Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

26 mai 2014

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La semaine dernière, j'avais passé une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" sur la stratification couvrant les quatre virures de fond de la Yole de Chester que je construis pour Dominique et étendu cette couche à toute la surface extérieure.

 

Comme le printemps suit l'hiver, le ponçage suit l'application d'une nouvelle couche d'époxy...

 

Je profite de l'ensoleillement pour photographier mon loukoum géant.

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Et de deux photos de loukoums...

 

Je profite de ce que la Yole de Chester est à l'envers pour faire les joints-congés entre le haut des cloisons avant et arrière et le dessous des sièges, afin d'assurer l'étanchéité des caissons du même nom.

 

Dans la foulée, je colle l'aileron, que je maintiens en place à l'aide de bande adhésive pendant que l'époxy durcit. Notez que j'avais préalablement collé la "semelle à vers" (traduction de son anglais "wormshoe", en français on dit plutôt semelle tout court) sous l'aileron.

   

 

   
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Sous cet angle, la Yole de Chester a l'air d'être en lévitation, car on ne voit pratiquement pas le chariot et les tréteaux. Je m'apprête à stratifier les bandes de tissu de verre sur les cotés de l'aileron afin de renforcer son collage.

 

Voilà ce que ça donne après saturation des bandes de fibre de verre...

 

...Puis après ponçage.

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Puis je passe une nouvelle couche d'époxy sur toute la surface extérieure de la coque.

 

Le lendemain, je profite une nouvelle fois du soleil (n'écoutez pas ceux qui vous disent qu'il ne fait jamais beau en Picardie !) pour faire quelques photos.

 

Certains de mes confrères n'aiment pas l'aspect de l'okoumé et le cachent systématiquement sous la peinture. Certes, il a des bois plus beaux, mais moi je trouve ça très joli !

         
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Cette photo du profil de la proue montre la délicatesse de son tracé. Notez que les deux virures du fond (en haut sur l'image) et l'étrave sont plus claires car la fibre de verre garde une légère opacité qui se révèle sous un fort éclairage.

 

Par esprit de symétrie, je fais aussi cette photo de la poupe.

 

Je ponce donc je suis... Excusez-moi, j'essaie d'arrêter (les vannes indigentes, pas le ponçage !) Toujours est-il qu'une heure et demie de ponçage plus tard, nous sommes de retour à la phase loukoum, pour la dernière fois sur l'extérieur de la coque.

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J'ai remis la Yole de Chester à l'endroit pour la dernière ligne droite (de la construction, après il restera le vernis et la peinture). Je viens de passer une couche d'époxy sur toute la surface intérieure, puis de coller les toletières sur les listons.

 

En principe, cette couche d'époxy générale est la dernière, et je n'en ferai plus qu'une partielle sur les listons et les toletières, après ponçage. Puis il faudra que je ponce l'ensemble de la surface intérieure, et si tout est bon, je pourrai attaquer le vernis, puis la peinture.

 

Le lendemain je commence donc par sortir Jolanda pour ce dernier gros ponçage.

         
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Gros plan sur la pièce d'extrémité du liston tribord, dont j'ai mis le fil en diagonale afin de minimiser les risques de casse en cas de choc sur l'angle. Oui, il y a le même sur bâbord...

 

Deux heures et demie pour ce dernier gros ponçage.

 

Je n'avais pas encore fait de photo de profil : dont acte, comme on dit chez les notaires.

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Je continue le ponçage avec les deux tabourets de nage, un peu modifiés : j'ai remplacé les deux découpes d'allègement en ovale sur les cotés par les quatre "couleurs" (on peut ausi dire "enseigne", parait-il) des jeux de cartes, deux pour chacun des tabourets.

 

En parallèlle, je finis le collage du cale-pied, visible ici au premier plan, et des raidisseurs des trois éléments de plancher. Même en version "double", la Yole de Chester n'est équipée que d'un cale-pied, qui se bloque dans les trous des planchers, le nageur arrière appuie ses pieds sur le bord du siège arrière. Les tabourets sont simplement posés sur les planchers, l'effort de nage est transmis au bateau par les pieds.

 

Je viens aussi de passer une couche finale (?) d'époxy sur les listons et les toletières.

         
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Le point d'interrogation qui suit "couche finale" se justifie, car ce n'est qu'après le ponçage que l'on peut juger de l'aspect et de l'intégrité de la couche d'époxy, et donc décider que l'on peut en rester là ou non.

 

Après avoir poncé les listons et les toletières, je décide que cette couche d'époxy est bien finale, et après un utlime dépoussièrage, je passe la première des quatre couches de vernis (polyuréthane bi-composant) sur l'intérieur de la Yole de Chester et les listons, ainsi que sur les planchers, les tabourets de nage et le cale-pied.

 

Ai-je déjà dit que j'adore l'aspect de l'okoumé vernis ? Les listons et toletières en sapelli sont un peu plus rouges et plus sombres que l'okoumé. C'est presque la même teinte que les tabourets de nage, qui eux sont en contreplaqué makoré, un bois africain comme l'okoumé, mais plus dense, plus dur et donc plus costaud.

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Cette vue aérienne de la partie ouverte de l'atelier (devant la mezzanine) montre que je commence réellement à manquer de place... Et on ne voit pas Jolanda, à l'intérieur de la partie fermée sous la mezzanine, ni mon Skerry d'exposition sur la mezzanine. Pendant la journée, je sors Gandalf, mais il va bien falloir me séparer de l'un ou l'autre... D'autant plus que je viens d'ouvrir un nouveau kit, que l'on aperçoit le long de ma Yole de Chester gréée.

 

En effet, un projet pousse l'autre : j'ouvre ce lundi le kit du Shearwater 17 démontable que nous allons construire la semaine prochaine avec Annick et Emmanuel, qui reviennent pour une seconde construction accompagnée, après avoir construit avec moi une Yole de Chester (décidément !) en août dernier.

 

J'ai donc mis en vente mon Skerry d'exposition et le prototype du Silmaril, qui sera bientôt gréé en bourcet-malet. Je suppose qu'en temps utile, je mettrai aussi en vente Gandalf et ma Yole de Chester gréée... Quels déchirements !

         
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Je termine avec trois photos que j'ai "piquées" sur le compte Facebook de "Sail Caledonia". On voit sur celle-ci les Skerry de nos deux héros, Jean-David et Didier dans une écluse écossaise. Jean-David est dans son "Piff", photographiant, et Didier est en haut, près de l'échelle.

 

Et voici Didier, résistant seul sur son Skerry "Chasse-Marée" à l'assaut d'une yole de Ness avec quatre rameurs.

 

Et ici, c'est Jean-David, lancé à pleine vitesse sur son Skerry "Piff".

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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