Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

21 mai 2014

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Dans le précédent épisode des "nouvelles", Pierre m'avait aidé à faire les joints intérieurs de la Yole de Chester "Jolanda" que je construis à l'attention de Dominique. L'époxy ayant durci, je sors la yole pour poncer la surface intérieure en prélude à la stratification.

 

Je ne résiste pas au plaisir de faire cette photo à travers le trou de godille, (que j'ai agrandi afin de le rendre fonctionnel, car la découpe d'origine est trop étroite pour pouvoir godiller). L'époxy chargée qui nous a servi à faire les joints et à boucher les trous des sutures a un aspect "mouillé" par rapport à l'aspect mat de l'époxy d'imprégnation déjà poncée du reste de la surface.

 

Après deux heures de ponçage solitaire, je suis prêt à passer à la suite... Je dirais même plus que prêt !

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Je drape le tissu de verre sur le fond de la coque : le tissu standard de 100 cm de largeur couvre juste les huit virures de fond : seules les virures 5 et 6 ne seront pas stratifiées sur l'intérieur.

 

Je profite d'une pause de remixage d'époxy pour faire cette photo du tissu du compartiment central partiellement saturé d'époxy. Ca ne loupe jamais : je suis à chaque fois tout esbaudi par ce tissu qui devient transparent !

 

Ouf, tout le tissu de verre est saturé, et je viens de repasser une couche d'époxy "mouillé sur mouillé". C'est à chaque fois le compartiment avant qui est le plus long, car on y a des recouvrements de tissu (jusqu'à trois épaisseurs dans le brion), et c'est difficile à saturer.

   

 

   
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Le lendemain, je sors la Yole de Chester pour dépolir la surface de la zone stratifiée afin de pouvoir coller les membrures puis passer une nouvelle couche d'époxy sur toute la surface intérieure. J'ai fait cette photo alors que j'ai déjà poncé sur tribord.

 

Et voilà le loukoum ! Je ne ponce pas la surface intérieure des caisssons avant et arrière, qui resteront tels quels, sauf que je complèterai une seconde couche d'époxy sur toutes les surfaces non stratifiées juste avant de les "fermer" (face intérieure de la cloison et partie haute haute du bordage).

 

Dans la foulée, je coupe l'extrémité des virures au ras du tableau à l'aide de la scie oscillante que l'on aperçoit au premier plan, puis je passe un coup de ponceuse orbitale. On voit que j'ai traité le tableau sur bâbord, et point encore sur tribord. Et au passage, admirez la délicatesse du dessin de ce tableau arrière...

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Je visse "à sec" (avant collage) un renfort sous le dessus du caisson arrière, car Dominique souhaite pouvoir y fixer une douille de mât de pavillon.

 

Je viens de passer une couche d'époxy sur la surface intérieure des caissons, cloison, bordé, tableau et dessous du siège. J'ai aussi tartiné le chant des cloisons avant et arrière d'époxy "crème de marrons", et m'apprête à en tartiner le pourtour des dessus de caisson.

 

Et voilà les dessus de caissons en place, avec un bon joint-congé sur tout leur pourtour. J'ai aussi resuturé en place les deux membrures, et j'ai fait un premier collage à l'époxy "moutarde", plus fluide que la "crème de marrons" (désolé, il faut avoir lu un de mes manuels de construction pour saisir toutes les nuances de cette nommenclature).

         
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En effet, je fais maintenant le collage des membrures en deux fois : le premier collage utilise une époxy fluide, supposée se glisser dans tous les interstices entre les membrures et le bordé, et le second collage (après ponçage d'accroche sur le premier) utilise de l'époxy plus épaisse pour confectionner de gros joints-congés afin de répartir les efforts sur une zone plus large du bordage.

 

Dimanche après-midi, après une petite matinée à l'atelier, le beau temps me décide à prendre mon après-midi et sortir la Yole de Chester sur l'Oise voisine. Il n'y a presque pas un souffle de vent, et on a l'impression qu'il neige par moments : je ne sais pas quel est l'arbre qui emet ces "flocons", mais il est productif ! Du coup, cela n'augmente pas mon envie d'aller piquer une tête dans la rivière...

 

Petit retour sur les joints-congés des membrures : il reste ici encore à nettoyer les excédents d'époxy chargée en périphérie du joint.

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Lundi, retour au bureau : je colle les deux plis des listons de "Jolanda" en une seule séance. Ouf ! A condition de bien préparer l'opération, ça ce fait sans peine tout seul. Mais j'étais tout de même bien content de terminer...

 

Il y a une soixantaine de presses (ou serre-joint) sur les deux listons. Cela ne doit pas impressionner les aspirants-constructeurs : ils coûtent moins d'un euro pièce dans les grandes surfaces de bricolage, qui les importent joyeusement de Chine, comme l'essentiel de ce que nous utilisons aujourd'hui. De plus, on peut ne coller qu'un coté à la fois, ce qui divise par deux le nombre de presses requises.

 

Le lendemain matin, je sors la Yole de Chester pour une série de photos avec de la vraie lumière. Je trouve celle-ci amusante à cause de l'ombre hérissée de presses.

         
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Celle-ci rachète le mauvais éclairage de celle qui est au-dessus...

 

Et celle-ci aurait gagné un prix s'il y avait un concours de photos de presses (oui, avec un "s" au bout). J'en suis assez content, il est vrai !

