Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Journée précédente Retour Sommaire Journée suivante
Construction Accompagnée d'un PassageMaker Dinghy
en famille, du 28 octobre au 4 novembre 2012

Jour 4 : Mercredi 31 octobre 2012

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Nous posons le PassageMaker Dinghy sur sa remorque, qui est en fait une remorque à moto que Jean a adaptée pour transporter le nouveau bateau. Cet essayage nous permet de valider les aménagements : le bateau sera assez cabré, mais il est bien posé et le porte-à-faux arrière est limité.

 

Nous avons pratiquement terminé le travail sur l'intérieur du bateau et allons aujourd'hui nous consacrer à l'extérieur. Nous commençons par un gros ponçage pour rabattre les arêtes des bordés 1 à leur jonction avec la sole, car sole et bordés seront stratifiés et il faut limiter le "relief" sous la stratification afin d'éviter la formation de bulles.

 

La ponceuse à bande nous a permis d'éliminer pratiquement cette arête, en créant pas mal de poussière (dont une partie s'est apparemment déposée sur mon objectif...)

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Nous utilisons une scie affleurante pour couper les extrémités des bordés au droit du tableau, visible ici, et de la marotte.

 

Jean passe un coup d'aspirateur pour éliminer la poussière après le ponçage général de la surface extérieure, en prélude à la stratification.

 

En parallèle, je profile le safran et la dérive. Ici je taille le bord de fuite du safran au rabot. Je repasserai ensuite à la ponceuse à bande, puis finirai à la ponceuse orbitale.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

La quantité de sciure et de copeaux rouges (couleur du contreplaqué makoré) sur le sol témoigne que ce travail est salissant. Nous passerons un coup d'aspirateur pour éliminer l'essentiel de cette pollution, à la grande joie des voisins !

 

Vue des 4 vis inox qui tiennent l'emplanture du mât sur la sole, et la 5e dans l'axe est l'une des deux vis qui tiennent le bas du renfort interne du caison avant.

 

Nous avons juché le bateau en hauteur afin de faire les joints-congés dans les angles formés par le dessous des sièges et le haut des membrures.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

L'échaffaudage est assez fragile, c'est pourquoi je passe systématiquement un bout de sécurité que l'on aperçoit ici en blanc devant Jean, lui même monté sur un petit rehausseur (une caisse de vin retournée, hic !) pour mieux voir sa zone de travail.

 

En effet, sans rehausseur, la zone de travail est un peu trop haute. Jean utilise ici encore la seringue pour déposer l'époxy chargée qui sera ensuite formée en joint-congé.

 

En parallèle, Marie-Pierre nous montre le chevron de 4 m de long que nous avons dégrossi pour faire le mât.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je vérifie que notre futur mât est raisonnablement rectiligne. Il est assez délicat de trouver du bois correct pour faire les espars chez les marchands de matériaux, à moins d'utiliser du bois importé, ce que j'essaie d'éviter. On peut difficilement aujourd'hui éviter d'utiliser des bois tropicaux pour les coques, alors que les espars sont réalisés en sapin, largement disponible en France.

 

Je coupe l'une des faces du mât pour l'affiner en tête. Les 4 faces sont affinées selon un profil qui préserve la section la plus forte sur la partie basse de l'espar, qui travaille le plus.

 

Après découpage à la scie des 4 faces, Jean utilise le rabot pour finir de les "dresser". Le mât est à plat pour ce travail, mais il sera ensuite posé sur les supports à 45° vissés sur les tréteaux (on en voit un derrière Jean).

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Jean crée la face à 45° par passes successives au rabot, afin de le passer du carré à l'octogone (pas tout à fait, les 4 nouvelles faces seront un peu plus petites que les premières), et on finira en adoucissant les 8 arêtes. La partie la plus basse du mât, de l'emplanture à l'étambrai, restera de section carrée.

 

Nous avons drapé le tissu de verre sur la coque retournée pour l'opération suivante : la stratification de l'extérieur. Comme sur l'intérieur, cette stratification ne concerne que le bas de la coque, sole et bordés 1.

 

Cette fois-ci, nous utilisons des rouleaux pour saturer le tissu de verre d'époxy, contrairement à l'intérieur, où nous avons utilisé la squeegee. Le rouleau est intéressant sur les surfaces convexes, car la résine coule et si on n'est pas vif comme l'éclair, on a rapidement les chaussettes qui collent ! L'inconvénient du rouleau (outre le prix des manchons) est qu'il adhère un peu au tissu qu'il a tendance à déplacer. C'est un monde impitoyable...

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Le tissu de 1 m de large couvre juste la largeur maxi de la zone à stratifier.

 

En parallèle de la stratification, je colle les 3 pièces de la tête de gouvernail. Ce n'est pas le gouvernail standard du kit, c'est une découpe perso afin d'utiliser le système de tenon-mortaise pour la barre, visible ici.

 

Le tissu de verre n'est saturé d'époxy que sur la sole et les bordés 1, le reste sera coupé sur le joint entre les bordé 1 et 2.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.       Cliquez pour une image plus grande.

Et voila le travail !

 

 

 

Il ne reste plus qu'à ajouter les listons, l'aileron et les fausse-quilles, et la coque sera terminée.

         
Journée précédente Retour Sommaire Journée suivante

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2012 www.arwenmarine.com