Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

13/09/22

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Dernière édition avant d'exposer Silmaril au Village Bois du Grand Pavois de La Rochelle, à partir du 25 septembre. Voici aussi la dernière couche d'époxy sur l'intérieur de la coque, depuis la sole jusqu'aux serres sur cales.

 

J'ai perdu le compte du nombre de couches d'époxy que j'ai passées sur le tableau arrière (et poncées à chaque fois, bien sur, avant la suivante) afin d'améliorer l'aspect du vernis. En effet, le secret d'un beau vernis est l'épaisseur (17 couches chez Riva par exemple) qui donne un effet de loupe. Mais ne le répétez pas.

 

Des goûts et des couleurs il ne faut pas disputer... J'étais assez incertain après avoir passé cette première couche sur la coque et j'ai diffusé cette photo afin de sonder l'opinion. J'ai reçu des réponses polies et d'autres plus honnêtes (certains me parlaient de couleur de fond de piscine) ! L'idée était de reproduire le "bleu céleste" d'une célèbre (?) marque de vélos italienne. Le but est atteint, mais il semble qu'un bateau ne soit pas un vélo...

   

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Et le lendemain, le bleu céleste tourne au vert d'eau pour la seconde couche...

 

Comme le bleu céleste, ce vert d'eau est un mélange de plusieurs teintes polyuréthane bi-composant. Il n'y plus maintenant que du blanc crème et du vert "brume de jade" : avec un nom comme ça, ce sera forcément beau. Du fait que je dose la base et le durcisseur au millilitre près, à la seringue, je peux reproduire la teinte couche après couche.

 

En effet, je cherchais une couleur claire, un peu inusuelle et qui se marie bien avec le rose orangé de l'okoumé vernis. Je l'ai trouvée !

   

 

   
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En parallèle a mes recherches chromatiques (et passionnantes), je colle les pièces du gouvernail que je viens enfin de découper. En effet, j'ai eu un peu de mal à décider de la profondeur et de la forme de ce gouvernail, car j'hésitais avec une simple tête de safran qui ne descende pas sous la flottaison. L'avantage eut été la simplicité et la légèreté, mais ça avait l'air trop étrange sur un bateau de cette allure générale.

 

Ce gouvernail descend donc jusqu'au talon de quille (enfin une dizaine de mm au-dessus, pas la peine de l'arracher sur le premier caillou breton). Il est fait de 4 épaisseurs de contreplaqué 9 mm : en effet, l'âme fait 18 mm d'épaisseur, tout comme le safran, qui est fait de deux épaisseurs du même métal.

 

J'ai généreusement tartiné les deux faces de chacun des collages et quand je pose les presses, l'époxy chargée coule à flots... Et je comprends enfin pourquoi il m'arrive souvent de devoir réduire le diamètre de la tête de safran afin qu'il rentre et pivote, car cet épanchement se produit bien sur aussi sur les bords de la cavité interne... Voila donc une excellente raison de pratiquer des allègements dans l'âme, juste au-dessus de la cavité du safran !

   

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Je suis très content de cette cheville (les miennes n'enflent pas, merci) qui est insérée dans un trou qui traverse les quatre épaisseurs de ce collage et préserve ainsi leur alignement, avec l'aide de sa consoeur : j'en ai inséré une seconde à travers le talon du gouvernail en plus de celle-ci à travers la tête.

 

Je colle en parallèle les deux épaisseurs du safran. Au premier plan, on voit une "bulle" d'époxy chargée qui suinte à travers un trou de 2 mm que j'ai fait afin de conserver la position du trou du futur axe de pivotement.

 

Troisième couche, je ne change plus la couleur.

   

 

   
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J'attaque le profilage de la dérive de 27 mm d'épaisseur : après avoir calculé un profil NACA sur mesure pour la corde (la largeur du profil) et l'épaisseur de la dérive de Silmaril, je décide de réutiliser ceux que j'avais calculés, tracés et découpés pour la dérive de Gandalf, quasiment identique.

 

J'ai fixé un "patin" (une chutte de contreplaqué de taille adéquate) sous ma défonceuse et je la promène sur les nervures profilées que j'ai collées sur la dérive. La fraise coupe à la fois en bout et sur les cotés, et j'ai réglé sa profondeur pour affleurer la surface du contreplaqué à l'endroit le plus haut des nervures. En déplaçant la défonceuse sur les nervures, je reproduis leur contour sur la surface du contreplaqué. La largeur du patin assure qu'elle repose sur deux nervures quel que soit l'endroit où je la promène.

