Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

28 septembre 2014

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J'ai encore laissé passer 23 jours depuis mes dernières "nouvelles de l'atelier". J'ai tout plein d'excuses, Votre Honneur. Parfois, j'ai un peu de mal à accéder à mon ordinateur, comme en témoigne l'image ci-dessus (qui date du début du mois d'août, je dois l'avouer)...

 

Mais cette fois-ci, j'ai des circonstances exténuantes, avec la construction accompagnée des deux Skerry de Jean-François et Christian, du 6 au 14 septembre, qui absorba tout mon temps et surtout toute mon énergie pendant ces 9 journées, puis j'ai redémarré aussitôt la construction du Skerry N°51, qui sera "barre en main" cette fois-ci. En parallèle, j'ai accompagné Pierre pour des essais de flottabilité de son Atipik, et oui, je l'avoue Votre Honneur, je suis même allé naviguer une journée à Jablines en compagnie de Ludo, Gérard et Pierre...

 

Par ailleurs, vous êtes plusieurs à m'avoir fait remarquer ces temps derniers qu'il était difficile de m'avoir au téléphone et de me trouver à l'atelier. En principe, il devrait être plus facile de me parler ou de me voir que de prendre d'assaut la forteresse d'Akkerman, aujourd'hui Bilhorod-Dnistrovskyi, en Ukraine, visible sur cette image. Si vous souhaitez passer à l'atelier, appelez-moi la veille afin de vous assurer que j'y serai, car vous pouvez voir dans ces pages qu'il m'arrive de me promener. De plus, la grille d'accès est pourvue d'un digicode activé hors des jours ouvrés : il suffit que je sois occupé avec un outil bruyant et je n'entends pas la sonnette...

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J'ai aussi rattrappé mon retard de publication dans les "Nouvelles".
Voici une photo tirée de la page que j'ai mise en ligne sur notre journée buissonnière sur le plan d'eau de la base de loisirs de Jablines-Annet, dans la banlieue est de Paris : une journée comme celle-la, ça vous requinque son bonhomme !

 

J'ai aussi mis en ligne les photos de la Fête des Doris, envoyées par Denis (plus deux photos de Didier).

 

Ainsi qu'une page sur les Rendez-vous de l'Erdre, qui avaient lieu le même week-end que la Fête de Doris, hélas !

         
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Toujours depuis mes dernières "nouvelles de l'atelier", j'ai mis en ligne les images de la construction du Skerry N°48 avec Cédric et Thibault.

 

Suite à l'intérêt soudain suscité par le Skerry Raid (c'est ainsi que j'ai décidé de nommer en France l'Expedition Skerry, car j'ai déjà un Expedition Wherry), j'ai décidé d'en construire un exemplaire cet hiver, afin de le tester au printemps, et plus si affinités. On pourra notamment le voir (et l'essayer) lors du prochain Rassemblement Arwen Marine, fin avril 2015.
Par rapport au Skerry standard, celui-ci est semi-ponté, et la cloison centrale et son banc ont été supprimés afin d'ouvrir l'espace intérieur sur toute sa longueur pour pouvoir dormir à bord. D'usage plus universel, la dérive sabre est remplacée par une dérive pivotante, que je modifierai légèrement pour la rendre extractible comme celle de Gandalf.
Je compte d'ailleurs proposer ce type de type de dérive en option sur le Skerry standard très bientôt, avec un compartiment étanche sous le banc central.

 

Didier, skipper du Skerry "Chasse-Marée", que l'on voit ici (Chasse-Marée, pas Didier) nous envoie cette image qui montre que son Skerry sait vraiement tout faire : on pêche même le bar à la traîne à l'aviron en Skerry !

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Comme annoncé ci-dessus, Pierre est passé me voir avec sa Yole de Chester "custom" Atipik afin de procéder à des essais de flottabilité. Nous sommes donc allés au port de plaisance de Compiègne (si si, il y a aussi un port de plaisance à Compiègne, en plus d'une forêt magnifique, du Palais Impérial et de tout plein de choses intéressantes) qui dispose d'une cale de mise à l'eau fort pratique (que nous avions utilisée en février 2011 pour le tournage d'un sujet France 3 qui ne fut hélas jamais diffusé - peut-être pour protéger la population française des risques liès au trop grand bonheur de la construction de petits bateaux en kit...)

 

J'ai poliment décliné l'invitation de Pierre de prendre ma propre Yole de Chester pour procéder aux mêmes essais en mettant en avant le fait qu'il fallait que quelqu'un assure la couverture photographique de ces essais de flottabilité. Pierre a donc rempli son Atipik plusieurs fois et testé sa stabilité une fois rempli d'eau, comme on le voit ci-dessus. Ces tests se sont déroulés sans problème, mais ont montré que la trappe que nous avons utilisée pour le compartiment arrière n'était pas étanche à la submersion.

 

Pierre a retourné Atipik pour le vider, et a montré qu'avec le coup de main, on peut le remettre à l'endroit pratiquement sans une goutte d'eau à l'intérieur, à condition de pouvoir être debout dans moins de 70 cm d'eau (à l'avenir, il faudra donc tâcher de chavirer à proximité d'une plage répondant à ces critères !)

         
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Et voici donc le début de la construction du Skerry N°51. Sur cette image, c'est l'imprégnation des panneaux de coque et des pièces de structure. Le but de cette première couche d'époxy est de durcir la surface du contreplaqué pour le protéger des mauvais coups possibles pendant les manipulation liées à la construction. De plus, toutes les pièces doivent recevoir au minimum deux couches d'époxy afin de créer une barrière étanche à l'eau, et c'est donc déjà une de faite !

