Arwen Marine
 
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Silmaril en Baie de Somme

 

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En ce jeudi 24 octobre 2013, j'ai chargé mon Wood Duck 10 sur les barres de toit et Silmaril sur sa remorque, car je pars à Saint-Valéry sur Somme pour tester Silmaril dans l'eau salée (sa première fois en mer !) et faire de jolies zimages. Le Wood Duck servira à Pierre de "chase boat" (bateau rapide, servant à poursuivre les bateaux à photographier).

 

Arrivée à Saint Valéry, nous retrouvons Guillaume et ses parents en haut de la cale de mise à l'eau du port. Guillaume est journaliste free lance et va faire un "papier" sur Silmaril et la Baie de Somme (ou vice-versa).

 

Cette cale est très étroite et ma dextérité en marche arrière est telle que je n'arrête pas de taper dans les bords et Pierre passe son temps à remettre la remorque en ligne à la main : c'est bien d'avoir un bateau -relativement- léger !) Guillaume tente de me guider mais rien n'y fait...

   

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Le père de Guillaume embarque avec moi et nous passons devant une maison rose qui me rappelle celle de la pointe de Bellevue, sur le bord du chenal d'accès à Vannes que voici.

 

Je suis sur le pontage arrière pour installer le pavillon sur la barre et le barreur est à sa place, ce qui charge beaucoup l'arrière, et je suis surpris que le bateau ne soit que modérement déjaugé. Les ballasts sont pleins, ce qui aide à conserver le bateau dans ses lignes.

 

Nous navigons de conserve avec Guillaume et Pierre (invisible ici car c'est lui qui fait la photo), chacun dans un kayak.

         
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Une fois sortis du port, nous remontons le bras de mer vers le fond de la baie. Toute l'étendue de la Baie de Somme découvre à marée basse et les prés salés sont couverts lors des marées de fort coefficient.

 

Je suis toujours aussi content de l'impeccable misaine de Gandalf, coupée par Fred à Lézardrieux. Au début, je trouvais son tissu trop lourd, mais il y a longtemps que je ne dis plus rien, au contraire, car elle conserve une forme parfaite (il faut dire que je ne l'ai pas encore trop usée, enfin pas assez à mon goût !) Ma vergue coupée dans un vieux mât de Dufour Wing est souple juste comme il faut pour applatir la voile en cintrant.

 

Cette image montre que le mât de Silmaril est nettement trop souple pour la surface de cette voile. Je vais voir si j'en refais un neuf ou si je me contente de le gainer de fibre de verre pour le rigidifier.

   

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Silmaril va vite malgré la faiblesse de la brise (force 2, avec quelques rafales à 3) et son étrave tranche nettement les toutes petites vaguelettes. Je suis très curieux de savoir comment il se comportera dans un petit clapot serré comme celui du Golfe du Morbihan, quand vent et courant viennent en sens opposé...

 

La coque est parfaitement dans ses lignes avec les ballasts remplis et l'équipier assis sur le banc transversal avant, et le barreur sur les bancs latéraux arrière.

 

Je ne me suis pas méfié et viens de me planter en beauté (mais en douceur) sur un banc de sable presque invisible sous les mouettes, dont je n'avais pas vu qu'elles avaient pied... Nous poussons avec les avirons et c'est reparti !

   

 

   
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Du coup, j'ai oublié de rebaisser le safran, mais le bateau est tellement bien équilibré qu'on ne le sent pas à la barre.

 

Cette vue de profil semble montrer que l'étrave de Silmaril est inversée. En fait, elle est très légèrement inclinée vers l'arrière, mais on voit que la longueur à la flottaison n'est pas bien loin de la longueur hors-tout.

 

Un timide rayon de soleil perce les nuages pour animer un peu les couleurs de l'environnement si particulier de la Baie de Somme.

   

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Au vent arrière, la bôme reste horizontale (ou quasiment) car elle est bridée par le bras de levier entre le point d'amure et le capelage du palan d'amure, qui fait ainsi également fonction de hâle-bas : simple et (très) efficace. Notez comme la lumière rasante latéralement met en valeur la texture de la misaine. La bôme fait plus de deux fois la largeur de Silmaril (3.00 m pour 1.45 m)

 

Amusante photo du bateau sans coque... J'ai buté l'étrave sur le coté du bras de mer pour embarquer Guillaume.

 

Juste avant, j'ai tiré quelques bords sans passager et Pierre a fait une petite vidéo, et moi aussi de mon coté.

