Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

20 décembre 2014

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Suite et fin de la construction du PassageMaker Dinghy de Thierry et Catherine : j'en suis à l'essayage du mât (pas pour la hauteur, mais pour l'ajustement des cales au pied et à l'étambrai). La pluie me contraint à faire les séquences de mâtage, démâtage, ajustement, remâtage, etc. à l'intérieur, ce qui complique un peu l'opération car j'ai tout juste la hauteur requise sur une surface assez réduite.

 

Après l'ajustement du mât, je monte les ferrures de gouvernail, qui a l'air un peu bizarre sans son safran....

 

Puis je retourne encore la coque pour effectuer la dernière opération de cette construction : les joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des sièges.

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Je remets la coque à l'endroit afin de passer une couche d'époxy sur les endroits qui n'en ont encore reçu qu'une.

 

Cela vaut aussi pour les espars qui ont droit à leur seconde couche, de même que la dérive, le gouvernail, le safran et la barre.

 

Après les deux couches d'époxy sur le mât, je vérifie qu'il ne coince pas dans le pied ou l'étambrai. Notez les deux marques sur la sole de part et d'autre du pied de mât : ce sont les trous des vis de fixation temporaire des patins d'échouage que j'ai bouchés à l'époxy chargée.

         
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Cette photo est inutile, je l'ai faite juste pour le plaisir de capturer un timide rayon de soleil qui commence à se dévoiler pudiquement en milieu de matinée et qui restera avec nous jusqu'en milieu d'après midi : c'est Noël avant l'heure !

 

Essayage du gouvernail complet.

 

Je suis très content de cette boucle passant par le trou d'amure de la bôme avec un noeud de plein poing à un bout et un mousqueton à l'autre : on ferme la boucle avant d'envoyer la misaine et elle joue le même rôle que l'encornat asymétrique que je visse/colle sur la bôme d'habitude, en plus simple et moins gênant pour ranger la voile et ses espars. Lorsque l'on a affalé, on l'ouvre et on peut séparer la voile du mât. La boucle reste captive sur la bôme car elle est bloquée par le noeud de plein poing à un bout et par le mousqueton et son noeud de chaise à l'autre.

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Même vue, coté voile. On voit ici la poulie haute du palan d'amure à 4 brins. Son capelage est fait d'une simple boucle en cordage passée en double et nouée par un noeud de pêcheur. Un pontet inox sur le dessus de la bôme fixe le capelage en longitudinal. Notez ma confiance absolue dans les collages à l'époxy : le scarf est placé à l'endroit du capelage, qui est celui de plus forte contrainte sur la bôme !

 

Du côté de l'écoute, la poulie basse du palan circule librement sur une patte d'oie nouée entre les deux poignées du tableau arrière : on règle sa longueur et l'emplacement des noeuds pour déterminer le débattement latéral de la poulie sur cette barre d'écoute textile.

 

Thierry et Catherine arrivent ce mardi après-midi pour prendre possession de leur bateau.

         
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Après avoir dégréé le bateau, nous le rentrons afin de régler la remorque, puis nous le "pré-baptisons" en partageant une coupe de champagne (je sais, ce sont des flutes, mais l'expression reste "coupe de champagne"). Pré-baptème car ce nouveau bateau n'est point encore nommé...

 

Vue de la remorque prête à prendre la route. Le mât de 3.80 m dépasse un peu des 3.53 m du PassageMaker. Celui-ci restera dormir une dernière nuit à l'atelier car Thierry et Catherine l'emmènent à Oléron et souhaitent donc prendre la route demain matin plutôt que devoir s'arrêter en chemin.

 

Mercredi matin, c'est le moment du départ !

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Comme on le voit, la légèreté de l'ensemble permet de tracter avec une voiture de puissance modérée, pas besoin d'acheter aussi une puissante berline d'outre-Rhin !

 

Thierry et Catherine m'ont envoyé les deux photos suivantes en me disant que le voyage de Clairoix à Oléron s'est passé sans incident, et que le bateau a reçu des compliments lors des arrêts. C'est ce que les américains appellent le "boat ramp syndrome", le syndrome de la cale de mise à l'eau : on passe un temps fou à répondre aux questions et aux compliments lorsque l'on met ou sort de l'eau un bateau qui n'est manifestement pas moulé en "plastique" à des centaines ou milliers d'exemplaires. Et pourtant, ils sont bien peu nombreux ceux qui décident se construire leur propre bateau unique... Vélléitaires ?

 

Et voilà le nouveau PassageMaker bien à l'abri au garage à Oléron, en attendant de recevoir ce printemps son vernis et sa peinture.

