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Construction de deux Skerry pendant la "Semaine du Golfe" 2013

Jour 5 : Vendredi 10 mai 2013

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Le "vrai" travail commence un peu tard ce matin midi, car nous avons passé ce matin en arrivant une seconde couche d'époxy "claire" sur toute la surface extérieure, et malgré le chauffage que nous avons mis à fond sous les coques pendant toute la matinée, l'époxy est encore collante lorsque nous démarrons l'après-midi en ouvrant le puits de dérive dans la sole.

 

Après avoir fait un trou à chaque extrémité de l'ouverture, Robert relie les trous de deux traits de scie sauteuse. Nous avons savonné la semelle de la scie afin de favoriser son glissement sur l'époxy encore poisseuse.

 

Puis nous "finissons' l'ouverture à la défonceuse. Celle-ci est équipée d'une fraise droite à guide : le guide prend appui sur la paroi interne du puits et reproduit le tracé (donc la découpe) à l'ouverture à travers la sole. Nous savonnons aussi la semelle de la défonceuse car l'époxy colle toujours. Damned !

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Christian utilise la défonceuse montée avec la fraise en quart de rond pour arrondir l'arête au bord de l'ouverture (et oui, la semelle de la défonceuse est aussi savonnée).

 

Nous enchainons avec le collage de l'aileron : nous commençons par encoller son chant, puis nous le positionnons sur le tracé que j'ai fait lors de la préparation. Nous vérifions qu'il est bien orthogonal par rapport à la sole, puis nous le fixons avec du scotch (enfin pas exactement, c'est de la bande à masquer qui le maintient en place en attendant que l'époxy durcisse).

 

Nous déposons un bon gros filet d'époxy chargée de part et d'autre de l'aileron.

         
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Puis nous formons le joint-congé avec notre fidèle bout de tuyau PVC.

 

La difficulté est de passer le bout de tuyau sous les fixations temporaires (mais on peut tricher en déplaçant celles-ci !)

 

Christian fait un ajustement de lissage sur la "corne" de l'airon qui remonte sur l'étambot.

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Nous remettons ensuite les coques à l'endroit en prenant garde de bien avancer le tréteau arrière afin de ne pas déranger le collage de l'aileron, et nous attaquons l'ouverture supérieure du puits de dérive à travers le siège central. Cette ouverture se pratique de la même façon que celle du bas à travers la sole : perçage, sciage, défonceuse droite puis quart de rond...

 

Voici l'ouverture après le passage de la défonceuse équipée de la fraise droite à guide. On voit que la découpe à travers le siège central reproduit le contour de la paroi intérieure du puits de dérive.

 

Christian dans ses oeuvres avec la défonceuse équipée de la fraise en quart de rond guidée.

         
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Nous repassons ensuite une seconde couche sur les joints des dessus des caisson avant et arrière, qui étaient un peu dépressifs.

 

Gros plan sur l'ensemble cloison, puits de dérive et siège, qui est l'une des clés de la légèreté du Skerry : chacun de ces pièces s'appuie sur plusieurs autres soudées à angle droit afin de distribuer les efforts et les transmettre à l'ensemble de la structure.

 

Dernière photo vespérale après avoir collé le second pli des listons.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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