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Images du Skerry à Bréhat, Eté 2010
J'avais déjà testé mon Skerry gréé en misainier au tiers au lac d'Orient en mai, puis à la Route du Sable en juin, mais c'était sur des plans d'eaux particuliers : lac dans le premier cas et embouchure de rivière dans le second. Il était donc indispensable d'essayer ce Skerry en mer, et c'est donc chose faite dans les eaux bréhatines. Avis au amateurs, j'exposerai ce Skerry au Village Bois du prochain Grand Pavois, à La Rochelle du 15 au 20 septembre prochain, et il est à vendre : voir notre page "Occasions" (à saisir).
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Le Skerry ne sert pas qu'à faire joli sur l'estacade de Douarnenez 2010, et j'avais très envie d'approfondir les tests commencés au lac d'Orient et à la Route du Sable 2010...

 

Le Skerry a démontré sa capacité de charge en faisant le transport vers Bréhat des bagages (sauf l'ordinateur, j'apprends mes leçons...) et des courses faites à une grande surface du "continent".

 

La petite misaine au tiers de 6 m2 est parfaite pour les navigations estivales : j'ai rarement été très sous-toilé, et dans l'autre sens, je n'ai pris le ris que trois fois. J'ai souvent navigué un peu sur-toilé sans prendre le ris, en déventant un peu au près.

         
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Quand je n'ai plus eu de chargement à bord, j'ai trouvé le bateau nettement moins agréable à lège, et j'ai rempli d'eau ces deux bidons de 20 litres (ils avaient contenu du pétrole dans une vie antérieure). Calés de part et d'autre du puits de dérive, ils n'ont plus bougé de là jusqu'au moment de sortir le bateau de l'eau.

 

J'ai testé le ballast liquide : 40 litres d'eau dans ces deux bidons. Sachant que la coque nue du Skerry pèse 45 kg et que le gréement et le reste de l'armement nous amènent à un petit 60 kg, on arrive ainsi près des 100 kg. Et cela change tout ! En effet, l'inertie apportée par le ballast "pacifie" le Skerry et on peut se déplacer dans la coque beaucoup plus facilement sans provoquer de coup de gîte.

 

Le poids du ballast augmente aussi la stabilité : plus la coque est enfoncée et plus sa largeur augmente,  et améliore la marche au près et le passage dans le clapot. Il n'y a guère qu'au portant que l'on pourrait souhaiter allèger le bateau, mais finalement, l'augmentation de l'inertie est là aussi très appréciable. Bref, les deux bidons de 20 litres font maintenant partie de l'armement standard de mon Skerry ! C'est le phare du Paon, à la pointe nord de Bréhat sur la photo. 

         
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Un moment plus tard, voici la pointe de l'Arcouest, toujours avec une petite brise de 10-15 noeuds, idéale pour le Skerry, et le soleil pour avoir de jolies couleurs et un peu de chaleur.

 

Le lendemain, navigation dans le chenal du Kerpont en tout début de jusant : je profite du fait que je suis au portant et que ma dérive est en grande partie relevée pour me faufiler dans les cailloux à l'abri du courant...

 

Un peu plus tard, je passe sur la troisième cale, encore couverte, au Port-Clos, et le courant de vive-eau (coef. 112) lève un petit clapot court.

         
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Encore quelques instants et le soleil sort des nuages pour éclairer ce paysage paradisiaque. J'ai totalement relevé ma dérive pour le vent arrière. Le tendeur blanc qui passe autour du mât la tient en position haute (ou basse) en la coinçant en biais dans son puits.   Les huit photos suivantes ont été faites par Matthieu. Celle-ci montre l'efficacité du palan d'amure/hâle-bas au portant : la bôme est bien horizontale et la voile ne déverse absolument pas. (Et oui, je passe tout près d'une bouée rose !)   Remontée au près : je suis assis au fond du bateau, juste derrière le banc central. Les 40 litres de ballast contribuent à l'assiette impeccable du Skerry.
         
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Vue de face au près bon plein. Le Skerry est très doux à la barre avec la misaine au tiers de 6 m2. Il ne devient ardent que lorsque l'on arrive à la limite de la survente.

  Je lance le virement de bord sous les pieds de Matthieu.   Autre virement de bord vu de l'arrière : je pousse franchement la barre pour faire pivoter le Skerry autour de sa dérive, comme un dériveur léger moderne.
         
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Encore un virement de bord : le Skerry se cabre légèrement sous l'effet de la barre, et les turbulences que l'on distingue dans le sillage sont provoquées par le skeg qui résiste au pivotement de la coque commandé par le gouvernail et la dérive.

  J'ai attrapé l'écoute à pleine main car je suis en train d'empanner : je pousse la barre de la main droite, tandis que je tire la voile de la gauche afin d'accompagner son passage d'un bord sur l'autre.   La maniabilité du Skerry lui permet de se glisser délicatement entre toutes ces grosses choses à moteur (ou choses à gros moteur, comme vous préférez...)
         
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