13/10/01

Et ça y est, je suis en route pour exposer Silmaril au Village Bois du Grand Pavois de La Rochelle, du 25 au 30 septembre.

J'étais absent de l'édition précédente, en 2012, mais cette édition 2013 est ma septième participation depuis 2006 au Village Bois du Grand Pavois.

François Vivier me rend visite sur le salon pour examiner ce Silmaril dont il a tracé les jolies lignes.

Gros plan sur la tête de gouvernail, encore brute d'époxy (et poncée) car je n'ai pas eu le temps de la vernir avant de partir pour le salon. L'ergot arrière, à gauche, se combine avec les supports latéraux et avant pour supporter et tenir la barre.

En effet, celle-ci comporte une mortaise qui s'engage sur le tenon constitué par la tête de gouvernail, en biais et d'arrière vers l'avant.

La mortaise épouse sur le dessus et à l'arrière la forme de l'ergot de la tête de gouvernail. Elle présente un léger biais sur l'avant pour "coller" au mieux à la forme du tenon. Les deux épaisseurs de contreplaqué makoré forment des couches dures qui éviteront les déformations par écrasement. La barre doit encore être renforcée par des pièces traversantes en laiton de part et d'autre de la mortaise.

Vue de la barre en position : elle repose sur les supports latéraux et avant et est vérouillée par l'ergot arrière.

Vue générale du gouvernail.

Gros plan sur le lettrage de Silmaril, juste sous le scarf du liston à l'arrière, à gauche de l'image. On voit que les deux pièces de sapelli sont de teinte assez différentes, ce qui n'était pas clairement visible avant le vernis.

Je suis particulièrement déçu cette année du peu d'intérêt que suscitent les petits bateaux. Il semble que les visiteurs ne viennent que pour les semi-rigides à gros moteur ou les catamarans géants...

Le problème est aggravé par l'éparpillement de la présentation des bateaux au Village Bois, qui doit sans doute composer avec des stands marchands. Je me demande un peu ce que je fais à coté d'une vendeuse de bijoux fantaisie et d'un brocanteur de marine... La rentabilité s'obtient hélas aux dépens de la cohérence.

Deux journées pluvieuses compliquent encore la situation (mais notez comme l'okoumé verni est joli sous les gouttes d'eau).

Dernier jour, certains bateaux ont mystérieusement disparu pendant la nuit et je remonte la pente (littéralement seulement). J'envoie la misaine empruntée à Gandalf entre deux averses.

Plus qu'à border, et la sortie est tout droit au fond...

Gilles m'envoie de Bordeaux cette image du magnifique Chesapeake 17 LT qu'il vient de terminer de construire à partir d'un kit.