Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

13/03/05

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Heureusement, je peux chauffer (mais avec modération) la partie de l'atelier sous la mezzanine, et je ne suis pas totalement inactif depuis le début de l'hiver. J'ai repassé une couche d'époxy sur la partie basse de l'intétieur du Skerry Christophine. Cette image montre bien la différence entre l'aspect terne et blanchâtre de l'époxy poncée du haut et le brillant de la couche fraîche. Vue prise vers l'avant, on voit le pied de mât et l'étambrai. La trappe de visite du caisson avant est excentrée pour ne pas être occultée par le mât lorsqu'il est en place.

 


 

Et voici la vue prise vers l'arrière : en bas à gauche on voit l'étambrai, puis le banc central avec le puits de dérive, les trois paires de cale-pieds de nage et le caisson arrière.

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Voici le gouvernail de Christophine à gauche, et celui du second Skerry que j'avais cousu pour le reportage sur les kits fin novembre, à droite : la météo encourage ce genre de petits travaux d'intérieur...

 

Je me suis déguisé en yéti pour sortir poncer la couche d'époxy du bas de la coque et je viens de passer une nouvelle couche sur l'ensemble de la surface intérieure et les listons.

 

En parallèle, j'ai découpé des bancs latéraux mobiles, qui seront posés entre le siège central et le dessus du caisson arrière. Ils seront rigidifiés par dessous par les tasseaux que voici en cours de collage. Je ferai ensuite de gros joints-congés pour renforcer ces collages.

         
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Voici les bancs posés à leur place à l'envers (et donc inversés gauche-droite). Malgré leur simplicité, ces bancs pèsent 2.7 kg pièce, d'où l'intérêt de pouvoir les porter séparément de la coque (qui pèse 45 kg).

 

Et les voici à l'endroit. Je n'ai pas encore décidé comment les sécuriser en place : en cas de chavirage, ils ne doivent pas se sauver tout seuls...

 

Entretemps, j'ai fait faire deux lettrages pour le nom de chistophine.

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Voici un kit de Prame d'Eastport que je viens d'ouvrir pour le construire. En effet, je suis coincé pour démarrer la peinture de Christophine qui bloquera totalement la partie chauffable de l'atelier, sous la mezzanine, pendant 10 jours. Il est actuellement hors de question de travailler dans la partie ouverte de l'atelier, dont la température est autour de 5 degrés...

 

J'ai passé une couche d'imprégnation époxy sur toutes les pièces, et je me suis ensuite de nouveau déguisé en yéti pour aller poncer la surface dehors. Je m'interdis en effet de poncer l'époxy à l'intérieur car il est impossible de totalement aspirer la poussière très fine produite pendant l'opération.

 

J'attaque la couture de la Prame d'Eastport. Cette prame m'a été commandée pour servir d'annexe à voile à un "Schpountz", goélette classique due au crayon de Daniel Bombigher.

         
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Les deux bordés 1 sont suturés sur les bords de la sole et je m'apprête à suturer les bordés 2, que j'ai déja posés sur mes tréteaux élargis. Le présence de la perceuse s'explique par le fait que j'ai partiellement bouché les trous des sutures en passant ma couche d'imprégnation. Le maillet sert à tapoter les extrémités des bordés afin de les positionner précisément de niveau à l'avant.

 

Cette vue de l'avant de la sole montre une des nouveautés de ce kit, récemment amélioré : les deux "mortaises" qui permettent de positionner la cloison avant sans se poser de question, ainsi que les paires de trous pour ses deux sutures de fixation, qui sont percés par la machine de découpe numérique.

 

Tous les trous des sutures sont percés, en 1.5 mm, ce qui est un gain de temps significatif. Notez le numéro du bordé, que j'ai reporté sur l'extrémité de la feuillure avec une flêche qui indique l'avant. Les pièces du kit sont toutes identifiées par des étiquettes collées, que j'ai enlevées pour passer ma couche d'imprégnation. La forme des bordés est similaire d'avant en arrière, et il est donc important de bien repérer l'avant afin de ne pas les coudre à l'envers.

         
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Voici les petits tenons du bas de la cloison avant qui vont se positionner dans les mortaises de la sole. Le même système est utilisé pour la cloison arrière et pour le puits de dérive.

