Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

14 mai 2014

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Trois semaines depuis la dernière mise à jour des nouvelles de l'atelier !!! Cette fois-ci (tout comme Maurice le poisson rouge), je dépasse les bornes des limites ! Mais j'ai des circonstances exténuantes (comme disent les anglais) : l'organisation, la consommation, puis la convalescence de notre rassemblement au lac d'Orient ont occupé beaucoup de mes pensées et de mon temps sur la période écoulée, sans parler du dressage des brosses à dents et de l'affûtage des élans...

 

Si vous n'étiez pas là, vous avez grand tort, car ce rassemblement Arwen Marine 2014 fut le plus beau, le plus grand, le plus riche de ces derniers millénaires. La météo fut globalement positive (pour parler comme les politiciens, que l'on entend beaucoup ces temps-ci), à cause du manque de soleil, largement compensé par un vent bien présent. Nous étions 33 bateaux dont 27 voile-aviron. Tout le monde a bien navigué, certains ont dormi dans leur bateau, personne ne s'est noyé (certains ont essayé, mais leur tentative a été déjouée) et plus généralement tout le monde s'est bien amusé. Bref, allez donc voir toutes les somptueuses photos de ce week-end mémorable.

 

Un des grands plaisirs de ce week-end fut pour moi le succès des essais de ma Yole de Chester gréée, qui se révèle un fin voilier, vif et rapide, et très raisonnablement stable, compte-tenu de sa vocation initiale de bateau d'aviron.

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Ces évènements capitaux ne doivent pas en éclipser un autre, en l'espèce le septième anniversaire d'Arwen Marine, le 1er mai dernier. J'ai repensé à ces sept années en réunissant ces sept petits cailloux (hiboux, choux, genoux, joujoux, poux)... Aucune de ces années n'a été monotone, aucune n'a été pareille aux autres, aucune n'a été facile, mais chacune est unique, ronde et précieuse comme l'un de ces cailloux au fond de mes poches...

 

Je reprends le chemin de l'atelier afin d'ouvrir le kit d'une nouvelle Yole de Chester que je vais construire à l'attention de Dominique qui l'a déjà baptisée Jolanda (le J se prononce Y). Ce sera la 10e yole que je construis, seul ou en (bonne) compagnie, et mon 58e bateau chez Arwen Marine, tous modèles confondus.

 

Je commence par préparer les pièces : ici je fais le collage des quatre éléments de l'une des membrures.

   

 

   
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Je passe au rouleau une couche d'imprégnation époxy sur toutes les virures après avoir collé les joints-puzzle des demi-virures. Toutes les pièces de structure de la yole sont aussi imprégnées par ailleurs.

 

Après ponçage, je perce les quelque 420 trous pour les sutures, sachant que pour chacun de ces trous je percerai un jumeau au moment de la couture, puis je commence à coudre la coque renversée sur un portique monté sur le chariot. Les béquilles latérales supportent les cotés de la coque et l'aident à prendre son volume, sachant que l'étrave (cachée à l'arrière-plan) est aussi ouverte à ce stade que l'arrière.

 

Je m'aide de ces pinces (sur des feuilles de papier de verre pliées en 4 afin de leur donner de la traction) pour fermer l'étrave afin de la suturer. Les fentes entre les extrémités des virures seront fermées progressivement.

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Le tableau arrière prend sa place bien plus facilement que lors de constructions de yoles pour lesquelles je me rappelle avoir eu beaucoup de peine à faire correspondre chaque extrémité de virure avec sa "facette" du tableau. C'est l'avantage d'avoir déjà construit 9 fois la Yole de Chester avant cette Jolanda...

 

Il me reste sous la coque fermée à ses deux extrémités toutes les pièces de structure transversale, ainsi que la guirlande, les courbes arrière et l'aileron. Les dessus de caissons et les planchers sont un peu plus loin.

 

Gros plan sur une des 470 sutures (il y a maintenant celles de l'étrave et du tableau en plus de celles des virures) qui assurent la cohésion de la coque sans aucune autre fixation à ce stade.

         
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Pierre (qui a construit récemment avec moi Atipik, sa propre Yole de Chester modifiée) est venu m'aider à tourner Jolanda à l'endroit afin de mettre en place la structure transversale. Pour les deux premiers retournements, il est indispensable d'être deux, car la coque est trop fragile pour la tourner en la suspendant.

 

J'ai fixé la guirlande à l'aide de 4 vis temporaires et nous avons installé les deux cloisons et les deux membrures, en plaçant les dessus de caisson et les planchers afin de nous assurer que les emplacements retenus laissent sa place à chacun de ces éléments.

 

La Yole de Chester est presque complète à ce stade, il ne manque guère plus que les listons et les courbes arrière. Autre petit détail, il n'y a toujours pas un gramme de colle pour solidariser toutes les pièces entre elles.

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Après m'avoir aidé à déterminer l'emplacement de la structure, puis à coudre celle-ci en place, Pierre m'aide à remettre la yole à l'envers (second retournement) et à faire le premier collage à l'époxy chargée. Nous déposons un filet de résine tout le long de chacun des joints entre les virures, puis nous lissons l'époxy à la cuiller (afin de la pousser au fond des joints) et ramassons le plus gros des excédents.

