| 08/10/16 |
 |
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
Suite de la construction du Shearwater 16. La semaine dernière, j'avais fait les joints-congés de la liaison de la coque et du pont au livet. Il s'agit maintenant d'ajouter la bande de fibre de verre qui renforce ces joints. J'ai vissé un bout de tasseau vertical sur chacun de mes tréteaux pour adosser le kayak sur sa tranche et travailler plus commodément sur le joint qui se trouve en bas. |
|
Je me suis habilement confectionné ce pinceau à manche de 60 cm pour atteindre plus loin dans les coquerons avant et arrière : je commence par appliquer une couche d'époxy "claire" sur le joint-congé, encore un peu mou mais plus collant, puis je déroule ma bande de fibre de verre en restant le mieux centré possible sur le joint. Ensuite j'ajoute de l'époxy à tous les endroits où la fibre n'est pas totalement imprégnée. |
|
Vue des joints de l'intérieur du cockpit. Il y a un tissu de verre au fond de la coque, sous le pontage, et maintenant la bande que je viens d'ajouter au livet. Il y plusieurs renforts de tissu sous le pontage autour du cockpit, on en voit un sur la droite de l'image. C'est en effet une zone où les contraintes sont importantes, notamment quand le kayakiste entre ou sort du cockpit en prenant appui sur l'hiloire |
| |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
| |
|
Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
|
|
On arrive maintenant au moment de la stratification de l'extérieur de la coque. En prélude, je profite du retour du soleil pour poncer en plein air. |
|
Correction des dernières imperfections de surface : trous de suture incomplêtement bouchés, petit relief au joints-puzzle, etc. |
|
Après durcissement de ces ultimes corrections et dernier petit ponçage, je drape la première couche de tissu sur la coque retournée. |
| |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
| |
|
|
|
|
Une seconde couche de tissu couvre les bordés de fond, et il y aura en plus des bandes de renfort d'un mètre de long à l'avant et à l'arrière. |
|
Comme à chaque fois, je m'amuse de voir le tissu devenir transparent. Et ça marche même avec deux couches ! |
|
Et voilà ! On aperçoit la bande de renfort de l'avant. Je laisse durcir quelques heures avant de couper l'excédent de tissu au ras du pontage. |
| |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
| |
|
|
|
|
Encore une exclusivité Arwen Marine ! Voici ce qu'on ne vous montre jamais nulle-part ailleurs : le bord du tissu des bordés de fond s'effiloche naturellement quand on le travaille à l'époxy, c'est normal (mais pas beau, certes !) Le trou de suture bouché (tache sombre de 1.5 mm de diamètre) donne l'échelle. |
|
L'idéal est de traiter la zone du bord de la couche supérieure (ici le bout intérieur de la bande de renfort de l'étrave)avant que l'époxy ait totalement durci. J'utilise un ciseau à bois bien affûté pour racler le bord du tissu et couper dans l'épaisseur. J'en profite pour éliminer les fils qui se sont collés en surépaisseur. Il faut bien sur faire très attention de ne pas entailler la couche d'en-dessous... |
|
Puis je retourne le Shearwater et j'enchaine avec la stratification du pontage : drapé de 4 bouts de tissu, avec des jonctions à recouvrement sur les trappes et sur le cockpit. Cela me permet de réduire les chutes (le tissu fait 130 cm de large) sans réduction de la résistance ni de l'esthétique, car il y a un bon recouvrement et les joints se situent sur les bords étroits des trappes et dur le coté du cockpit.. |
| |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
| |
|
|
|
|
Le tissu est d'abord imprégné sur le pontage. Les zones de la coque où j'ai "travaillé" la jonction des tissus sont clairement visibles en clair. Encore deux couches de résine pour "remplir la trame" et un bon ponçage (pouah!) et ces jonctions seront totalement invisibles. |
|
Puis les bords sont rabattus sur le bordé sur une hauteur de 3 à 5 cm. Là aussi, il va falloir travailler la superposition du bord du tissu de pontage sur celui de la coque... Il y a plein de fils en surépaisseur, mais j'ai l'antidote ! |
|
Une fois que la résine a durci, j'ai coupé au cutter le tissu qui recouvrait le cockpit et les trappes, gratté/coupé le recouvrement du tissu en surépaisseur sur le bordé, et je m'attaque à l'hiloire. Je commence par coller les 2 épaisseurs de "cale d'hiloire", en raccourcissant un petit peu la couche supérieure, trop grande du fait de la courbe du tablier d'hiloire. (d'où la présence de ma petite scie et de ces mini-chutes). |
| |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
| |
|
|
|
|
J'en profite au passage pour faire cette photo des pièces qui restent. C'est toujours vaguement troublant d'avoir encore des pièces quand on a presque fini de construire... Là tout va bien, car il s'agit des couples temporaires de coque et de pontage. C'est NORMAL ! (ah bon, mais vous êtes bien sûr ?) |
|
Le manuel dit de coller l'hiloire entièrement en une seule opération. J'y vais plus modestement en me contentant des 2 épaisseurs de cales d'hiloire dans un premier temps, gardant le dessus de l'hiloire pour une seconde opération, le lendemain. |
|
Cette fois-ci, j'ai mis des cales en CP sous mes presses car le dessus de l'hiloire est l'une des parties du bateau que son propriétaire verra le plus, et ce serait dommage de l'abîmer... (pour le Guiness, il y a 26 presses !) |
| Nouvelles précédentes |
|
Retour |
|
Retour vers le futur |
