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En décembre 2013, sur la baie de Chesapeake, à proximité des installations de Chesapeake Light Craft, à Annapolis, dans l'état du Maryland. |
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Les deux petits praos sont prêt à prendre la mer pour leur premier essai sur l'eau. Notez leur mât court et très incliné en avant (les puristes diraient "une forte quête négative"). |
La voile est une variante de la voile latine, munie d'une vergue et d'une bôme jointes au point d'amure. Le gouvernail est en place, avec son safran pivotant en position haute. La dérive en quart de cercle est elle aussi pivotante, et elle est pour l'instant rétractée à l'intérieru de la coque principale. |
Les traverses en bois moulé sont renforcées et rigidifiées par une bande de carbone dessus-dessous. Tous les amarrages sur les traverses sont des ligatures : simple, léger et très costaud. |
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Les deux sièges longitudinaux, de part et d'autre de la coque centrale, sont également ligaturés sur les traverses. Ils sont creux, constitués d'une fine "peau" de contreplaqué sur une structure rigide. |
Remorquage rapide sous la pluie pour accèder à un plan d'eau plus large et mieux venté. |
Et c'est parti, en commençant par un bord avec le flotteur sous le vent, en configuration de "prao atlantique" (on appelle "prao pacifique" les praos dont le flotteur se trouve au vent). Ces appellations ne valent que pour les praos amphidromes, qui conservent toujours leur flotteur du même bord. |
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L'Outrigger Junior est un prao "monodrome", c'est à dire qu'il fonctionne sur les deux amures, avec son flotteur alternativement du coté au vent ou sous le vent. Il vire de bord et empanne comme tous les autres petits voiliers, alors que le prao "amphidrome" doit être stoppé pour chaque virement de bord et repartir dans la direction opposée afin de conserver toujours son flotteur du même bord. Cela complique sa conception et sa construction (sans parler de sa manoeuvre !) car il doit avoir un gouvernail à chaque bout, |
La voile latine de 15.30 m2 propulse l'Outrigger Junior à bonne allure dans le petit temps pluvieux de l'essai. On vire de bord et le flotteur se trouve au vent. Même par petit temps, le flotteur ne demande qu'à décoller, du fait du poids plume de l'ensemble. On joue de la barre et de l'écoute pour le maintenir au ras de l'eau. |
Le barreur est confortablement installé sur le siège accroché aux traverses. Le stick pourrait être un tout petit peu plus long. On voit sur cette image que la bôme est très souple afin de résorber le creux de la voile dès que le vent forcit. |
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La largeur hors-tout est de 12 pieds, plus de 3.60 m. |
Le franc-bord est assez élevé afin de pouvoir accueillir deux adultes sans trop enfoncer la coque principale. |
On apprend vite à contrôler la gîte afin de maintenir la coque au vent au ras de la surface. |
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Voici l'angle de gîte optimal : le flotteur affleure à peine la surface. |
On loffe un petit coup pour remettre le bateau à plat. |
Il n'a pas été possible de mesurer la vitesse lors de ces premiers essais, et le froid est arrivé très vite fin décembre, ce qui a empêché de les renouveller. |
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Le déplacement pendant le virement de bord est un peu laboreiux pour les premières fois, puis on s'y fait. On pourra éventuellement ajouter des trampolines en filet afin de se sécuriser et ne pas trop laisser traîner l'écoute, qui ne demande qu'à passer à l'eau. |
Les étraves sont verticales afin d'obtenir la plus longue flottaison possible. |
Voila un petit bateau qui va être bien amusant quand il y aura un peu plus de soleil ! |
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