 

Les fentes entre les virures sur l'étrave ont presque totalement disparu au moment de ce collage, car la coque s'est conformée à sa forme prévue lorsque nous avons suturé la structure en place.

 

Je vérifie sous la coque que l'époxy chargée est assez visqueuse pour ne pas couler à travers les joints...

         
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Le lendemain, Pierre est de nouveau là pour m'aider, et nous coupons toutes les sutures des joints que nous avons collés et nous les extrayons en les chauffant très modérément au décapeur. L'image montre le joint d'où une suture a été extraite : l'époxy chargée fait une "vague" là où la suture a géné le lissage à la cuiller.

 

Nous remettons la coque à l'endroit afin de faire tous les joints sur l'intérieur. Nous avons préalablement déposé les deux membrures afin d'avoir un accès plus facile à la surface intérieure et surtout en vue de la stratification intérieure, qui sera ainsi faite d'un seul tenant sur le compartiment central.

 

Les compartiments étanches avant et arrière seront stratifiés séparément car les cloisons avant et arrière sont collées. Notez que nous avons aussi bouché tous les trous des sutures sur l'intérieur.

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Nous profitons ensuite du beau temps pour déterminer la longueur minimum du futur bout-dehors du Silmaril, dont je relance la version bourcet-malet. Le facteur déterminant pour le foc est l'obstacle que constitue le talon de la vergue : il est impératif que celle-ci n'accroche pas la drisse du futur foc, et il faut donc que le bout-dehors soit assez long afin d'ouvrir suffisamment l'angle. Il fait 2.50 m de longueur totale sur cette image.

 

A son tour, l'angle que fera le guidant du foc influe à la fois sur la position et sur la surface du futur foc et ainsi sur le déplacement du centre de poussée vélique vers l'avant. Ce déplacement devra être rééquilibré par l'addition d'un tapecul gréé sur un petit mât emplanté sur l'extérieur du tableau arrière, avec une queue de malet pour recevoir son écoute à peu près 1 m en arrière du tableau. La surface du foc sera de l'ordre de 4 m2 et celle du tapecul de 3 m2. A suivre.

 

J'ai fait cette photo à l'attention de Benoît (skipper du Skerry Bahari).
Il s'agit du point d'amure de la misaine de ma Yole de Chester, montrant le système de prise de ris semi-automatique. La bosse de ris est fixée sur un pontet sur la face latérale bâbord de la bôme près de son extrémité avant, passe dans l'oeillet de la bande de ris, coté guindant, redescend dans la poulie fixée sur la face latérale tribord de la bôme, puis passe dans le coinceur fixé sur la face inférieure de la bôme, en avant du mât.
La bosse de ris poursuit son chemin pour passer à travers un second coinceur fixé sur la face inférieure de la bôme légèrement en avant du capelage d'écoute, passe dans une seconde poulie, puis dans l'oeillet de la bande de ris coté chute puis termine sa course nouée à un second pontet fixé sur bâbord de la bôme, près de son extrémité arrière.
Ce système permet de prendre un ris en quelques secondes sans bouger du pied du mât : on choque le palan d'amure pour débrider la voile, on libère la drisse afin de la choquer de la hauteur de la bande de ris, on réamarre la drisse, on borde la bosse de ris coté amure, puis on la borde coté écoute, on réétarque le palan d'amure. C'est fait.

         
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Claude m'a envoyé les quatre photos suivantes. Je lui ai constuit une Prame d'Eastport prête à peindre au début de cette année.

 

Claude a ensuite peint sa prame aux couleurs de son bateau principal.

 

Et il a construit des bossoirs en contreplaqué-époxy pour suspendre la prame à l'arrière de son bateau.

         
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Pour les endroits trop courts (ou trop chers), Claude peut mettre la Prame d'Eastport en pontée et relever les bossoirs pour revenir à la longueur HT de la coque principale. Simple et élégant.

 

Franck m'envoie les 5 images suivantes de la construction de son Wood Duck Double. Ici c'est le joint-puzzle de l'un des panneaux de fond. Franck écrit : "J'ai vraiment apprécié les joints puzzle (quelle facilité par rapport aux scarfs !), si bien ajustés que je les ai simplement collés par la tranche sans stratifier."

 

Voici à gauche la coque cousue et à droite le pont également cousu, avant collage.

         
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Essayage du pont sur la coque après collage (séparé du pont et de la coque chacun de son coté) et imprégnation époxy du pont, qui sera verni.

 

Même stade vu depuis l'arrière.

 

Vue de la face inférieure du pont. On voit clairement le joint d'époxy chargée recouvert d'une bande de fibre de verre entre le panneau central et les petits panneaux latéraux.

         
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J'ai loupé Multivoiles de Loire le week-end dernier, avec grand regret (mais une excuse en béton). Gérard y était avec son Skerry La Marie Pupuce et nous dit que nous avons bien tort de ne pas y avoir été... Opération à renouveller avec une météo plus favorable !

 

La prochaine occasion de naviguer en flottille est "Vilaine en Fête", du 26 mai au 1er juin prochain. Je prévoyais d'y aller mais finalement ce n'est pas possible.

 

Je serai par contre à la 10e édition de la Route du Sable, les 28 et 29 juin prochain.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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