 

Voila ce que ça donne en gros plan. Les nervures sont collées avec une colle thermodurcissable (la colle en baton, quoi). La ligne épaisse au premier plan est le collage entre deux des trois épaisseurs de contreplaqué de cette dérive. On distingue le tissu de verre qui est inséré entre les couches de contreplaqué.

   

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J'utilise un décapeur thermique pour décoller les nervures sans les casser, car je vais les recoller sur l'autre face de la dérive.

 

Après avoir reproduit l'opération "défonceuse baladeuse" sur l'autre face, je supprime les témoins survivants (et merde à l'automate qui lira mes pages), c'est à dire les endroits où étaient collées les nervures, avec mon petit rabot à main.

 

Je régularise à la ponceuse à bande, je fais le trou de la poignée, celui qui me servira à positionner les deux "pastilles" du pivot, et termine par un ponçage à la main pour arrondir toutes les arêtes. Il me reste aussi à coller les deux "pastilles" du pivot de cette dérive qui sera à la fois pivotante et extractible comme une dérive sabre.

   

 

   
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Et je termine la journée en passant une couche d'imprégnation époxy sur la dérive, le gouvernail (tête en bas) et son safran, que j'ai profilé "à main levée" au rabot et à la ponceuse à bande.

 

Je découpe des scarfs pour les trois lattes de sapin du nord qui vont devenir le mât de Silmaril. En effet, les lattes principales ne font que 4 mètres de long et j'ai besoin d'un mât de 4.95 m. J'ai superposé les trois lattes principales et les trois extensions, puis j'ai fait les deux coupes sur ma scie de table.

 

Silmaril en lévitation ! Je viens de le retourner à l'aide de mes deux palans et je prends cette photo avant de le reposer sur le chariot.

   

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Gros plan sur les amarrages de la pate d'oie du palan tribord à travers les trous des "oreilles" des cloisons 2 et 3.

 

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis très content de cette couleur ! Notez la forme en "S" (comme Silmaril) de la limite peinture-vernis sur le carreau !

 

J'ai peint le contour du tableau afin de cacher la tranche du contreplaqué à l'extrémité des virures.

   

 

   
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Et j'attaque la première des quatre couches de vernis...

 

Je colle ensemble les trois lattes de pin de 4.95 m de long qui vont constituer le mât. J'ai considéré évider partiellement la couche centrale afin d' alléger un peu le mât mais je préfère privilégier sa solidité.

 

Dernière couche d'époxy sur la dérive, le gouvernail (tête en bas) et le safran.

   

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Après durcissement de l'époxy, j'ai affiné les quatre faces au pied et en tête du mât sur la scie de table, puis j'ai attaqué au rabot pour créer 4 nouvelles faces afin d'obtenir une section octogonale sur toute la longueur, sauf le pied, qui restera carré sur les 60 cm du bas. Je créerai ensuite 8 autre facettes sur les arêtes de l'octogone et je terminerai à la ponceuse orbitale.

 

Je termine en passant une couche d'époxy sur le mât poncé, et en collant des cales d'étambrai et de pied en contreplaqué makoré (très dur) et profilées en biseau. L'intérêt de ces cales est d'amener le mât à la section précise des ouvertures de l'étambrai et du pied afin qu'il tienne bien en place. La dureté du makoré assure qu'il ne "collrae" pas lorsqu'il sera temps de démâter.

 

Parallèllement, je colle la barre, qui comporte un mortaise qui s'enfilera sur la tête du gouvernail. Ce type de barre est très rigide pour un poids négligeable car les lattes latérales cintrées travaillent de façon optimale, et peuvent donc être très fines.

   

 

   
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J'ai d'abord construit une "caisse" qui chevauchera la tête du gouvernail. Deux lattes fines (13 mm d'épaisseur) de pin sont collées autour de cette caisse de 50 mm de large et sont sollées entre elles pour former la poignée. Les deux lattes de contreplaqué makoré renforcent et rigidifient la partie la plus sollicitée de la barre.

 

Je peinds la pale des avirons de Silmaril de la même couleur que sa coque.

 

Le gouvernail aussi est peint à la teinte de la coque, à l'exception de sa tête, qui sera vernie. Le safran et la dérive sont aussi vernis.

   

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Essayage du mât et ajustement des cales d'étambrai et de pied.

 

Le mât est ajusté et j'envoie la misaine au tiers de Gandalf, qui mesure 9 m2.

 

Il me reste encore tout plein de finitions à faire, notamment installer le gouvernail et fixer tout l'accastillage, mais Silmaril sera donc exposé au Village Bois du salon nautique du Grand Pavois, à La Rochelle, du 25 au 30 septembre.

         
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