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Images des activités en cours à l'atelier

1er mars 2020

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J'ai enfin reçu début février les voiles du Silmaril de Jean-François, construit à l'atelier en même temps que celui d'Yves en octobre-novembre dernier, et de celui de Patrick, qu'il a construit en parallèle tout seul de son côté. Voici l'essayage de la misaine de 10 m2 sur le Silmaril de Jean-François. Le mât est un tube carbone, de même que la vergue, alors que la bôme est en épicéa car on doit fixer dessus tout plein de poulies de renvoi et de coinceurs pour le système de prise de ris. De plus, le gain de poids de 60 à 70% se justifie moins pour cet espar qui se trouve au bas du gréement.

 

Et voici le foc de 2.50 m2 sur un bout-dehors assez long pour le dégager de la pointe de la vergue et de la bôme, qui sont des pièges à drisse et à écoute, comme le savent les praticiens de ce gréement de sloup à misaine au tiers. Par ailleurs, les essais que j'ai faits avec le Silmaril N°1 m'ont montré qu'il est peu sensible au déplacement du centre de voilure et que l'on peut donc l'utiliser en misainier, sans bout-dehors ni foc. Le bateau est un peu plus ardent, bien sûr, mais sans excès. Pratique quand le vent est un peu fort et que l'on n'a pas d'équipier.

 

J'ai longuement cogité sur le système de fixation du bout-dehors et j'ai finalement opté pour cette pièce transversale amovible qui tient dans la serre ajourée par deux pitons à vis dont l'écrou à oreilles est placé dessous afin de ne pas accrocher les écoutes de foc. Afin de pouvoir de monter-démonter sans outils, j'ai utilisé des pitons à oeil. L'oeil rond accrochera moins les écoutes que les cornes de l'écrou papillon. Le bout-dehors est fixé sur la guirlande et sur le milieu de la pièce transversale par un autre piton à vis dont l'écrou à oeil est sur le dessus, toujours pour la facilité de montage-démontage sans outils.

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Gros plan sur la fixation du bout-dehors sur la guirlande. J'ai pensé en perçant le bout-dehors pour le passage du piton que cette petite faiblesse que je créais serait le fusible de l'installation en cas de choc à composante latérale. Si le choc est 100% frontal (éperonnage), c'est sans doute la serre ajourée qui cassera, mais on a déjà vu que cela se répare !

 

Vue du dessous de la plaque de fixation dans la guirlande. La pièce cylindrique en épicéa s'encastre dans le trou de la guirlande et le piton est tenu, lui aussi, par un écrou à oreilles.

 

Fixation du talon du bout-dehors dans la pièce transversale : le piton est entré par en-dessous et l'écrou à oeil vient sur le dessus. On peut encore entrebailler la trappe du compartiment avant si besoin.

         
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Gros plan sur la fixation bâbord à travers la serre ajourée.  

Voici le dessous de la pièce transversale amovible : je n'ose pas l'appeler barrot car ce serait une usurpation, mais je ne connais pas son nom... Les pitons qui traversent la serre ne tiennent pas seuls la poussée latérale, car les extrémités de la pièce viennent s'appuyer sur la serre.

 

En attendant que Jean-François vienne chercher son bateau, je vais avoir de quoi m'occuper un peu : j'ai reçu 15 feuilles de contreplaqué (marine tout okoumé) découpé pour construire un RoG 15. Ce sera une construction accompagnée avec William (qui m'a acheté Gandalf mais n'aura jamais assez de bateaux) et Martin, un de ses amis, qui est skipper professionnel basé en Espagne et souhaitait participer à cette construction en vue d'un projet de catamaran Wharram lorsqu'il retournera dans son Argentine natale.

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Le RoG 15 est un étonnant petit cat-ketch de 4.65 m de long et 1.75 m de bau maximum. C'est un dessin de Jean-François Bédard, originaire de Montréal et maintenant installé en Floride. Le RoG a été son projet de fin d'études à l'école d'architecture navale Westlawn Institute of Marine Technology. RoG est l'abréviation de River of Grass 'rivière d'herbe), le titre d'un livre de 1947 ("Everglades, River of Grass", par Marjory Stoneman Douglas) sur la nécessité de préserver la biodiversité de la région marécageuse des Everglades en Floride, paru peu de temps avant la création du Parc National du même nom. Photo : Lucie Laliberté.