 

Et voila la cloison en place. Je déposerai temporairement cette cloison après le durcissement du premier collage de la coque sur l'extérieur, et j'y ferai alors un trou pour y poser un bouchon de surpression. En effet, le compartiment étanche avant est trop petit pour qu'il soit raisonnable d'y installer une trappe de visite, mais il doit y avoir une possibilité d'égaliser les pressions.

 

J'ajoute ensuite les bordés 2. Je ne mettrai en place marotte et tableau qu'après avoir suturé tous les bordés. Comme la cloison avant, la cloison arrière sera temporairement déposée après le premier collage, et j'y ferai une découpe pour une trappe de visite de 4 pouces, afin de pouvoir ranger à l'abri de petits objets (clefs de voiture, téléphone, tabatière, etc.)

         
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Les bordés 3 sont cousus à leur tour, il ne manque plus que les bordés 4.

 

J'ai ajouté la membrure centrale juste avant de suturer les bordés 4, et il est temps maintenant de fermer l'avant et l'arrière.

 

La couture de la marotte, visible ici, et du tableau sont un peu laborieuses car il faut négocier afin d'amener les extrémités des bordés précisément à leur place et serrer les sutures afin de réduire les "jours" visibles ici. On casse inévitablement une partie des sutures car le fil de cuivre n'accepte les torsions et les étirements que jusqu'à un certain point...

         
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Mission accomplie : les jours autour de la marotte sont pratiquement fermés, sur la face extérieure en tout cas. Un gros joint-congé viendra boucher les fentes qui restent visibles sur l'intérieur du fait de l'absence d'équerrage sur la marotte et le tableau.

 

J'ai passé toutes les sutures à travers le tableau et m'apprête à le suturer à son tour.

 

Et la coque est maintenant prête à coller. Je commencerai, juste après cette photo, par coller le joint autour de la marotte et du tableau, afin de "fixer" les extrémités des bordés avant de retourner la prame pour le premier collage des joints. En effet, je crains de déformer la coque en la retournant, car je suis seul pour l'opération. Avant ce premier collage, je m'assure que les deux tréteaux sont bien horizontaux et que la coque n'est pas voilée.

         
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Le lendemain, j'ai retourné la coque, recalé les deux tréteaux à l'horizontale et vérifié que la coque repose bien sur les deux tréteaux afin d'éviter de coller la coque en torsion, puis j'ai déposé de l'époxy chargée à la seringue dans tous les joints. Cette époxy doit être suffisament chargée pour ne pas couler à travers les joints, qui ne sont pas étanches, mais pas trop afin de bien les remplir.

 

Le lendemain, grâce au radiateur que l'on aperçoit sous la coque sur l'image précédente, l'époxy est assez dure pour que je puisse couper et extraire toutes les sutures. Je repasserai ultérieurement sur ces collages afin de faire des joints plus réguliers et plus substantiels.

 

Je retourne de nouveau la coque et je dépose les deux cloisons et la membrure centrale afin de faire les joints sur l'intérieur et boucher tous les trous des sutures.

 

         
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L'intérieur est prêt pour la stratification.

 

Je drape le tissu de verre sur la surface intérieure. Ce tissu d'un mètre de large couvrira la sole et les deux bordés 1. Un second tissu de verre sera ultérieurement stratifié sur la même zone à l'extérieur de la coque. Les bordés 2, 3 et 4 seront seulement couverts de deux couches d'époxy qui durciront la surface du bois et la rendront étanche.

 

J'étale l'époxy sur le tissu et la fais pénétrer dans la fibre à l'aide de la squeegee que l'on aperçoit au centre de la sole. J'ai encore pu vérifier cette fois-ci qu'il faut compter à peu près le même poids de résine que le poids de fibre de verre : ici j'ai à peu près deux mètres carrés de sergé de 162 g/m2 (donc 324 g), et j'ai utilisé 310 g d'époxy.

         
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Le tissu est juste assez large pour couvrir la sole et les bordés 1 à leur point le plus large. Je vais maintenant couper et supprimer l'excédent de tissu de verre aux extrémités et sur les cotés.

 

Je coupe la fibre de verre avec un cutter (lame neuve, car la fibre est un peu délicate à couper) en m'appuyant sur le joint d'époxy entre les bordés 1 et 2. En effet, pas question de couper sur le contreplaqué car la pointe de la lame ferait une marque permanente.

