Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12/12/12

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Je continue la construction de mon quatorzième Skerry, qui sera baptisé "Christophine" et naviguera en Aquitaine. Sur cette image, je viens de coller le premier pli des listons.

 

Vue des listons sur la poupe. Notez que j'ai coupé celui de bâbord, que j'ai monté le premier, afin de faire place au second, que je vais très bientôt couper à son tour. On distingue la vis qui renforce le collage à chaque extémité (et permet de presser les listons sur les guirlandes, où on ne peut pas utiliser de presses).

 

Le surlendemain, après avoir collé le second pli des listons, je sors ce nouveau Skerry de la partie chauffée de l'atelier pour faire place aux préparatifs de construction d'un autre Skerry. Un autre Skerry, alors que "Christophine" est loin d'être terminée, mais que se passe-t-il ?

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En effet, j'ai été sollicité pour une émission sur la construction à partir de kits, des maisons (en bois), des plats cuisinés, et des bateaux. Je ne participe qu'à ce dernier volet (pour l'instant !) Afin de pouvoir montrer la méthode du "cousu-collé", je commence le collage des joints-puzzle d'un nouveau Skerry, que j'avais prévu de construire au printemps comme bateau de chantier. Sur cette image, je viens d'appliquer au pinceau de l'époxy chargée sur toute la longueur du chant des deux demi-bordés, qui suit les contours de la découpe. Voir l'émission sur le site de France 24.

 

J'ai ensuite utilisé le maillet pour suggérer aux deux parties du puzzle de s'emboiter l'une dans l'autre. J'ai tapé sur la cale en pin que l'on aperçoit près du maillet afin de ne pas abîmer la surface du contreplaqué. J'ai posé la cale à l'envers afin d'éviter de tacher hors de la zone de collage. En effet, il s'agit de la face intérieure des bordés, que je compte vernir.

 

J'ai ensuite ajouté de l'époxy chargée sur la ligne de collage, afin de boucher la fente qui apparait encore. Je poncerai l'époxy qui restera en surface après son durcissement afin de nettoyer la surface afin de la vernir.

         
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Voila tous les panneaux de coque du Skerry : la sole est au centre, puis les bordés 1, 2 et 3 en allant vers l'extérieur. Ajoutez trois membrures (ou cloisons) et trois sièges, plus le puits de dérive, les deux guirlandes, les listons et l'aileron, et vous avez un bateau !

 

Oui, c'est bien mon Grand Skerry Gandalf qui tient compagnie à Christophine.

 

Gros plan sur le bouchon qui cache la vis qui sécurise le collage du liston à l'avant tribord.

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J'ai démonté les presses et sorti Christophine pour la finition des listons : ponceuse à bande pour araser la surface des deux listons et du bordé, scie et ponceuse pour arrondir les extrémités et enfin défonceuse avec la fraise en quart de rond pour casser l'arête extérieure des listons.

 

Vue du liston au droit du siège central, coté bâbord, après la première phase. Le trait en travers du bordé, sur la gauche de l'image, est la tranche du joint-puzzle.

 

C'est presque fini, je terminerai à la cale à poncer aux extrémités, car je n'ose pas faire les arrondis à la défonceuse.

         
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Christophine retourne à l'intérieur pour attendre que le Skerry qui va servir à montrer le processus de construction "cousu-collé" libère la partie chauffée de l'atelier.

 

De ce côté, tout est en position pour commencer la couture.

 

J'ai commencé à coudre l'avant des deux bordés 1 sur les cotés de la sole.

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Les bordés 1 sont cousus sur toute leur longueur et je mais maintenant ajouter les trois membrures.

 

Je n'ai pas de photos de la suite de la couture, car j'avais les mains un peu prises pendant le tournage, mais j'en ai fait une bonne série lorsque Charles-Edouard a assuré la partie "navigation" du reportage avec son Cavelier à voile... Voir l'émission sur le site de France 24.

 

Voila où nous en sommes après le reportage : je vais finir la couture et faire le premier collage sur ce nouveau Skerry qui sera le 15e que je construis, seul ou accompagné, et le 38e Skerry en France, puis je le mettrai de coté en attendant d'avoir termi Christophine.

         
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Gros plan sur le bordé 1 : on aperçoit le bord bâbord de la sole en bas, et le bord inférieur du bordé 2 en haut, juste en avant de la membrure centrale. Notez les sutures du joint entre le bordé 1 et le 2 : tous les trous dans le bordé 2 sont accompagnés d'un jumeau, car j'avais mal positionné le bordé pendant le reportage, et il était trop avancé. J'ai tout défait et recousu ensuite.