 

Le RoG a en effet été dessiné par J.F. Bédard afin de participer à l'Everglades Challenge, un raid célèbre autour de la Floride ouvert à tout ce qui flotte et n'utilise pas de moteur. Ce raid se tient en mars chaque année et je vous recommande d'aller voir sur votre youtube favori les vidéos des bateaux prêts au départ sur la plage qui sont fameuses à juste titre pour la variété, l'originalité et parfois la folie des bateaux alignés. J.F. Bédard a engagé le RoG trois années de suite dans l'Everglades Challenge et l'a gagné dans sa catégorie en 2019. Comme on le voit ci-dessus, le RoG est un voile-aviron ! Image : J.F. Bédard.

 

Les avirons se rangent à l'intérieur de la coque en passant par une petite trappe sur le côté tribord du tableau. L'architecte a réussi le tour de force de faire aussi entrer une petite cabine à deux couchettes dans cette courte coque sans lui donner une apparence monstrueuse, tout au contraire. La dérive est lestée de 20 à 30 kg de plomb et deux petits réservoirs latéraux (36 litres chacun) contribuent au rappel. Des réserves de flottabilité remplies de mousse sont ménagées à la pointe avant, sous la baille à mouillage, et à l'arrière sous une partie du cockpit. Image : J.F. Bédard.

         
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Cette vue de face nous rappelle que le RoG reste un tout petit bateau malgré tout ! Photo : Michael Johnson.

 

Vue de l'interieur de la cabine avec un couchage installé. Nous avons mesuré une longueur utile de 2.05 m sur cette couchette, qui est donc réellement utilisable. Image : J.F. Bédard.

 

L'architecte assis à la table à la carte, qui est aussi la pointe avant des deux couchettes. Je renvoie les personnes intéressées par ce fascinant micro croiseur (et anglophones) vers l'article paru dans Small Boats Monthly. Curieusement et malgré toutes ses qualités, le prototype reste à ce jour l'unique exemplaire navigant du RoG... Image : J.F. Bédard.

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Notre premier travail est de séparer une à une les 140 pièces découpées du reste de la feuille de contreplaqué.

 

Ensuite, nous collons les joints-puzzle des sept panneaux de coque.

 

Et voilà ce qu'il reste des 15 feuilles de contreplaqué... Mon coeur saigne à l'idée de jeter tout ce CP marine, mais je garde déjà beaucoup trop de bazar. Du coup je jette et je pleure...

         
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Nous débutons cette seconde journée par un ponçage matinal et ensoleillé pour nettoyer les collages des joints-puzzle.

 

Puis nous passons une couche d'imprégnation sur tous les panneaux de coque. En chauffant, nous arrivons à faire durcir suffisamment l'époxy pour tourner les pièces et faire la seconde face dans la journée.

 

Montage du ber de construction : on voit que le soleil est parti et le temps est devenu glacial avec une petite brise hivernale...

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L'identification des pièces va nous prendre un petit moment : nous avons une liste avec leur nom, maintenant il faut savoir où elles doivent aller dans ce puzzle en 3D que nous devons assembler...

 

Ponçage du matin de ce troisième jour : avec le soleil (mais on voit qu'il n'y a pas bien longtemps qu'il a plu). Nous ponçons la couche d'imprégnation époxy afin de donner une accroche à la prochaine couche d'époxy ou à la stratification, en fonction des pièces.

 

L'imprégnation époxy renforce les pièces pour les manipulations à venir.

         
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Perçage des trous des sutures d'assemblage en fil de cuivre.

 

Suite de l'imprégnation époxy des pièces. Nous chauffons à plus de 20°C afin d'activer la réaction de l'époxy. A la demande de William, nous utilisons une résine époxy bio-sourcée (une partie du carbone est d'origine végétale) et je ne suis pas habitué à son comportement. De même, William a demandé que nous utilisions de la fibre de lin pour la stratification principale du RoG, sur l'extérieur de la coque.