         
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Le lendemain, je reviens sur la construction du Skerry Raid, que j'avais interrompue pour celle du PassageMaker. J'ai tracé les modifications que je souhaite apporter à la cloison temporaire afin de la rendre définitive.

 

Et voilà la cloison en place. Je couperai le demi-cercle au-dessus du puits de dérive lorsque j'aurai collé la cloison, afin de pouvoir coller par-dessus le siège transversal. En effet, il maintient la cohésion des deux demi-cloisons en attendant de les avoir fixées par des joints-congés sur le bordage et le puits de dérive. Les allègements (j'ai pesé les pièces coupées : 780 grammes) de la partie basse de part et d'autre donnent une largeur équivalente à celle de l'ouverture du cockpit d'un kayak : on peut donc y passer le bassin si on souhaite pouvoir dormir au fond du bateau. Les parties hautes sur les cotés serviront à supporter les plat-bords : on est à l'endroit le plus large du bateau et donc celui où on s'installera pour faire du rappel au près.

 

Un second Silmaril est dissimulé dans cette image : en effet, la palette filmée de plastique noir contient les 10 feuilles de contreplaqué marine okoumé (6 feuilles de 9 mm et 4 feuilles de 6 mm) du premier kit de Silmaril, après celui du prototype visible derrière. Il sera construit par Hervé dans le Nord.

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Cette image est une vue du bateau dessiné par François Vivier pour répondre à la demande d'un client qui souhaitait un bateau d'inspiration traditionnelle méditerrannéenne (en trois mots coup sur coup, je place toutes mes lettres et celles de mes deux voisins !) construit en contreplaqué-époxy renforcé de fibre de verre, et qui m'a choisi pour le construire. Je démarrerai donc ce chantier en février 2015 pour livraison prévue en mai et un lancement à l'été. Ce pointu (j'ose à peine l'appeler ainsi car je sais qu'il y a toute une famille de bateaux méditerrannéens et je ne connais pas encore ce qui les différencie, mais je crois que pointu est un terme raisonnablement générique) fera 5 m de long pour 1.75 m de bau maximum et pèsera 370 kg lège gréé, pour un déplacement de 780 kg en charge. Le lest est assuré par un ballast liquide en plus d'une petite sécurité en plomb dans la quille.

 

Didier nous envoie les quatre images suivantes du Matunuck Surf Kayak qu'il a construit cet automne et vient d'essayer. Cette première image montre la stratification du dessus. Le poids des pinces à linge suffit à maintenir une tension suffisante sur le tissu de verre saturé d'époxy afin qu'il reste plaqué sur les cotés.

 

Didier nous écrit : « J'ai procédé hier après midi au premier essai du Matunuck sur la plage des Blancs Sablons en Bretagne (...) A part ce problème (de positionnement trop bas des cale-genoux visibles ici de part et d'autre du bloc de flottabilité avant), j'ai apprécié sa facilité à remonter les vagues, je n'ai rencontré aucun problème pour esquimauter, il accélère super vite dans les surfs et se dirige très facilement. Vidage super facile et efficace, ne coule pas et reste très haut sur l'eau même rempli d'eau. C'est vraiment une petite bombe.
Donc un premier essai en demi teinte (à cause du problème de cale-genoux trop bas). J'espère pouvoir réaliser les modifs afin de le rendre un peu plus confortable.
Les pistes: Diminuer la dimension des cale cuisses qui me semblent mal placés, trop bas pour pouvoir se glisser et s'extirper rapidement, voir les supprimer purement et simplement. Peut être aussi diminuer le bloc de flottabilité placé dans l'axe médian! »

         
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Et voici la cloison arrière et la trappe de visite du caisson étanche. Après installation du siège et du dosseret, je suppose que l'accès est un peu moins aisé...

 

Vue du dessous de la coque avec les trois ailerons en triangle et le panneau central de forme légèrement concave qui focalise la portance et rend le kayak plus directionnel dans les surfs. Curieusement, ce panneau est dessiné plat sur les plans de l'architecte, mais je suppose que cette forme résulte des déformations du contreplaqué au cours de la couture et du collage des panneaux.

 

Je vous avais déjà montré la semaine dernière une photo de la construction d'un Doris 17 envoyée de Belgique par Freddy. En voici une seconde. Comme je vous le disais, un groupe d'amis construit un premier bateau afin de se faire la main et prévoit d'impliquer ensuite des jeunes dans la construction de plusieurs autres exemplaires afin d'impulser un retour à la navigation simple à la voile et à l'aviron. © Fr. Philips 

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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