Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

13/01/28

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Vous avez été de plus en plus nombreux ces derniers temps à me demander quand j'allais me décider à mettre à jour les "nouvelles de l'atelier". C'est qu'il ne s'est pas passé grand chose à l'atelier depuis 6 semaines, à cause de la météo et de tout plein d'autres activités. Mais tout d'abord, je profite de la dernière opportunité pour vous souhaiter une excellente année 2013. Au risque de me répéter, je vous souhaite tout ce que cette image suggère : une belle navigation sur un bon bateau par beau temps et bonne brise, sans ignorer tous les cailloux visibles et cachés sous les algues, autour desquels il faudra chacun savoir négocier sa route. Meilleurs voeux à tous !

 

Voici, outre la météo et la fin du monde (vous n'avez rien remarqué non plus, c'était le 21 décembre dernier), l'une des raisons de l'absence de mise à jour des "nouvelles de l'atelier" : je viens d'ajouter 36 nouveaux kits à mon catalogue, principalement des kayaks, suite à un partenariat resserré entre Guillemot Kayaks et Chesapeake Light Craft et ses agents (dont je suis). Cette photo montre le Guillemot cousu-collé et elle augure de plein de bonne choses (et quelle mise en scène !) Outre des kayaks en "cousu-collé", il y a tout plein en strip-planking, une jolie petite annexe du même métal (Coot), et même un bateau à moteur (Peeler Skiff).

 

Mais en attendant d'aller faire de la voile en Bretagne ou du kayak en Corse (et en bonne compagnie), je reprends où j'en étais dans les "nouvelles" du 12 décembre dernier : on voit sur cette image de gauche à droite le Skerry "Christophine", prêt pour la stratification de l'extérieur de la coque, le Skerry que j'avais cousu pour le reportage sur les kits, et Gandalf, mon Grand Skerry. Au passage, il est sérieusement question de sortir prochainement un kit pour ce dernier, passez moi un mail si vous êtes intéressé.

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J'ai donc fait la stratification de "Christophine", qui ne couvre que la sole et les bordés 1, comme sur l'intérieur de la coque. Des bandes de renfort enveloppent l'étrave (visible ici) et l'étambot.

 

Après durcissement de l'époxy, je m'attaque à l'ouverture du puits de dérive à travers la sole : je commence par percer un trou de 12 mm à chaque extrémité de l'ouverture à réaliser, en gardant une dizaine de mm de marge en longueur.

 

Je connecte les deux trous avec deux traits de scie sauteuse, sachant que mon tracé me laisse une marge de sécurité de 3 mm de chaque coté, car la largeur de l'intérieur du puits est de 18 mm.

         
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Je continue à la défonceuse, avec une fraise droite à guide (le roulement visible au bas de la fraise).

 

Et je termine avec une seconde défonceuse sur laquelle est montée une fraise en quart de rond, également guidée. Il ne reste plus qu'à passer un coup de papier de verre pour "finir" les bords de la fente, puis je stratifierai des bandes de fibre de verre sur l'arête afin de la renforcer et de la mettre à l'abri de l'humidité.

 

Pour l'opération suivante, le Skerry reste retourné, mais je le juche en hauteur en posant les tréteaux sur des établis afin de faire les joints sous le bord des sièges. Je peux ainsi travailler debout sous le bateau, les joints sont juste à hauteur de mes yeux.

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J'ai passé une sauvegarde en travers de la coque, au cas où je romprais l'équilibre incertain de cette installation. C'est un grand confort moral, à défaut de réelle sécurité, mais d'un autre coté, avec un bateau qui pèsera 45 kg fini, je ne risque pas grand chose.

 

J'ai profité que le bateau soit à l'envers et en hauteur pour faire de petits joints-congés sous les listons. Et voila où nous en sommes à ce jour.

 

Martial (constructeur du Doris 17 Aldies II) nous envoie "... une vue d’un bel endroit situé sur le vieux Rhin (parallèle au Rhin canalisé emprunté par le trafic fluvial ), à hauteur de Strasbourg mais côté allemand. C’est un espace paisible aménagé pour la plaisance, bordé par des réserves pour oiseaux et des étendues inondables. On perçoit tout de même en fond les installations du port de Strasbourg."

         
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Christophe nous envoie des images de son magnifique Wood Duck 12 Hybride "Capitaine Haddock". Ceux d'entre vous qui viennent au Lac d'Orient pourront l'adminer en chair et en os (euh, en cèdre et en contreplaqué).

 

Gros plan sur l'hiloire et le cockpit.

 

François, qui avait construit fin 2010 un magnifique Wherry d'Annapolis et l'avait utilisé pour faire la Vogalonga 2011 sera présent à la Semaine du Golfe 2013 avec son superbe Bélouga de 1959 "Gwendolig".

 

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Isabelle nous envoie des images du "Korrigan" qu'elle vient de finir de construire. Elle sera en principe des notres au Lac d'Orient avec "Korrigan".

 

Dominique a construit ce superbe Sassafras 14 à partir des plans. Le 14 est un modèle intermédiaire entre le Sassafras 12 et le 16 que CLC a retiré du catalogue pour ne conserver que le petit, monoplace, et le grand, biplace.

 

J'ai eu un échange de mails avec Zach, qui vit dans le sud de la Floride et termine actuellement la construction d'un Skerry pour lequel il a construit deux gouvernails, dont un équipé d'un moteur électrique "greffé" dans le bas du safran, visible sur cette image.