 

Cette opération nous permet aussi de nous familiariser petit à petit avec les pièces que nous allons assembler...

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Début de la couture : les deux panneaux du premier bouchain sont cousus à l'aide de segments de 10 cm de fil de cuivre sur les bords du panneau de fond.

 

Le tableau arrière est ajouté aux panneaux de coque. C'est la découpe de la trappe pour le rangement des avirons que l'on aperçoit côté tribord du tableau, mais nous ne l'ouvrons pas car William ne pense pas l'utiliser. En effet, le passage des avirons interdit de rendre étanche la cloison sous le cockpit, et nous pensons que le rangement et l'extraction des avirons seront des opérations un peu trop complexes. William prévoit d'utiliser des avirons démontables qui seront beaucoup plus faciles à ranger et sortir.

 

Notez la petite marotte triangulaire entre les panneaux du second bouchain.

         
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Mise en place des couples temporaires.

 

Ces couples ne resteront en place que jusqu'à ce que le premier collage à l'époxy ait durci. Avis aux amateurs : nous sommes prêts à les céder à vil prix au prochain constructeur de RoG !

 

Ponçage du jeudi matin, quatrième jour, mais sans soleil.

         
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Suite du montage de la coque : avant de coudre les panneaux latéraux, les sutures des panneaux de fond sont complétées par des points de colle cyanoacrylate, que nous "accélérons" à l'aide d'un spray afin de rendre le collage vraiment instantané et ainsi verrouiller la position des panneaux de coque les uns par rapport aux autres..

 

Montage de la partie supérieure de la marotte sur le panneau latéral tribord.

 

On peut maintenant constater l'importance du volume de cette coque de 4.65 m de longueur et de 1.75 m de bau maximum. Nous pensons ajouter une fausse étrave en mousse sculptée et fibre de verre afin d'arrondir cette étrave un peu trop fonctionnelle.

         
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Le franc-bord important permet d'avoir un cockpit autovideur tout en préservant une position assise confortable, du fait de la hauteur des plats-bords par rapport au fond du cockpit.

 

Nous procédons au premier collage à l'époxy chargée, consistance "ketchup".

 

Stratification de l'une des faces intérieures du puits de la dérive pivotante.

         
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L'humour facilite les phases répétitives de ce travail qui est parfois un peu répétitif, quand il n'est pas récurrent ou itératif : on applique de l'époxy, on ponce, et on recommence !

 

Cinquième jour : William chauffe les sutures de fil de cuivre, que nous avons préalablement coupées, et Martin (invisible sous le bateau) les extrait en les tirant à la pince par dessous la coque.

 

Nous coupons au ciseau à bois les "pâtés", sur-épaisseurs des joints causés notamment par l'obstacle que présentaient les sutures. En chauffant l'époxy, elle se ramollit et on peut la couper facilement.

         
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Nous sortons la coque pour faire un petit ponçage des joints car nous allons repasser une seconde couche d'époxy chargée et terminer en les "armant" à l'aide d'un ruban de fibre de verre stratifié.

 

Nous avons remis de nouvelles bandes Gordini et passons une seconde couche d'époxy chargée sur les joints.

 

Aussitôt les joints terminés, nous enlevons les bandes de masquage afin qu'elles ne restent pas collées dans le joint d'époxy.

         
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Puis, alors que les joints sont encore mous, nous déroulons du ruban de fibre de verre coupé à la longueur de chaque joint et que nous avons fait tremper dans un bol d'époxy afin de le saturer de résine époxy "claire" (sans charge). Nous utilisons le pinceau pour finir de bien appliquer le ruban sur le joint et ajouter de l'époxy aux endroits où le ruban n'est pas parfaitement saturé.

 

Et voilà le travail !

 

Nous terminons en ajoutant des "barres d'ouverture" dont la fonction est de conserver la forme du haut de la coque, car le durcissement de l'époxy fait que les joints seront bientôt très costauds et verrouilleront la forme de la coque telle qu'elle est ce soir.

