Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

14/02/14

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Si vous vivez comme moi sur la planète Terre, vous savez qu'aujourd'hui est le jour de la fête des amoureux, la Saint-Valentin... J'ai déjà eu l'occasion à maintes reprises de me lamenter sur le fait que nos compagnes féminines (maintenant, il faut être précis pour ces choses-la...) n'apprécient guère nos petits "mouille-cul", et plus encore en ce qui me concerne, le mode de vie dissolu et fortement déficitaire qui va avec. L'image ci-dessus contribuera peut-être à améliorer les choses. Vous aussi, mettez un peu de rouge à lèvres, une perruque blonde, des ailes dans le dos et une toge diaphane, prenez un arc et des flêches, et remplissez votre Skerry (c'est un ancien modèle sur l'image) de roses et de coeurs en carton ! Et si vous décidez de célébrer la Saint-Valentin un tout petit peu plus sobrement, on ne vous en voudra pas... C'était juste un prétexte pour vous étonner avec cette charmante image, bien sûr.

 

J'avais oublié de vous montrer à quoi ressemble mon atelier en ce début février. Au premier plan, voici les deux bateaux que j'ai présentés au salon nautique de décembre, j'ai juste défait les sangles et les ai laissé sur la remorque car je peux ainsi les bouger plus facilement lorsque j'ai besoin de place, et de plus je les emmène à Aix-les-Bains dans 7 semaines pour le 19e Salon de la Plaisance. Pour ceux qui ne sont pas assidus du site, c'est un Skerry par-dessus le premier (et pour l'instant unique) Silmaril. Je vous rappelle que ces deux bateaux sont à vendre car j'ai besoin de place (ET DE SOUS !) Derrière, c'est bien Gandalf que l'on aperçoit, affublé du Bateau Berceau qui se trouve actuellement en chômage car il n'y a plus de nouveau-né navigateur dans la famille pour le moment. Au fond, on distingue les bennes bleues de mes voisins, mais elles sont dehors. Juste devant, c'est la Yole de Chester que je n'en finis pas de terminer.

 

J'ai changé d'angle pour vous montrer l'emplacement du puits de dérive de la Yole de Chester (je vous ai déjà raconté que je lui ajoute un petit gréement auxilliaire afin de pouvoir rentrer sous voile après avoir suffisamment "tiré sur le bois mort", selon l'expression). Il manque encore le banc transversal qui tiendra le puits de dérive sur sa face avant. Ce banc sera inspiré de ceux que l'on trouve dans le Jimmy Skiff. Il remplacera le tabouret de nage avant, et de ce fait, il n'y aura qu'un tabouret à bord, pour la position centrale ou arrière, et je n'installerai pas le plancher avant, qui ne serait guère utile, et dont l'absence compensera le poids des éléments ajoutés (relisez doucement la dernière phrase, c'est vrai qu'elle est longue, mais je vous assure qu'elle a un sens).

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Retour sur la Prame d'Eastport en construction sous la mezzanine, et donc invisible sur les images précédentes. Dans notre épisode précédent, j'avais collé tous les joints entre les panneaux de coque, et je viens de couper toutes les sutures sur l'intérieur de la coque, sauf celles de la membrure centrale, que je vais utiliser une dernière fois comme poignée pour retourner la prame afin d'extraire les sutures par l'extérieur de la coque.

 

 

Mais auparavant, je fais un essayage avec le puits de dérive dont j'ai stratifié la face intérieure des joues, que j'ai ensuite enduites d'époxy "mayonnaise" (modérément chargée afin qu'elle reste assez fluide) et que j'ai assemblées avec les "jambes" du puits. J'ai aussi percé un trou à chaque extrémité du bord bas du puits de dérive, à travers le milieu des "jambes", afin de pouvoir amarrer toutes les choses mobiles que l'on souhaite ne pas perdre dans un petit bateau susceptible de se renverser. Tout cela est richement illustré dans les photos que j'ai perdues du fait de mes soucis d'appareil photo...

