroche le palan tribord et le raccroche de l'autre côté de la couqe, puis j'embraque à mi-course.

 

J'amène le chariot et je mollis les deux palans jusqu'à ce que le Silmaril repose sur le chariot.

         
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Je passe un bon coup de ponceuse sur la peinture afin de la dépolir pour que la nouvelle peinture accroche dessus. C'est un gors avantage des peintures PU bi-composant : elles accrochent tellement bien qu'il ny pas besoin de décaper. Par contre, les voisins sauront que j'ai poncé du vert...

 

La zone du brion est nettement plus abîmée que le reste de la surface, du fait des contacts avec la remorque lors des opérations de lancement et reprise. Du coup, je vais ajouter un 70 cm de bande-molle pour protéger cette zone et donner un appui qui ne souffrira pas (ou nettement moins). Je commence par couper un bout de latte de sapelli assez fin pour le cinter sur le brion.

 

J'utilise mon bout de latte comme guide pour épaissir le brion en ajoutant de l'époxy chargée afin de créer une bande aussi large que la bande-molle que je visserai-collerai dessus.

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Voilà ce que cela donne après ponçage.

 

Et je passe à la peinture ! Je pensais que Paul allait me demander une autre couleur lorsqu'il m'a demandé de repeindre son Silmaril, mais que nenni !

 

Démasquage du traitre après la peinture. Je vais maintenant le remettre sur ses pieds pour faire le vernis.

         
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Auparavant, je fais le montage de la bande-molle du brion. LA suite au prochain épisode !

 

Nouveau : je peux vous fournir un kit de modèle réduit pour les trois bateaux ci-dessus : Doris 17, Skerry et Wherry d'Annapolis. Prix : 149.00€ TTC livré pour les voiliers et 142.00€ TTC livré pour le Wherry. Intéressant pour vous faire la main avant de passer à l'échelle 1 ou, à l'inverse pour mettre sur votre bureau une copie de votre esquif tant aimé. Le Doris 17 mesure 680 mm de long, le Skerry 587 mm et le Wherry 676 mm. La construction est en cousu-collé avec fil de cuivre pour la première phase, mais l'époxy est remplacée par la solle cyanoacrylate (superglue, quoi !) Voir la page des modèles réduits.

 

Rassemblement Arwen Marine 2019 : nous sommes maintenant 40 bateaux inscrits dont 20% de nouveaux (nouveaux bateaux et/ou nouveaux participants). Christophe nous annonce la présence d'une Yole de Bantry en vedette américaine qui permettra à tous ceux qui aiment être fouettés pendant qu'ils tirent sur un aviron de 5.30 m de long d'assouvir leur rêve !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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