         
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Un de nos agents dans l'ouest nous envoie trois photos du Golfe du Morbihan où Yves et Geneviève ont reçu l'appui décisif de Pierre et Katia pour lancer le Silmaril "Truk II" dont vous avez pu suivre ici la construction en octobre-novembre dernier, en même temps que celui de Jean-François et Maïté, pas encore lancé.

 

Magnifique météo pour un lancement, bien qu'on ne soit encore que le 21 février !

 

Yves à la barre de son nouveau bateau, sur lequel on aperçoit tout un tas de détails et aménagements intéressants à découvrir au prochain Rassemblement Arwen Marine !

         
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Ce samedi matin, nous faisons un essayage des grosses pièces de structure afin de visualiser leur montage.

 

Toute la structure, comme la "peau" du RoG, est découpée dans du contreplaqué de 6 mm. C'est leur imbrication orthogonale, alliée à l'abondance de cloisons et longerons et surtout aux joints-congés époxy renforcés de fibre de verre qui les soudent les uns aux autres, qui apporteront la rigidité et la solidité de l'ensemble.

 

William vérifie qu'il pourra étendre ses cent nonante trois centimètres sur la couchette bâbord qui s'engage très légèrement sous le cockpit : tout va bien, il y a 2.05 m de longueur.

         
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Afin d'activer la réaction de l'époxy, nous créons un microclimat dans la coque : 40°C à l'ombre, sortez les cocktails !

 

Sortie à l'air libre pour poncer les joints revêtus de bande de fibre de verre : adieu les 40°C, bonjour les 2°C !

 

En parallèle, je fais la découpe des 4 épaisseurs de la dérive dans du contreplaqué makoré d'avant--guerre (de 2007 en fait, je ne sais pas s'il n'a pas été interdit entre-temps car il est trop costaud).
Cette dérive mesure 1.40 m de longueur, dont 1.04 m sous la coque ! Nous avons un peu modifié son dessin en augmentant la surface de la tête qui s'appuiera sur les côtés du puits de dérive.

         
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Suite des essayages de la structure et des éléments du cockpit afin de visualiser leur mise en place et leur collage à venir.

 

Gros plan sur le grand absent : le puits de dérive, pas encore assemblé et qui viendra dans la fente centrale des cloisons visible au centre.

 

Je délaisse la construction du RoG 15 le temps de livrer à Jean-François son Silmaril : fruit d'une construction accompagnée en même temps que celui qu'Yves vient de lancer vendredi dernier, et je l'ai ensuite gréé pour Jean-François.

         
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Nous avons installé sur le Silmaril de Jean-François le gréement de sloup du Minahouet, un autre plan de François Vivier : 12.50 m2, car Jean-François compte naviguer, entre autres plans d'eau, sur des lacs peu ventés.

 

Avec un ris, c'est nettement moins intimidant...

 

Et le soleil est avec nous pour assister au départ de P'titous, ainsi que Benoit, qui a construit son propre Silmaril avec moi au printemps 2016, et vient passer la journée avec nous pour voir le RoG.

         
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Nous avons assemblé le puits de dérive (pas encore collé) et l'avons invité à nos séances d'essayage.

 

On n'en est pas encore à se chronométrer pour monter et démonter la structure, mais on commence à maîtriser !

 

Essayage avec le tube PVC dans lequel le mât d'artimon sera emplanté (mais le tube sera coupé au passage à travers le cale-pied du fond du cockpit). L'architecte a prévu une emplanture haute avec banc d'étambrai, mais nous allons descendre le pied de mât sur la sole afin de nous dispenser du banc d'étambrai de l'artimon.
William accepte que son pied de mât ne pourra pas se vidanger comme celui prévu par l'architecte, dont le fond, au dessus de la ligne de flottaison est muni d'un drain vers le puits de dérive. Il trouve que c'est une bonne affaire pour se dispenser du banc d'étambrai en travers du cockpit.

         
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Autre vue du puits de dérive en pré-montage.

