Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur
Images des activités en cours à l'atelier

14 décembre 2014

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Suite de la construction du PassageMaker Dinghy de Thierry et Catherine, je profite d'un rare rayon de soleil, et surtout de l'arrêt momentané (j'ai vérifié, un seul "m" et un seul "n", j'en aurais bien mis deux pour l'un ou l'autre...) de la pluie pour sortir poncer les joints refaits sur l'extérieur de la coque.

 

Le lendemain (mardi), j'attaque la stratification : comme sur l'intérieur, seuls la sole et les deux bordés 1 sont concernés.

 

Même étape vue de l'arrière. Notez que j'ai tracé l'empreinte de l'aileron et l'axe du puits de dérive avant de stratifier. On aperçoit sur la table à gauche les éléments de la bôme et de la vergue. N'ayant trouvé de bois "propre" (épicéa sans noeuds) qu'en petite longueur (2.50 m), j'ai coupé des scarfs et vais les coller bout à bout.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je viens de couper l'excédent de tissu de verre sur les bords de la stratification et de repasser une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé", que j'ai entendue à l'ensemble de la surface extérieure. J'ai aussi collé les scarfs des espars sur la table à gauche. Le petit banc que l'on aperçoit à droite de la photo devant le radiateur soufflant n'est pas destiné à la pause des petits nains qui viennent bosser pendant la nuit, c'est pour activer le préchauffage de l'époxy que je pose dessus quelques minutes avant de m'en servir.

 

Le lendemain (mercredi), j'ai sorti la coque pour poncer l'ensemble de la surface extérieure et après le dépoussiérage, un petit crachin très fin commence à tomber alors que j'attaque l'ouverture du puits de dérive. Je vais commencer par percer aux deux extrémités de l'ouverture à réaliser, sur la ligne tracée avant de stratifier.

 

Je relie les deux trous de deux traits de scie sauteuse, après avoir tracé deux parallèles à 8 mm de l'axe, qui me laissent une marge théorique de 2 mm de chaque côté. Malgré la pratique (c'est le 66e bateau que je construis et au moins la moitié avec un puits de dérive), c'est toujours un moment d'incertitude, même si on sait de façon rationnelle que l'on ne peut pas avoir placé le puits ailleurs que là où il est supposé être...

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'utilise la défonceuse équipée de la fraise droite à affleurer pour aligner les bords de la découpe à travers la sole sur ceux de la face intérieure des "joues" du puits de dérive. Je pourrais sauter l'étape de la scie sauteuse et attaquer directement à la fraise à affleurer, mais je n'aime pas faire "manger" tout ce bois (avec un peu de fibre de verre sur les deux faces) par la fraise.

 

Je termine en utilisant la fraise à quart de rond pour arrondir l'arête autour de l'ouverture. On peut bien sûr ouvrir un puits de dérive sans défonceuse, mais on gagne un temps fou avec.

 

J'attends la fin du crachin pour sortir tous les éléments des espars collés à la bonne longueur afin de les "nettoyer" des excédents d'époxy chargée au niveau des collages des scarfs.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Collage du mât, constitué de deux grandes faces et de deux lattes qui ménagent un creux intérieur. La vergue et la bôme sont réalisées de la même façon.

 

Fermeture de la boite.

 

Le lendemain (jeudi), je colle l'aileron, maintenu en place tout simplement par quelques bouts de bande adhésive. J'ai préparé les bandes de fibre de verre qui vont venir "armer" ses joints-congés dès qu'ils auront un peu commencer à prendre.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai ensuite collé en place les petites quilles d'échouage latérales, de simples lattes de sapelli, autour desquelles j'ai aussi fait de petits joints-congés, et j'ai posé une petite bande de fibre de verre sur l'arête de de l'ouverture du puits de dérive.

 

On voit sur la droite de l'image que j'ai aussi collé les deux épaisseurs de la dérive et les baguettes intérieures de la vergue et de la bôme.

 

Le lendemain (vendredi), je m'apprête à coller la seconde grande face de la bôme et de la vergue, on voit que j'ai passé de l'époxy légèrement chargée sur toutes les surfaces.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai sorti toute ma collection de pinces pour presser le collage de la bôme et de la vergue, celui des deux épaisseurs du safran, des trois éléments de la tête du gouvernail et de la barre.

 

Gros plan sur le collage de la barre, constituée de deux lattes d'épicéa autour d'une courte âme en sapelli, créant une mortaise au niveau de la tête de gouvernail.

 

J'ai passé une seconde couche d'époxy sur l'aileron et ses renforts, ainsi que sur les patins d'échouage.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

L'aileron du PassageMaker Dinghy est pourvu d'une "poignée" qui rappelle son origine : il a été dessiné par John C. Harris dans le cadre d'un concours de plans (qu'il a gagné) lancé par la revue PassageMaker, qui traite du yachting à bord de "trawlers" de plaisance, afin de trouver l'annexe idéale.

 

Samedi, ponçage en salle, car il pleut trop pour que je puisse le faire sous le soleil (vous savez, ce globe éblouissant qui diffuse une chaleur tantôt bienfaisante, tantôt étouffante...)

 

Je prépare une bande-molle en profilé demi-ovale de laiton pour protéger l'aileron et ainsi permettre de tirer le bateau sur une grêve pour l'échouer ou le mettre à l'eau sans avoir trop d'états d'âme.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Mais non, ce n'est pas de la neige, la neige c'est blanc, voyons ! Pour ce dimanche, la météo promettait du soleil, mais il y a en fait un brouillard dense et il fait -2°C. Je n'ai plus le temps d'attendre de meilleures conditions et je me suis donc mis au rabotage des espars.

 

J'ai l'impression qu'il y a maintenant presque autant de bois par terre que sur les tréteaux... Le pied du mât, en bas à droite de l'image, montre comment il est assemblé, de deux grands cotés enserrant deux lattes, plus une âme centrale sur la partie basse, entre le pied et l'étambrai, et une plus fine et plus courte en tête pour fermer le haut et permettre de percer pour le passage de la drisse. La vergue et la bôme sont aussi construites le la même façon, en plus fin pour plus de légèreté et de flexibilité.

 

Je rentre au chaud pour coller le "blason" qui ajoute une troisième couche au tableau afin de le renforcer pour d'éventuelles presses de moteur hors-bord. J'ajoute une petite pièce de même épaisseur au bas du tableau afin de réaligner le fémelot du bas du gouvernail, car celui du haut sera forcément sur le blason. Pendant le durcissement de l'époxy de ce collage, la petit rehausseur est tenu par deux vis temporaires sur cales.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai aussi finalisé la tête du gouvernail et la barre. J'ai découpé une encoche sur l'arrière afin de bloquer la barre, qui est pourvue d'une mortaise qui vient s'engager sur le haut de la tête, ce qui la rend démontable en une seconde, en la levant pour la dégager par l'arrière. La barre est collée à l'époxy comme on l'a vu plus haut, et elle est renforcée par deux bouts de tige filetée en laiton avec deux écrous noyés de part et d'autre de la mortaise. Simple et efficace !

 

Je termine en collant les cales de pied et d'étambrai sur le mât.

 

Freddy nous envoie de Belgique cette photo de la construction d'un Doris 17. Un groupe d'amis construit un premier bateau afin de se faire la main et prévoit d'impliquer ensuite des jeunes dans la construction de plusieurs autres exemplaires afin d'impulser un retour à la navigation simple à la voile et à l'aviron. © Fr. Philips 

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2014 www.arwenmarine.com