15 juillet 2014

J'ai encore été bien long à mettre à jour les "nouvelles" depuis la construction du Shearwater 17 démontable avec Annick et Emmanuel. Je plaide coupable mais j'ai des circonstances exténuantes : les activités se sont enchaînées à l'atelier (et à l'Ouest) sans presque me laisser le temps de sortir la tête de l'eau et mon ordinateur m'a laché (pas grave, ce n'était que la carte graphique, mais ça a tout de même pris un peu de temps pour trouver la panne et remplacer la carte), etc. etc.

J'ai préparé le kit du Wood Duck 12 que nous allions construire avec Maud et Gaël, du 30 juin au 4 juillet . Vous trouverez sur cette page toutes les images de la construction accompagnée de ce génial petit kayak. Avec l'évolution récente de la réglementation, le Wood Duck 12 peut naviguer jusqu'à 2 milles d'un abri sans immatriculation, sous certaines conditions.

J'ai ensuite finalisé la transformation du prototype du Silmaril en bourcet-malet. en fixant un pied de mât et un étambrai sur l'extérieur du tableau, pas très esthétique vu de près, mais nettement préférable, à mon avis, au percement du pontage arrière et à la subséquente perte d'étanchéité du caisson arrière (un manchonnage et une évacuation basse auraient rétabli l'étanchéité, mais que de complications !) Les deux pièces sont simplement vissées "à sec" sur cette image, je les ai ensuite démontées, encollées à l'époxy, et remontées.

Vas-y, fais-moi mal ! C'est un peu ce que je me suis dit en percant le tableau arrière pour faire passer la queue de malet à travers, afin de reprendre l'écoute du tapecul (ou artimon, je n'ai fait de recherches sur leur degré d'homonymie - mais je me crédite de 100 points pour avoir placé toutes mes lettres !)

Et voilà ce que cela donne sur l'eau, sur une des magnifiques photos de Ronan pendant la 10e Route du Sable. J'en ai mis une petite sélection sur la page du Silmaril, et les autres sont visibles sur ma page spirituellement nommée "Complètement à l'Ouest".

Le lundi matin suivant la Route du Sable, nous avons commencé la construction accompagnée du Wood Duck 12 avec Maud et Gaël, jusqu'au vendredi. Une semaine toute en légèreté, paisible et efficace. J'écrirais bien "luxe, calme et volupté" pour copier L'invitation au voyage, mais vous allez croire que je suis en train d'augmenter mes tarifs... Rassurez-vous, il n'en est rien, et allez voir les photos.

J'écrivais récemment sur une version antérieure de cette page quelque chose comme "un projet chasse l'autre", et c'est de nouveau ce qui se passe : le lendemain du départ de Maud, Gaël et du Wood Duck 12, je commence la préparation d'un kit de Skerry pour sa construction accompagnée avec Cédric et Thibault... Voici l'imprégnation époxy des panneaux de coque, après collage des joints-puzzle.

Et voici l'imprégnation époxy de la structure. J'ai aussi poncé toutes les arêtes exposées et fait plein de trous aux endroits idoines afin de fixer des amarres, des défenses, des lignes de traîne, des cormorans-pêcheurs et des ratons-laveurs, que sais-je...

Et voici une des images du début de cette construction accompagnée, dont vous trouverez le compte-rendu des trois premières journées sur cette page. En effet, nous n'avons pas réussi à synchroniser nos agendas pour faire cette construction accompagnée d'un seul jet et nous terminerons fin août.

Marie-Pierre m'envoie les six images suivantes de la participation à la Vogalonga 2014 du PassageMaker Dinghy qu'elle et sa famille étaient venus construire à l'atelier à l'automne 2012. Légende de Marie-Pierre : "Départ du Tronchetto, vers notre poste d'amarrage".

Le choix d'une prame, assez courte de flottaison et large, est inusuel pour ce type d'évènement d'aviron, où l'on privilégie plutôt les bateaux longs et fins (Ah non ! Pluto, c'est le chien de Mickey. L'ami de Mickey, c'est Dingo).

Pour les passages étroits, les avirons sont utilisés comme pagaies (comme sur le Canareggio, photo ci-dessus), mais en configuration normale, le bateau est équipé pour nager en double barré, comme vous le voyez sur les images suivantes.

