11/09/04

J'ai profité des vacances pour aller passer quelques jours en NolLande et en famille, et j'en rapporte quelques images. Ici c'est une vue de l'Amstel au centre ville. Dimanche après-midi d'été : on sort son bateau, on embarque quelques ami(e)s et bouteilles, et on fait le tour des canaux... Notez la disparité des embarcations !

Dimanche après-midi à Amsterdam, suite.

Toujours à Amsterdam, un ancien chaland à voile en tôle d'acier d'une vingtaine de mètres reconverti à la plaisance. Notez la taille de la dérive latérale, ce bateau remonte au vent pour de vrai (bien que ne faisant pas un près de compétition, pour ça il y le diesel) !

Reconstitution d'un petit port de pêche au musée du Zuiderzee à Enkhuizen. Lors de la construction de la grande digue de fermeture (afsluitdijk) du Zuiderzee, en 1932, l'état néerlandais a décidé de créer un musée pour préserver un témoignage de la vie dans les petits ports de pêche des bords de cette mer intérieure, appelée à être totalement asséchée. Finalement, seules des parties du Zuiderzee furent polderisées (la partie restante étant renommée en Ijselmeer, lac de l'Ijsel, la principale rivière s'y déversant), mais le musée fut tout de même ouvert en 1948, puis en 1983 pour sa partie en plein air.

Autre vue du port reconstitué au musée du Zuiderzee, avec des bateaux de pêche à voile de la première moitié du XIXe.

Vue intérieure du hall principal du musée. Au premier plan un chaland à voile, puis deux pêcheurs, et au fond les yachts.

Yachts contemporains (en acier) à Hindeloopen.

Bateaux de transport en acier convertis à la plaisance à Stavoren.

Richard nous envoie les trois images suivantes de la construction de son Skerry. Ici le joint entre la sole et l'un des bordés 1 avec "l'outil à joint" que s'est fabriqué Richard. Joint impeccable...

Collage d'un bloc de renfort sous le pontage avant pour visser un taquet. Au premier plan, le renfort d'étambrai est déja collé.

Vue d'ensemble de la coque, rutilante sous une couche fraîche d'époxy.

Jean-David nous envoie les trois photos suivantes des navigations estivales de son Skerry "Piff". Ici sur le lac de Vouglans.

Toujours sur le lac de Vouglans, avec du beau temps et un tout petit vent.

Puis autour de la presqu'ile de Giens.

Michel nous envoie les deux images suivantes de son Doris 12 "Yaëldy". Michel écrit : "Nous avons eu du mal à ramer droit au début, mais cela est rapidement rentré dans l'ordre. De même notre inexpérience nous a causé une frayeur lorsque une bonne vitesse atteinte, un clapotis c'est fait entendre. Après en avoir compris la provenance, c'est devenu un jeu entre nous pour le faire entendre le plus longtemps possible."

Mise à l'eau avec le chariot en tube PVC, qui remplit parfaitement son office.

Michel écrit encore : "Malgré les nombreux curieux à chaque sortie, nous n'avons jamais pensé à nous faire tirer le portrait en marche." Voici donc une partie de l'équipage, dont l'enthousiasme n'est pas manifeste, mais très réel, nous dit Michel.

Suite de l'équipage. Michel conclut : "Que de bonheur, que de plaisir...Après le lac de Saint Point, d'autres destinations nous attendent..."

Charles-Edouard nous envoie 15 nouvelles photos de son Cavelier, à l'occasion de son premier contact avec la mer, à St-Jean-de-Luz, et de ses premiers essais sous voile.

Cet équipage a fait 1600 km pour descendre de l'Oise au PAys Basque et en revenir, sans aucun souci.

Cet équipage a fait 1600 km pour descendre de l'Oise au PAys Basque et en revenir, sans aucun souci.

Le banc d'étambrai s'accroche à la serre grâce à des écrous-papillon, et je n'ai pas demandé à Charles-Edouard pourquoi il a prévu deux emplantures de mât. Les dérives latérales picotantes sont montées sur une seconde traverse mobile, invisible sur cette image, et une pagaie fait office de gouvernail.

La jolie petite voile au tiers s'est montrée suffisante pour propulser l'esquif.

Une bôme fine en bambou est grée pour le grand-largue et le vent arrière.

Deux sièges suspendus permettent de s'assoir plus confortablement.

Gros plan sur l'une des boucles de suspension des sièges.

Le grand moment du premier contact avec l'eau salée, dans la lumière oblique d'une belle d'après-midi.

Et c'est parti !

Le Cavelier porte aisément trois adultes et un enfant, bien que ce soit un peu au-delà de sa charge utile (240 kg).

Essai de la voile au portant par petit temps.

Le Cavelier longe le filet à requins de la plage de St-Jean prudemment, coté intérieur.

On me dit qu'il n'y plus guère de requins à St-Jean mais que le filet sert à repousser les attaques de méduses.

Charles-Edouard écrit : "Le Cavelier est certainement le plus beau et le meilleur bateau que je pouvais espérer construire. Pour tout dire, je n'aurais jamais cru parvenir à ce résultat, ni y trouver autant de plaisir ( et autant de fierté, avouons le, les commentaires sur la plage ont fait gonfler mes chevilles à ne plus pouvoir porter de chaussettes, heureusement que les chaussures de bateau se portent sans )."