 

Après le démontage des presses, j'ai arasé les listons à la ponceuse à bande, puis passé un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond sur l'arête supérieure extérieure. Cette opération clôture le travail sur la coque à l'endroit, il n'y aura plus qu'à coller des trois paires de toletières et monter les supports des dames de nage.

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Du coup, je m'apprête à retourner la Yole de Chester : la voici en lévitation au-dessus de son ber...

 

Je retourne facilement "Jolanda" dans les sangles et je m'apprête à la reposer sur les deux tréteaux que j'ai glissés en plus du ber sur le chariot.

 

Je suis ensuite ressorti pour poncer toute la surface extérieure et je m'apprête maintenant à repasser une couche d'époxy "crème de marrons" sur tous les joints extérieurs, et à boucher tous les trous des sutures.

         
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Voilà qui est fait. C'est le type d'opération qui prend vraiment beaucoup de temps quand on travaille seul, ce dont je n'ai plus l'habitude, car mes deux dernières yoles étaient des constructions accompagnées.

 

Je n'étais pas revenu sur la surface extérieure de la coque depuis le premier collage. Demain, je poncerai puis je ferai la stratification des quatre virures de fond. Le manuel de construction ne préconise de stratifier que les deux bordés de fond sur l'extérieur, mais je trouve que cela vaut la peine d'effacer l'arête basse du bordé 2 afin de doubler la surface stratifiée.

 

Et le lendemain, c'est donc ponçage ! La pluie me force à poncer à l'intérieur, et je n'utilise donc aucune machine, afin de limiter la dispersion de la poussière.

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Après un bon dépoussiérage, je découpe une pièce de tissu de verre de 4.60 m par 0.55 m et je la drape sur les 4 virures de fond.

 

Je sature le tissu de verre au rouleau, et je profite d'un arrêt de panne sêche d'époxy pour faire ma photo habituelle du miracle du tissu devenu transparent (je suis bon public !)

 

J'ai complété le tissu par une bande de fibre de verre sur l'étrave, qui vient recouvrir la pièce principale au brion, et cette jonction est encore recouverte par un troisième morceau qui couvre le brion, qui est sans doute la zone de la carène qui sera la plus exposée aux mauvais coups, avec l'aileron.

         
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Il ne me reste plus qu'à couper l'excédent de tissu qui dépasse au-delà de la zone stratifiée, puis à repasser une seconde couche "mouillé sur mouillé" (en fait, on attend que l'époxy ne soit presque plus collante, car si l'on passait une nouvelle couche trop tôt, on ne ferait que graisser la couche déjà posée, on ne montera pas en épaisseur).

 

J'ai étendu la seconde couche à l'ensemble de la surface extérieure. La zone stratifiée ne se différencie plus que par une très légère opacité blanchâtre, visible sur l'étrave et les virures de fond.

 

Il me reste à poncer l'ensemble de la surface extérieure pour passer une nouvelle et dernière couche d'époxy, puis à coller l'aileron et les toletières.

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Rappelez-vous ce dessin de Ronan que j'avais montré le 28 août dernier, alors que le premier Silmaril n'était même pas encore terminé... Je viens enfin de me décider à commander le foc et le tapecul qui vont transformer le misainier actuel en bourcet-malet, en passant la surface de voilure de 9 m2 à 14 m2. Si tout va bien, la première sortie officielle sera pour la Route du Sable, fin juin.

 

Mais au fait, êtes-vous inscrit pour participer à la Route du Sable les 28 et 29 juin ? Oups, moi, je viens seulement de le faire, j'avais oublié ! Toutes les informations sont ici.

 

Le même week-end, malheureusement, a lieu la Régate 1900, un évènement plus axé sur le canotage et les petites embarcations historiques, à Cenon-sur-Vienne. Toutes les informations sont ici.

         
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Pour les vélirameurs de la moitié nord de la France (ceux qui aiment les jeux de mots pourris moyens et les autres), il y a ensuite "La Seine aux Marins", les 5 et 6 juillet, un rassemblement organisé par la Fédération Voile-Aviron. Toutes les informations sont ici.

 

Ensuite, il y a le Défi Breton, dans le Golfe du Morbihan, du 23 au 27 juillet. Toutes les informations sont ici. En fait, il y a tout plein d'évènements pendant tout l'été, et vous devriez consulter le calendrier mis en ligne par la FVA.

 

Et là aussi, il y a recouvrement partiel avec Douarnenez 2014, du 24 au 27 juillet. Ceux qui comptaient venir construire leur Skerry à "Je construis mon bateau" mais attendaient pour s'inscrire ont un tout petit peu trop attendu : l'opération est annulée, faute de participants. Ca s'appelle louper une occasion...

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Mais auparavant, du 24 au 31 mai, les deux Skerry visibles au centre de cette image de Ronan C., prise lors de notre récent rassemblement au Lac d'Orient, le Chasse-Marée de Didier et le Piff de Jean-David, vont participer au raid Sail Caledonia, qui se déroule en Ecosse comme son nom l'indique. Didier et Jean-David ont chacun affûté son bateau et suivi un programme d'entrainement très rigoureux. En efftet, le programme des épreuves de ce raid tombe dans trois catégories, selon Didier : voile, aviron et whisky...

 

Attention, coupez le son de votre ordinateur, ou vous allez encore réveiller tous vos collègues...

 

Gérard a même sonorisé la magnifique vidéo qu'il a réalisée pendant le rassemblement Arwen Marine au lac d'Orient. Vous ne l'avez pas encore vue ? Allez, voici une nouvelle chance pour ceux qui ne vont pas au Festival de Cannes !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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