 

Après avoir poncé cette première couche, je trace sur la sole l'emplacement des cloisons, du pied de mât et du puits de dérive, car c'est infiniment plus facile de le faire alors que la sole est totalement accessible sur la table. Notez que le pied de mât et le puits de dérive n'ont pas encore reçu leur première couche d'époxy.

 

Je commence la couture de la coque de façon habituelle : bordés 1 de part et d'autre de la sole, puis cloisons, et j'enchaînerai ensuite avec les bordés 2 et 3.

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Gros plan sur le pied de mât et sur le le tracé qui permettra de le visser-coller en place le moment venu. Cette opération interviendra après le collage et la stratification intérieure.

 

Gros plan également sur le puits de dérive, posé à coté de son tracé sur la sole. Il sera fixé par trois vis (deux dans la sole et une dans le haut de la cloison centrale).

 

Et voici la coque totalement cousue. Notez la présence de la guirlande avant, que je viens de monter avec des vis temporaires et de redémonter pour faire le gros joint-congé de l'avant. Je la remonterai, tout comme la guirlande arrière, dès que les joints seront fait et avant de retourner la coque pour faire le premier collage des panneaux de coque sur l'extérieur. Je viens aussi de promener la règle et le niveau à bulle que l'on aperçoit au milieu du bateau sur toute la longueur de la coque afin de vérifier qu'elle n'était pas voilée. Le tasseau tenu à l'aide des trois pinces aide la cloison centrale à résister à la pression des bordés.

         
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J'ai ajouté les trois sièges, le pied de mât et le puits de dérive dans la coque afin d'obtenir le poids total du bateau hors époxy et tissu de verre : le voici, 34.5 kg. Ce qui signifie, considérant le poids final prévu de la coque (45 kg), que je vais en principe ajouter à partir de maintenant 10.5 kg d'époxy, charge et fibre de verre : à voir d'ici deux semaines.

 

Je fais cette photo alors que je viens de faire les joints-congés de l'étrave, de l'étambot et de la face intérieure des cloisons avant et arrière. On voit que j'ai remonté les deux guirlandes afin de "vérouiller" l'ouverture de la proue et la poupe pendant que l'époxy durcit. Je les démonterai demain pour faire les joints et la stratification sur l'intérieur.

 

Mon assistante est passée à l'atelier pour m'aider à tourner la coque qui ne pèse encore que 27 kg sans les trois sièges (pour les bons en calcul mental, j'ai donc bien ajouté 500 g d'époxy chargée). J'ai ensuite déposé un cordon d'époxy chargée assez fluide (consistance "ketchup") le long de tous les joints entre la sole et les 6 bordés, y-compris l'étrave et l'étambot.

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Le lendemain matin, je sors le nouveau Skerry après avoir coupé et extrait toutes les sutures.

 

Mon assistante est venue une seconde fois pour m'aider à remettre la coque à l'endroit et j'ai déposé les deux guirlandes en vue de la suite des opérations.

 

Voici le volet 1 de cette suite : après avoir aussi déposé la cloison centrale, je viens de faire tous les joints intérieurs et de boucher l'extrémité intérieure de tous les trous de sutures. L'époxy "fraîche" est clairement visible en "mouillé" sur le fond terne de la couche d'imprégnation poncée.

         
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A l'instant où j'allais mettre en ligne cette mise à jour, je reçois les trois images suivantes de Jean-François, qui montrent le baptême de son Skerry "L'Odet", construit en même temps que celui de Christian, du 6 ou 14 septembre.

 

Jean-François nous écrit : « Voici quelques photos de la première mise à l'eau de L'Odet (fraichement immatriculé à Douarnenez). Certains naviguent le mardi moi c'est le dimanche. »

 

Toujours selon Jean-François : « Le Skerry marche très bien à l'aviron pour la voile j'attends que tous les vernis et peinture soient terminés.  Le bateau a été très remarqué à la cale de mise à l'eau. » 

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Dominique m'envoie une photo de sa Yole de Chester baptisée "Jolanda" à Saint-Martin de Ré. Photo un peu plus conventionnelle que celle que je vous montrais dans mes dernières "nouvelles".

 

Serge m'envoie les deux photos suivantes du lancement du magnifique (et très coloré !) Mill Creek 16.5 qu'il a construit cet été à partir d'un kit.

Serge m'écrit : « Le bateau est agréable  à manier que ce soit en solo ou en double même si en solo il est plus difficile à mettre en branle. Il est très stable et laisse pas mal de place dans le cockpit pour emporter du matériel.

J'ai pris beaucoup de plaisir à le construire. votre manuel est très bien fait et les conseils donnés sont judicieux. Je me suis quelques fois loupé dans la construction mais chaque fois c'etait quand j'ai "oublié " les directives.

La construction demande de l'attention, de l'organisation, de la réflexion et ca m'a fait beaucoup de bien de me remettre en question dans ces domaines.

A la fin de la construction, on est récompensé par le plaisir d 'utiliser le fruit de sa "patience" chose que l'on ne retrouve pas dans le maquettisme. »

 

Toujours selon Serge : « Pour l'instant j'étudie un projet autour du Mill Creek. Nous habitons près du Canal du Midi (il relie la Méditerranee à l'océan) . On peut naviguer sur le lac qui lui sert de réserve ainsi que sur son parcours.

Mon idée serait de faire l'intégralité du parcours du canal en plusieurs étapes (probablement sur plusieurs années) et avec des coéquipiers différents.
A suivre... c'est pas gagné car il y a énormément d'écluses et ca complique la chose... 

Merci encore pour le sérieux de votre prestation et votre disponibilité à  faire partager votre expérience. » 

 

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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