Marie-Pierre écrit : "Ce fut une magnifique aventure ; les conditions météo étaient optimales, la logistique parfaite (nous avions un hôtel dans Venise et avons pu avec l'aide de quelques vénitiens nous amarrer la veille dans un petit canal près de l’hôtel)."

Marie-Pierre poursuit : "Le bateau s'est très bien comporté (c'était la seule prame que j'ai vu sur 1800 bateaux), ainsi que les nouvelles rames fabriquées par mes soins à partir de pièces trouvées chez Avirow, nous avons bouclé le parcours en 5h50 largement plus rapidement que nos entrainements ne le laissaient supposer."

Et une dernière sur le Grand Canal.

Bravo pour cette entreprise inusuelle et félicitations à l'équipe de nage !

Voici un autre PassageMaker Dinghy, au second plan sur cette image de Patrick qui montre deux bateaux Arwen Marine sur la même image : c'est la Prame d'Eastport de Claude au premier plan et donc le PassageMaker Dinghy démontable de Patrick derrière.

Les deux bateaux sont utilisés comme annexe par leur propriétaire respectif. La photo a été faite à Arzal, à l'embouchure de la Vilaine.

Et voici une photo du PassageMaker Dinghy de Patrick sous voile, et Patrick me dit que son bateau répond mal à la barre et qu'il est mou. J'en suis surpris car mes essais de celui que j'avais construit pour Alain, gréé de la même façon, m'avaient laissé l'impression d'un bateau au comportement sain. A suivre, notamment avec Emmanuel, qui termine actuellement le sien, également gréé en misainier au tiers.

Jérôme m'envoie trois images du bijou qu'il a construit à partir d'un kit de Mill Creek 13. Comme vous le constatez, il a doublé le contreplaqué du pont d'un éblouissant placage de loupe de peuplier.

Essai dans la piscine : tout va bien, il flotte !

Jérôme écrit : "Cela représente beaucoup de travail ! Mais je suis fier du résultat. J'ai craqué sur la fin car les cycles ponçage/verni sont très chronophages...
J'espère pouvoir remonter le courant de la Loire, et ainsi simplifier mes sorties, sans déplacement en voiture. (A suivre)."

Emmanuel a poncé, vernis et équipé le Shearwater 17 sectionable qu'il est venu construire à l'atelier avec Annick en juin, et il m'envoie trois photos de ses essais.

Emmanuel écrit : "Je suis sorti hier avec un copain au cap d’Antibes dans des conditions moins clémentes que lors du baptême.
Mer croisée houle 50cm à 1m, vent force 3.
Je l’ai fait essayer à deux moniteurs de kayak d’un club de kayak et à mon copain."

Emmanuel poursuit : "On le trouve tous excellent, rapide, stable, confortable, vire à la gîte facilement, s’esquimaute facilement, la réintégration se fait sans paddle float.
En somme, un kayak très fortement polyvalent, reste à avoir des vagues pour l’essayer au surf."
A suivre donc !

Georges-Christian m'envoie une image de la première sortie de sa jolie Yole de Chester baptisée "La Dominique". Il écrit : "Après un démarrage rapide, la construction a ralenti l'allure avec peu de temps qui lui était consacré et beaucoup d'efforts apportés aux finitions.
C'est son premier contact avec l'eau (pas encore baptisée) pour un exercice de rame d'une heure dans la baie du Lério à l'Ile aux Moines. Elle avance magnifiquement, même contre certains courants !
Merci pour vos conseils et vos encouragements. Je suis ravi."

Frank m'envoie toute une série de photos de la construction de son très beau Wood Duck Double, qu'il a équipé avec une position centrale en plus des deux positions avant et arrière classiques : une troisième paire de cale-pieds est le seul élément additionnel, car le siège et le dossier "milieu" sont ceux de la position avant, qui sont donc mobiles. Voir les images de la construction du Wood Duck Double de Franck.

Si vous étiez en train de considérer l'acquisition de mon Skerry d'exposition, c'est loupé ! Je viens de le livrer à Thomas, qui le fera naviguer sur la Seine, près de Melun. Je ne vous cache pas que c'est une excellente nouvelle pour les comptes d'Arwen Marine, qui pose tout à coup sur l'avenir un oeil nettement plus serein.
Banzaï ! Banzaï ! Banzaï !