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Lancement de l'Outrigger Junior
Nous avons hésité à "franciser" le nom un peu étrange de ce sympathique petit prao de 15 pieds de longueur (4.57 m). "Outrigger" signifie au sens large "gréé d'un flotteur extérieur" (et se prononce phonétiquement aoutrigueur) et je ne vous insulte pas en vous expliquant "junior". Nous aurions donc pu l'appeler "Multicoque Jeune", mais je ne sais pas pourquoi, je trouve que cela ne sonne pas trop bien...
Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior Outrigger Junior
Voir les images des premiers essais
Outrigger Junior

Selon John C. Harris, le premier plan de ce petit trimaran date de 2003, et il l'a dessiné pour un concours visant à définir un bateau qui soit facile et bon marché à construire par des équipes de jeunes, et amusant pour eux à utiliser. Un petit multicoque était évident pour le "fun", par contre, un catamaran coûterait cher car il faut rigidifier la poutre avant qui supporte le gréement. Par élimination, on s'orienta donc vers un prao monodrome, pour la facilité de manoeuvre.

Un prao monodrome risque d'être moins performant sur le bord où la coque principale est au vent car elle appuie sur le flotteur. Si celui-ci est peu volumineux, sa traînée va augmenter plus que celle de la coque principale diminue lorsque l'ensemble gîte. Mais si le flotteur est assez gros, un prao monodrome aura une bonne performance sur les deux bords.

Le prao devait être petit et léger afin de réduire son poids et le poids de la structure : plus on est léger, et moins on a besoin de structure. Moins on a de structure et plus on est léger, etc. ça s'appelle un cercle vertueux.

Finalement, le projet de bateau de jeunes fut abandonné et le projet resta dans les cartons de CLC.

 

 

L'année dernière, John C. Harris décida de relancer le projet, indépendamment du projet abonadonné. Le point dur qui restait à résoudre était le gréement.

Nous avions considéré recycler des gréements de Laser de'occasion, que l'on peut acheter très bon marché, mais les contraintes sur le pied de mât auraient été trop élevées et la voile de 7 m2 ne justifiait pas autant d'efforts.

Nous avions ensuite considéré une forme complexe inspirée de la "pince de crabe", mais la forme était trop complexe et le voilier nous fit évoluer vers la voile latine simplifiée que l'on voit aujourd'hui sur les deux prototypes.

La voile est simple à gréer, avec des espars souples et un accastillage minimum. Le mât de 3.60 m de haut et fortement incliné vers l'avant afin de limiter sa hauteur et néanmoins pointer bien haut l'antenne de la voile latine.

Cette voile est grande, avec 15.30 m2, pour un bateau que pèserait 40 kg (j'ai moi même du mal à y croire). John ajoute qu'il a ajouté du franc-bord à l'avant afin d'y loger le volume qui permettra de maîtriser cette voilure, ainsi que pour permettre à deux adultes de profiter du bateau sans le surcharger.

De même, la dérive sabre du projet initial fut remplacée par une dérive pivotante afin de rendre les abordages et départs de plage nettement plus faciles. La dérive est minue d'un pivot mobile (deux pastilles coulissant dans une gorge, comme sur Gandalf), ce qui permet de l'extraire et d'alléger instantément la coque de 3 kg pour la poser sur les barres de toit d'une voiture, par exemple.

Les sièges furent très compliqués, car un trampoline n'est pratique que s'il est assez sohistiqué, et donc cher. Les lattes tenues par des ligatures sont trop longues à monter et démonter pour un bateau transportable. La solution que nous avons finalement trouvée a pris la forme de deux banquettes d'une seule pièce creuses, à parois fines tenues aux bras de liaison par 4 ligatures. On pourra les compléter par des trampolines légers si nécessaire.

Toutes les liaisons sont assurées par des ligatures. Par rapport à des fixations métalliques, boulons, écrous et autres, elles sont plus solides, minimisent la concentration des contraintes et permettent d'alléger les points de liaison.

Outrigger Junior
 

Ci-dessous, le premier plan de voilure, trop compliqué à couper selon le voilier. Ci-contre, le plan de voilure actuel.

Outrigger Junior

 Outrigger Junior

 

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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