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Voici le gouvernail "motorisé" de Zack avant collage de la seconde joue de la tête de gouvernail. Zack tient un blog sur la construction de son Skerry, où vous trouverez tout le détail de la construction de ce gouvernail et plein d'autres trucs étonnants.

 

Tant qu'à avoir l'électricité à bord, Zach a aussi installé une sono et équipé son bateau d'un tableau électrique amovible.

 

Comme moi, je suppose que vous pensiez que le ponçage était une activité sans intérêt... Et bien ce n'est pas l'avis de tout le monde : voici une amie de Zach qui aime bien poncer, et est venue l'aider pour le dernier ponçage de l'époxy avant la mise en peinture.

         
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Pendant que nous parlons de moteur (si, si, c'est de ça que nous parlions avant de parler de ponçage), voici une autre solution sur un bateau très similaire au Skerry : un puits assez grand pour pouvoir installer ou démonter le moteur à flot, fixé sur la sole par des joints-congés. Le capot qui obture l'ouverture autour de l'arbre est juste tenu à l'aide d'une pince (on pourrait trouver une solution plus élégante). La position juste en arrière du banc central est intéressante, car l'opérateur peut être assis au centre de gravité du bateau. Par contre, il faudra être prudent dans les manoeuvres, car le moteur ne sera pas très directif.

 

Le bateau est le "Pacific Troller Dory" : il fait un pied de plus en longueur que le Skerry, et est un peu plus étroit car il s'évase moins dans les hauts (il n'a que deux bordés latéraux au lieu de trois). Il n'est pas prévu pour la pratique de la voile. Je l'ai trouvé sur le site "Butler Projects". Faites-y un tour, ça sent bon le grand air...

 

Le puits est assez étroit pour ne pas trop gêner la nage à partir du banc central : on passe une jambe de chaque coté. Il ne devrait pas trop générer de turbulences à condition de l'obturer avec de grands "flaps" en caoutchouc qui peuvent laisser passer l'arbre du moteur lorsqu'il est en place, ou toute autre solution d'obturation partielle/totale en fonction de la présence ou de l'absence du moteur.

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Toujours sur les moteurs, voici un système de chaise amovible réalisée en frêne pour les canoës, qui peut tout à fait s'adapter aussi au Skerry. C'est un Sassafras 16 sur l'image. Il est évident qu'il faut n'y mettre qu'un moteur léger et de faible puissance.

 

Il faut que le bateau soit construit avec une serre, ou il faut avoir collé l'un des deux plis des listons sur l'intérieur du bordage, comme certains constructeurs le font, car la traverse se fixe par des étriers réglables qui se pincent sur la serre.

 

Claude (constructeur du Skerry Babyole) m'envoie cette photo du chariot de plage qu'il a fabriqué pour mettre à l'eau facilement son bateau : simple et de bon goût !

         
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Pendant que nous sommes sur les chariots, je distribue ce modèle en frêne lamellé-collé fabriqué par Nautiraid. Il porte aisément 50 kg (donc il convient aussi au Skerry) et il se plie et se démonte afin d'être très peu encombrant, comme le montre l'image suivante.

 

Le voici plié, roues enlevées (elles sont bloquées sur leur axe par un téton à ressort, on n'a donc ni outil ni pièces à perdre). Un fois démonté il tient dans ce carton de 60 cm x 30 cm par 11 cm, et ne sera donc pas trop encombrant dans un bateau léger. Prix : 200 € TTC.

 

Du nouveau sur la planche à dessin de John C. Harris : il m'envoie les deux dessins suivants du prototype de ce croiseur côtier de 6.86 m de long et de 1.52 m de large, dont la forme est inspirée des faering scandinaves, avec une cabine arrière et une soute à l'avant. Un bateau fin et rapide, mais avec une raideur à la toile modérée. Le mât pivote dans des jumelles hautes qui permettent d'ouvrir les capots lorsqu'il est baissé.

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Vous pouvez actuellement observer en direct la construction du prototype chez Chesapeake Light Craft à Annapolis (heures ouvrables US Eastern Time Zone : GMT + 7). Il sera proposé avec deux gréements : misaine au tiers bômée de 11.60 m2, comme sur cette image, ou sloop avec une grand-voile totalement lattée à fort rond de chute et foc capelé aux 3/4 de 13.85 m2.

Voir le plan de voilure du sloop.

 

Nous sommes déja 12 bateaux inscrits pour le rassemblement du lac d'Orient, les 20 et 21 avril prochains, et nous serons certainement largement plus nombreux que l'an dernier, si j'en juge par les intentions exprimées (mais je ne compte que les inscriptions confirmées). J'espère que nous aurons le même temps que sur l'image (édition 2010, on voit à gauche Gérard à la barre de son Skerry "La Marie Pupuce", et à droite Ronan dans le Skerry que j'avais exposé au salon nautique de Paris fin 2009 et qui navigue maintenant à Arcachon).

 

Ronan nous avise que les inscriptions à la Route du Sable sont ouvertes. Le seul reproche que l'on puisse faire à ce sympathique rassemblement de voile-aviron est qu'il soit si éloigné pour tous les malheureux qui ne sont pas basés en Bretagne. Mais que ne ferait-on pour une occasion de naviguer en bonne compagnie sur l'Aulne maritime...

La fiche d'inscription est là.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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