 

Collage des 4 plis de la dérive, qui pèse déjà plus de 10 kg. Elle perdra une partie de son poids lors de son profilage (proche du NACA0010), mais nous ferons une découpe à son point bas pour y couler du plomb, dont le poids total est en cours de discussion.

 

Collage du pied de mât de misaine.

         
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Martin injecte de l'époxy chargée afin de coller les lisses tandis que William lisse les joints-congés préliminaires. En effet, ce premier collage de la structure a pour but de renforcer la coque afin de pouvoir monter à bord pour la suite du collage. Nos bras s'allongent...

 

Les lisses renforcent la partie arrière de la coque où la structure en contreplaqué est nettement moins présente.

 

Nettoyage de fin de journée.

         
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Martin passe la défonceuse sur les raidisseurs de la partie arrière afin d'arrondir leurs arêtes pour nous permettre de les emmailloter de fibre de verre lorsque nous allons faire leurs joints-congés.

 

Nous avons collé toute la structure de la partie arrière afin de nous permettre de monter dans le bateau pour faire les joints-congés de la structure. Enfin, c'est Martin et ses 70 kg qui iront, car William et moi sommes légèrement plus lourds...

 

Reperçage du trou pour le pivot de la dérive à travers une "pastille" d'époxy chargée et une stratification des deux faces des côtés du puits de dérive.

         
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La dérive pivote bien, ce qui semble remplir William d'allégresse !

 

En position basse, la dérive dépasse de 104 cm sous la sole. Elle sera tenue en position basse par le poids de son lest en plomb.

 

Martin monte à bord et teste la rigidité du fond du RoG : en effet, nous ne pourrons pas accéder aux joints du milieu de la coque par l'extérieur, nos bras n'ont pas encore assez poussé.

         
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Tous les joints-congés de la partie arrière sont faits et couverts de ruban de fibre de verre.

 

Nous nous apprêtons à coller le puits de dérive. Il est ici retourné afin d'encoller son chant bas. Nous y avons inséré un tasseau enrobé dans de la bande adhésive, afin que l'époxy n'adhère pas dessus, et l'avons "cerclé" de fil de cuivre afin de fixer son ouverture basse sur toute sa longueur.

 

Vue du puits de dérive en place, joints-congés faits et armés de ruban de fibre de verre. Il manque encore une cloison, que nous ajouterons bientôt, et sur laquelle viendront se terminer les lisses visibles sur la droite de l'image.

         
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Martin utilise une seringue pour déposer un cordon d'époxy chargée autour de la cloison qui termine le petit rouf. Ce cordon sera ensuite formé en arc de cercle dans l'angle, puis couvert d'un ruban de fibre de verre de 100 mm de large qui le renforcera considérablement en l'ancrant plus largement à la surface du contreplaqué.

 

Au bout de deux semaines de travail (12 jours, on se laisse les dimanches pour souffler), nous avons assez avancé pour penser pouvoir terminer la construction sur quatre semaines, même avec le départ prévu de Martin pour le convoyage d'un bateau neuf des Sables vers les Baléares. Les retards de livraison du gros cata-caravane se suivent et son départ est repoussé de jour en jour, ce qui nous arrange bien ! Photo : Lucie Laliberté.

 

Par contre, il n'est pas certain que le RoG soit gréé pour venir participer au 10e Rassemblement Arwen Marine, au Lac du Der sur le pont du 1er mai ! Photo : Ronan Coquil.

         
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Dernière minute : nous recevons ces trois photos exclusives du Salon Nautique de l'Ardèche et de la Drôme réunies ! Photo : Patrick B.

 

Le Silmaril P'titous de Jean-François, que nous avons vu quitter Clairoix plus haut, est arrivé à bon port en Ardèche et a retrouvé celui de Patrick (Manpernick II ?) Le but de la rencontre était d'unir les compétences pour gréer les deux bateaux en s'aidant du gréement que j'avais installé sur P'titous. Photo : Patrick B.

 

Nos deux marins d'intérieur ont dû prendre un ris car les vergues toucheraient le toit du hangar si les misaines étaient envoyées à bloc. Photo : Patrick B.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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