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Pré-lancement du Jimmy Skiff, le 30 août 2008

On ne peut pas encore parler de lancement car le Jimmy Skiff n'est encore ni peint ni verni, il est juste fini au niveau de l'époxy, il ne reste plus qu'à tout poncer et à appliquer primer, peinture et vernis. Les quelques heures d'UV sur l'époxy non protégée ne suffiront pas à affecter sa longévité, et je ne pouvais pas laisser passer l'occasion ! En regardant ces images, je me demande si je ne vais pas le vernir intérieur-extérieur, au lieu de peindre l'extérieur comme je l'avais prévu... C'est également un pré-lancement car Eole n'était guère de la partie, et c'était de l'eau douce (pouah, diront certains !) car nous étions sur un étang des bords de l'Yonne, à quelques encablures au sud-est de Paris. Je me promets un autre "vrai" lancement dans les eaux bréhatines, dès que possible.

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Première prise de contact avec l'élément liquide et première impression : le Jimmy Skiff est stable. En effet, sa large sole et son simple bouchain lui donnent une grande largeur là où elle compte : en bas de la carène.

 

Seconde impression : il se déhale avec une facilité déconcertante. La légèreté de la coque alliée à sa grande longueur de flottaison et sa relative faible largeur en font un superbe bateau d'aviron. Mais j'ai embarqué le gréement, ce n'est pas pour l'aérer... enfin si, mais pas comme ça !

 

Et hop ! La grande stabilité du Jimmy Skiff m'a permis de le mâter sans peine, mais il faut dire que l'eau plate et la faiblesse de la brise m'ont bien aidé. Il ne faut pas se leurrer, mâter et démâter sont des opérations musclées. J'ai prévu une drisse pour pouvoir établir la voile et l'affaler sans toucher au mât à chaque fois.

         
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Autre addition prévue : un stick (extension de barre pour les puristes), car c'est sur le banc du milieu que le lest que je suis est le mieux centré par petit temps comme aujourd'hui, et je dois tendre le bras bien loin pour atteindre la barre, pourtant longue d'un bon mètre.   Ce type de carène plate à simple bouchain donne son maximum en la laissant gîter un peu. Sur cette image, j'ai été surpris par une risée et je mets presque le liston dans l'eau... On n'a pas la même augmentation progressive de stabilité latérale que sur le Skerry, dont la coque, plus fine à la flottaison, s'élargit très rapidement à la gite.   Le vent monte un peu pour un petit bord de près bon plein : le Jimmy Skiff accélère franchement et l'on devine le plaisir qu'il doit être dans une bonne brise. La limite sera alors l'état de la mer : à moins d'avoir un équipier-écopeur, il faudra faire attention à la quantité d'eau qui passera par-dessus le plat-bord ! Je pense qu'il sera utile de monter un vide-vite de chaque bord si l'on veut faire de la voile en mer (Damned ! Encore des trous dans le fond du bateau !)
         
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On voit bien ici l'ombre du balestron sur la voile, et sa hauteur par rapport à la tête du barreur : il faudra qu'il se lève pour risquer de se cogner la tête ! Le bout de réglage de tension du balestron revient sur l'arrière du puits de dérive, ainsi que le réglage de tension du guindant, à la main du barreur.   Le balestron permet de se dispenser de hale-bas de bôme tout en gardant un contrôle parfait du devers. Ici l'écoute est un peu trop bordée et la chute est trop fermée, le dévers est insuffisant.   Un comparatif Skerry contre Jimmy Skiff s'esquisse.
         
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Les longueurs de flottaison des deux bateaux sont similaires à quelques centimètres près, car le Skerry, bien que plus long de 57 cm, a beaucoup plus d'élancement à l'étrave.   Le Jimmy Skiff a un léger avantage de surface de voile : 5.60 m2 contre 5.10 m2 pour le Skerry, quoique la voile à livarde a un rendement supérieur qui doit compenser sa plus petite surface.  

La livarde l'emporte ! Il faut dire que la voile du Jimmy Skiff est sur son "mauvais bord" : elle est bridée par le balestron qui provoque ce pli disgracieux et l'empêche de développer sa portance maximum.

       
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