   

 

   
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Je pourrais passer des journées entières à naviguer dans les méandres des bras de mer de la Baie de Somme au gré de la marée...

 

Guillaume a embarqué pour quelques impressions et prises de vue "de l'intérieur".

 

Guillaume semble me dire que là, c'est bon, je peux virer quand je veux ! Les berges sont accores dans l'extérieur des méandres et piégeuses en face (voir ci-dessus).

   

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Un dernier petit bord de grand-largue est Guillaume va céder sa place à Pierre qui lui passera le Wood Duck 10.

 

Pierre, qui est l'auteur de la quasi-totalité des superbes photos présentées sur cette page, teste la position assise sur le ballast au vent, devant le banc transversal arrière.

 

La position semble validée !

   

 

   
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Un phoque curieux vient nous renifler à l'entrée du port.

 

Retour à la cale pour un dernier petit tour à l'aviron. Nous avons déja rangé tout l'armement (que j'ai pesé et qui arrive à près de 40 kg, dont 10 kg rien que pour la voile) et vidé les ballasts pour faciliter la sortie de l'eau.

 

Silmaril flotte nettement au-dessus de sa flottaison de déplacement car on est autour de 160 kg (et son déplacement est à 404 kg). En effet, la flottaison donnée par l'architecte, et indiquée dans le descriptif d'un bateau, est la flottaison en charge.

   

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Il faudra que nous essayions la nage en couple, car il y a une position avant (on s'assied à la place du mât) et une position arrière (sur le banc transversal arrière) en plus de la position centrale (sur le banc transversal avant) que Guillaume utilise.

 

Si la largeur est un peu importante pour un bateau d'aviron, la longueur de flottaison est adéquate et la carène est fine, et Silmaril montre son agilité sous le contrôle de Guillaume.

 

Les neuf photos suivantes m'ont été envoyées par Guillaume et je n'ai pu les traiter qu'après la première mise en ligne de ces "nouvelles" et je les ajoute donc à la suite de celles de Pierre.

   

 

   
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Un rayon de soleil sort à point nommé pour faire péter briller les couleurs.

 

C'est très amusant de naviguer pratiquement au même niveau que les champs... J'espère un jour pouvoir mettre à l'eau en début de jusant et accompagner le reflux jusqu'à l'entrée de la Baie de Somme, saluer les phoques (oh, phoque !) puis remonter porté par le flot en explorant tous les petits bras de mer...

 

On s'arrête pour changer d'équipage.

   

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Cette risée n'est qu'un prétexte pour que Silmaril profite du coup de gîte pour nous dévoiler ses six bordés tribord. Je n'ai pas eu à choquer ni à loffer, car la risée est passée avant que cela devienne nécessaire. De plus, on voit que la vergue est bien cintrée et fait apparaitre de petits plis en diagonale au milieu de la partie de la voile située au-dessus des bandes de ris. En effet, la vergue est cintrée un peu au-dela du point de résorption du creux, et c'est la chute qui commence à s'ouvrir, ce qui réduit la poussée de la voile. Comme quoi, la voile au tiers bien gréée peut être très sophistiquée.

 

On voit que, en l'absence d'équipier à l'avant, mon poids suffit à enfoncer l'arrière un peu au-dela de ce qui serait souhaitable. Il sera peut être intéressant d'embarquer un bidon de ballast complémentaire à caler au pied du mât quand on est seul à bord, ou veiller à s'assoir sur l'avant des sièges latéraux de la chambre.

 

Cette photo montre bien l'aménagement intérieur : au premier plan, on voit les deux schnorkels d'accès aux nables de ballast, avec à gauche la pompe et le tuyau qui permettent de vider les ballasts en cours de navigation (pas très sophistiqué mais fonctionnel, il faut dire que ce n'est pas une opération fréquente). Les panneaux horizontaux qui couvrent les ballast sont au niveau de la flottaison à 404 kg de déplacement. Je me suis reculé car Guillaume est assis sur le pontage avant pour faire cette photo.

   

 

   
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Cette vue plongeante prise du môle de Saint-Valéry donne une idée de l'environnement de la Baie de Somme à la pleine mer.

 

Nous remontons le chenal d'accès au port au près et contre un début de jusant (qui s'ajoute au débit de la Somme). Nous ferons les deux dernières centaines de mètres à l'aviron.

 

Ceux qui ont loupé au passage les liens vers nos deux vidéos ont une deuxième chance de les voir à l'aide des liens de cette page.

   

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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