 

Je termine la couture par le bordé 3 tribord.

 

J'ai collé du ruban adhésif sur l'étambot car les bordés 2 sont peu jointifs à l'arrière, malgré leur repositionnement. L'adhésif empêchera l'époxy chargée du joint-congé de l'étambot de passer à travers.

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J'ai passé un peu d'époxy claire pour imprégner le contreplaqué aux endroits où je vais faire les joints-congés du premier collage : dans l'étrave et l'étambot, et sur les deux cotés des membrures 1 et 3, que je vais également coller. La couche d'imprégnation évitera de tacher le contreplaqué avec l'époxy chargée des joints-congés.

 

Voici le joint-congé de l'étrave apès le passage mon outil de lissage, que vous découvrirez sur l'image suivante. On voit clairement que je n'ai pas encore ramassé l'excédent d'époxy chargée, de part et d'autre du joint-congé.

 

Voici l'outil à former et lisser les joints-congés : un simple bout de tube PVC, le coude est optionel (et totalement inutile).

         
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Après durcissement de ce premier collage intérieur, j'ai sorti le nouveau Skerry de la partie chauffée de l'atelier pour passer une couche d'imprégnation sur les listons de Christophine, et faire quelques retouches (ou touches tout court, car il n'y avait pas encore d'époxy sur la découpe finalisée dans le banc pour la dérive, par exemple).

 

Ma fidèle assistante est venue m'aider à tourner Christophine et le nouveau Skerry, et les voici tous deux en compagnie de Gandalf lorsque je ressors Christophine pour faire place au chaud au petit nouveau pour son premier collage extérieur. La température dans l'atelier est autour de 5°, alors que je peux chauffer à plus de 20° la partie sous la mezzanine.

 

J'adore toujours autant la vue des coques de Skerry retournées, qui met en valeur la finesse de leurs lignes.

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J'ai donc procédé au premier collage extérieur du nouveau Skerry. Avec ce numéro 15 (et 48 tous types confondus), je commence à approcher de la séquence optimale pour les opérations. Après la couture, je colle l'étrave, l'étambot et les deux membrures des extrémités avant de tourner la coque pour déposer un filet d'époxy chargée dans tous les joints entre la sole et les bordés. Au passage, cette photo souligne l'intérêt de protéger le sol, si votre épouse a consneti à ce vous construisiez votre bateau dans le salon...

 

Gros plan sur une des sutures entre la sole et le bordé 1 sur l'arrière à bâbord. Les traits que l'on aperçoit en haut à gauche de l'image sont les repères de montage pour l'aileron. Les sutures sont toutes plus ou moins noyées dans l'époxy chargée, comme celle-ci, mais on les libère facilement pour les extraire en les chauffant quelques secondes au décapeur thermique.

 

Et voila la coque totalement collée sur l'extérieur. Après durcissement, je vais la remettre à l'endroit pour la suite des opérations jusqu'au collage des listons.

         
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Francis m'envoie les trois images suivantes de la construction de son Skerry Ilyva, largement amélioré par rapport au bateau standard. Voici le caisson que Francis a installé de part et d'autre du puits de dérive. Francis me dit avoir hésité à en faire des réservoirs jumeaux de ballast liquide, mais il a finalement préféré installer un lest mobile de 20 kg en gueuses de plomb et conserver le reste du volume en réserve de flottabilité. Le lest pourra être déposé et manutentionné séparément de la coque.

 

Voici l'ouverture de la trappe de visite et ses taquets de fermeture. On aperçoit au fond le couvercle de blocage des gueuses de plomb de bâbord. La densité (ou masse volumique) du plomb est de 11.35, ce qui signifie qu'il occupe 11.35 fois moins de volume que l'eau pour le même poids. C'est ce qui explique que les lests de bateau soient souvent faits en plomb, de préférence à la fonte (masse volumique autour de 7). En effet, il y a un second facteur : le coût. Le plomb coûte 1.05 €/kg, alors que le platine, dont la densité est près du double (21.45), et qui serait donc nettement préférable, coûterait 31 000 €/kg... L'or serait bien aussi, à 19.3... et 38 000 €/kg tout de même !

