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Construction Accompagnée d'un PassageMaker Dinghy
en famille, du 28 octobre au 4 novembre 2012

Jour 2 : Lundi 29 octobre 2012

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Nous commençons cette seconde journée par remettre la coque du PassageMaker Dinghy à l'endroit afin de couper toutes les sutures. En effet, tous les panneaux de coque sont maintenant tenus par le collage à l'époxy, sauf la membrure centrale, que nous allons déposer afin de travailler plus facilement sur la surface intérieure.

 

Il y a une suture tous les 15 cm, 8 joints de 3,50 m de long, ce qui nous donne à peu près 190 sutures, plus une dizaine de sutures pour chacune des 5 pièces transversales, soit un total de 240 sutures à couper...

 

Nous retournons de nouveau la coque pour extraire les sutures à la pince, et le décapeur thermique sert à chauffer celles qui sont dans la colle, notamment toutes celles de la marotte, du tableau et des membrures avant et arrière. Certaines de ces sutures, trop bien collées ne "viendront" pas, et nous les laisserons dans la coque, en les coupant au ras de la surface.

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En parallèle de l'atelier "extraction", je marque pour faire des trous dans les angles des sièges. Ces trous serviront à attacher une sauvegarde pour les dames de nage, une ligne de pêche à la traîne, un pare-battage, ou tout autre chose.

 

Denis perce à travers les sièges, un martyr tenu par des pinces sous le perçage évite que les bords du trou de sortie soient déchiquetés par le forêt.

 

Denis donne un petit coup de fraisage sur tous les trous afin de "casser" l'arête.

         
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Nous avons déposé la membrure centrale et faisons les joints entre tous les panneaux de coque afin de compléter les joints extérieurs, et nous bouchons les trous des sutures que nous venons d'extraire. Nous avons également fait quelques retouches d'époxy chargée sur les joints-puzzle afin de boucher les petits "jours" qui subsistaient.

 

Marie-Pierre ramasse les excédent d'époxy chargée sur les bords des joints, préalablement lissés avec le dos d'une cuiller. L'époxy chargée ainsi récupérée est utilisée pour boucher les trous des sutures.

 

Jean dépose un filet d'époxy chargée dans les joints à l'aide d'une seringue.

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La seringue permet de déposer un filter régulier d'époxy chargée et limite ainsi le nettoyage ultérieur.

 

La quantité d'époxy doit être suffisante pour boucher le joint, mais pas trop abondante, car l'excédent devra être éliminé après le lissage à la cuiller.

 

L'opération de ramassage de l'excédent d'époxy est la plus délicate du processus, car il ne faut pas abîmer les joints fraîchement réalisés.

         
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Il faut éviter de laisser des "salissures", car il faudrait les éliminer plus tard après durcissement de l'époxy, et c'est alors nettement plus laborieux.

 

Inspection finale avant de partir déjeuner. Nous passerons à la stratification en rentrant, ce qui laisse un peu de temps aux joints pour commencer à durcir.

 

Nous avons posé trois pièces de tissu de verre (sergé 2/2 de 162 g/m2) sur le fond de la coque. Seuls les bordés 1 sont couvert avec la sole. L'architecte a calculé que le renfort sur les bordés 2, 3 et 4 ne valait pas le surpoids et la difficulté ajoutée.

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Je mixe une bonne dose d'époxy sans ajouter de charge.

 

L'époxy est tout simplement versée sur le tissu de verre, au point haut du compartiment arrière, par lequel nous commençons.

 

Marie-Pierre utilise la "squeegee" pour étaler et faire pénétrer la résine dans le tissu. Celui devient transparent dès qu'il est saturé de résine, du fait de l'effet "mouillant" de l'époxy sur la fibre de verre. Il est collé au bois par la résine et on crée ainsi un composite bois-verre-époxy, très résistant.

         
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La bonne quantité de résine est évaluée visuellement : si le tissu n'est pas totalement transparent, c'est qu'il n'est pas bien saturé, il n'y a pas assez de résine. Si le tissu "brille", c'est qu'il reste de la résine non absorbée, qui doit être poussée ailleurs ou retirée. En effet, ce serait un poids inutile et risquerait de compromettre le composite en faisant "flotter" le tissu, qui ne serait plus collé au bois.

 

Le sergé de 162 grammes est parfait pour cette stratification car il devient totalement transparent et on pourra donc vernir et laisser le bois apparent.

 

Je finis au pinceau en ajoutant un peu de résine dans les coins, car c'est un peu délicat de bien saturer à la squeegee sur les bords.

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Nous passons ensuite au compartiment avant : on se fait la main sur les parties qui seront presque invisibles dans le bateau fini, en réservant le compartiment central, le plus visible, pour la fin.

 

Le tissu de verre n'est saturé de résine que sur la sole et les bordés 1, nous couperons ensuite l'excédent de tissu.

 

Nous attaquons en dernier le compartiment central, le plus grand et le plus visible.

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La chasse est ouverte sur les bulles d'air qui restent coincées entre le tissu et le bois, en particulier dans les joints.

 

Dès que nous avons terminé, je coupe au cutter l'excédent de tissu, sur le joint entre les bordés 1 et 2.

 

Jean utilise le pinceau pour remettre en place les bords du tissu après la coupe, qui déplace un peu les fibres et crée des bulles en périphérie.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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