 

Plus qu'à laisser durcir tranquillement au chaud avant de remonter les cloisons, la membrure centrale et le puits de dérive.

         
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Le lendemain, j'ai resuturé en place les cloisons, la membrure centrale et j'ai fixé le puits de dérive par trois vis : une à travers la membrure et deux à travers la sole, ce qui explique l'air penché de la Prame d'Eastport, que j'ai calée en biais afin de percer-visser plus facilement par en-dessous.

 

J'ai ensuite redémonté le puits de dérive, ai encollé son bord inférieur, qui sera en contact avec la sole, et le haut du bors arrière, qui sera en contact avec la face avant de la membrure. Je l'ai ensuite remonté avec ses trois vis, puis j'ai fait des joints-congés dans tous les angles. Notez les différences de rayon des joints-congés : celui du pied du puits de dérive est nettement plus gros, et il sera "armé" par une bande de fibre de verre, car personne ne veut avoir de doutes sur la robustesse de ce joint...

 

Les pinces sur la membrure centrale tiennent un tasseau qui aide à la rigidifier car la prame s'est légèrement refermée pendant que la membrure était démontée et celle-ci doit "pousser" un peu fort sur les cotés.

A        
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Didier m'envoie cette photo prise ce dimanche à Saint-Renan, pas loin de Brest, qui témoigne que l'on peut naviguer pendant l'hiver en Bretagne !

 

Francis m'envoie les deux images suivantes de la peinture de son Skerry modifié "Ilyva". Francis a ajouté des coffres à l'avant et à l'arrière au-dessus des caissons étanches, a remplacé et un peu avancé le siège central et ajouté des bancs latéraux à l'arrière.

 

Francis viendra avec son Skerry modifié au rassemblement du lac d'Orient les 20 et 21 avril prochains.

         
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Patrick m'envoie de Belgique les 4 photos suivantes, qui montrent la séparation des deux parties de son PassageMaker Dignhy emboîtable.

 

J'adore cette photo : le photographe a saisi l'impression de jubilation que l'on devine dans l'attitude de l'enfant spectateur d'une transgression majeure commise de sang froid par son grand-père (?) Tout de même : scier un bateau que tu viens de passer des semaines à construire !

 

Et voila, l'irréparable est accompli !

         
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La partie avant est nettement plus petite que la partie arrière, dans laquelle elle s'emboîte pour réduire l'encombrement du bateau. Bravo Patrick !

 

Cette photo m'est envoyée par Hubert : il s'agit du goulet d'accès du port d'Errenteria, juste de l'autre coté de la frontière avec l'Espagne, près de San Sebastian. On voit que le voilier au premier plan s'est sagement garé en attendant le passage de ce monstre...

 

Un nouveau voile-aviron ! J'ai commandé à François Vivier un plan pour un nouveau bateau ulra-léger de 15 pieds à tableau et à clins de contreplaqué, pour lequel je dois maintenant concevoir l'aménagement intérieur afin que François complète les plans. Il y aura un grand caisson étanche avant, un autre à l'arrière, une dérive pivotante, un ballast liquide, le reste n'est pas encore très clair dans mon esprit. Si tout va bien, je construirai le prototype en mai ou juin et pourrai le tester pendant l'été. Je pense qu'il y aura au moins deux gréements : misainier avec une voile au tiers bômée et sloop aurique (mais pourquoi pas aussi un gréement de chaloupe ?) Le kit devrait être disponible après l'été.

         
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Autre bonne nouvelle pour ceux d'entre nous qui sont dans le sud-est : la sixième édition de "Voiles d'En Haut", un rassemblement voile-aviron sur le lac de Serre-Ponçon les 6 et 7 juillet prochains. Tous les détails sont ici .

 

Si vous n'êtes pas encore inscrit à "Je construis mon bateau" pendant la Semaine du Golfe, dépêchez vous, il ne reste plus que quelques places ! Allez vite vous inscrire sur le site de la Semaine du Golfe.

 

Nous sommes maintenant 17 bateaux inscrits pour le rassemblement du lac d'Orient, les 20 et 21 avril prochains, et la liste continue de s'allonger. J'espère que nous aurons un peu plus de vent et de soleil que sur l'image (édition 2012, samedi après-midi, photo d'une partie de la flottille prise par Igor Beken).

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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