 

Vous aviez remarqué sur les deux images précédentes que le dessus du siège central de Francis, sur son caisson, était légèrement en-dessous du rebord de la membrure. Voici l'explication : Francis installe ce joli siège par-dessus le caisson, en lattes de pin comme les deux sièges latéraux.

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Jean m'envoie les cinq images suivantes de sa flottille : à gauche le Wherry d'Annapolis Tandem qu'il a construit avec moi fin août de cette année (voir les images de cette construction) et à droite la Yole de Chester qu'il vend d'occasion. On aperçoit le dossier du magnifique siège cané pour le passager dans le Wherry.

 

Le Wherry Tandem sur un miroir, à la cale de mise à l'eau du port du Moulin Blanc à Brest : instant magique... (et voyez comme le vernis de Jean est brillant !)

 

Le portant à coulisse Piantedosi peut se monter sur trois positions dans le Wherry Tandem : en position centrale comme sur la photo, en position avant ou en position arrière. Dans les deux derniers cas, on peut en monter un second afin de ramer en double.

         
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A lège, on a l'impression que le Wherry Tandem est si léger qu'il n'arrive pas à percer la surface de l'eau !

 

Le Wherry Tandem fait 6.05 m de long, ce qui nécessite une longue remorque, qui ne sera pas surchargée : 41 kg de coque, 9 kg de portant à coulisse, 2.8 kg d'avirons, et encore quelques centaines de grammes pour l'équipement de sécurité, le GPS et le petit bazar.

 

Christophe nous envoie depuis le Luxembourg cette surprenante image de son Wood Duck 12 Hybride dans la neige du week-end dernier, sorti pour un ponçage bien aéré...

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Pierre nous envoie les trois images suivantes, mais chez lui la présence de neige est moins inusuelle que pour Christophe, car il a construit ce magnifique Shearwater en Savoie.

 

Le Shearwater est un plan d'Eric Schade. Eric Schade a sa propre entreprise de production de kayaks et de canoës, mais il a dessiné la ligne des Shearwater et des Wood Duck pour Chesapeake Light Craft, dont Arwen Marine est l'agent pour la France.

 

Pierre a monté le système de fermeture "invisible" pour ses trappes : le bouton en bois clair permet d'entrebailler la trappe pour libérer les tendeurs qui la tiennent fermée. Les deux tendeurs de chaque trappe sont ancrés sur des blocs de bois collés sur l'intérieur des panneaux latéraux sous la trappe. Superbe.

         
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Didier m'envoie les deux images suivantes, prises lors d'une balade avec son Skerry "Chasse-Marée" sur la rivière du Faou, qui se jette dans la rade de Brest, décidément les brestois naviguent en toutes saisons !

 

Et voici "Chasse-Marée" devant l'église Saint-Sauveur du Faou. L'église fut fondée par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, puis reconstruite en 1544 et en 1680. Sa courte nef contraste avec un large transept double. Le clocher, très élevé, date de 1629. Le porche a conservé ses statues de bois des douze apôtres. Sa cuve baptismale aux serpents est unique en Bretagne par la richesse de sa sculpture.

 

Vous êtes nombreux à m'avoir demandé ce que cette demoiselle venait faire avec mon annonce de baisse des prix d'époxy et de peinture du 13 novembre dernier. C'est d'ailleurs la page des "nouvelles" qui a été la plus affichée depuis, je me demande pourquoi... Quoi qu'il en soit, l'explication de la photo est inscrite sur son habit : "My boyfriend is out of town". En français : "mon petit ami est en déplacement"... C'est ce qu'on appelle une offre à saisir !

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J'ai déja reçu l'inscription de Francis avec son Skerry "Ilyva", dont vous avez vu trois images ci-dessus, pour le week-end des 20 et 21 avril 2013 au Lac d'Orient. Il reste encore quelques places, dépêchez-vous de vous inscrire ! Tous les détails sont visibles sur cette page, y compris le bulletin d'inscription. L'image date de notre premier rassemblement sur ce lac, en mai 2010.

 

Vous pouvez aussi dès maintenant vous inscrire pour construire votre propre Skerry (ou Kaholo SUP, ou Wood Duck Double) pendant "Je construis mon bateau" sur le port de Vannes pendant la prochaine Semaine du Golfe (semaine de l'Ascension, début mai 2013).

 

Je reçois une annonce pour la seconde édition de "Entre Terre et Mer", en baie de Morlaix, du 27 au 30 juin prochain. Toutes les infos sont sur leur site officiel.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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