 

Le puits de dérive présente une découpe sur son bord arrière qui vient élégamment s'encastrer sous la pointe de la découpe d'allègement de la membrure centrale. Les petits tenons jumeaux permettront de positionner le siège central sur le dessus de l'ensemble.

   

 

   
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Après l'essayage, j'ai donc retourné la coque, comme je l'annonce depuis un petit moment, et extrait les sutures en les chauffant chacune quelques secondes à l'aide d'un séche-cheveux décapeur thermique. Il y en a 256, vous pouvez recompter.

 

Ce gros plan montre l'état des joints après extraction des sutures. A l'endroit qu'occupait chaque suture, il y a un "ergot" ou une pointe dans la surface du joint d'époxy, que j'avais lissé à la cuiller afin de pousser l'époxy chargée au fond de la cavité entre les panneaux. Il faudra éliminer ces ergots et poncer la surface des joints avant de passer une seconde couche d'époxy chargée pour obtenir le joint final.

 

J'ai ensuite remis la Prame d'Eastport à l'endroit, coupé les sutures de la membrure centrale, que j'ai déposée comme les cloisons des compartiments avant et arrière, et j'ai ensuite fait un joint d'époxy chargée à la jonction de tous les panneaux de coque sur l'intérieur. Dans la foulée, j'ai aussi bouché 228 des 256 trous des sutures. En effet, je me reservirai des 10 trous de la cloison avant lorsque je remonterai celle-ci pour la coller, des 10 de la cloison arrière et enfin des 8 de la membrure centrale.

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J'ai aussi repassé une couche sur le joint-congé autour de la marotte (visible ici) et du tableau.

 

Le lendemain, après durcissement de l'époxy des joints intérieurs, je suis sorti faire un ponçage complet de la surface intérieure, et je m'apprête à faire la stratification intérieure. Je viens de draper la pièce de tisu de verre sur la surface à stratifier.
Pour gagner du poids, on ne stratifie que le fond du bateau, intérieur comme extérieur, c'est à dire la sole et la première paire de bordés. Le haut de la coque sera tenu par les listons.

 

Je fais cette photo alors que je me suis interrompu pour remixer de l'époxy. En effet, je ne prépare jamais de grosses quantités d'époxy, car on ne sait jamais quelles difficultés on rencontrera, et il suffit de quelques minutes perdues pour que l'époxy commence à "prendre" dans le pot. L'époxy prend plus vite dans le pot, où elle s'échauffe rapidement, que dans le tissu qui diffuse l'échauf-fement. On voit qu'il me reste à saturer le tissu qui couvre le bordé 1 bâbord et l'arrière du bordé tribord.

         
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Lorsque j'ai fini de saturer le tissu couvrant la sole et la première paire de bordés, je coupe le tissu excédentaire de la pointe d'un cutter en m'appuyant sur les joints entre les bordés 1 et 2, et ceux autour du bas de la marotte et du tableau. On distingue le trait de coupe sur le joint du bas du tableau, sur la droite de l'image. En effet, il est hors de question de couper ailleurs que sur les joints, car le trait de coupe serait très visible sur le bois.

 

Et voilà le travail ! J'ai attendu trois heures que l'époxy commence à prendre et soit encore à peine "amoureuse" (encore un peu collante mais pas encore durcie, si si, c'est bien ça) et je repasse une couche "mouillé sur mouillé" afin de remplir la trame du tissu de verre.

 

En attendant que l'époxy durcisse assez pour poncer l'intérieur de la Prame d'Eastport, je fais la découpe du passage du mât à traver le pontage avant de la Yole de Chester. On voit le renfort que j'ai collé en-dessous et que j'ai laissé dépasser afin d'avoir un peu plus de matériau autour du mât. Je l'ai aussi stratifié dessus-dessous afin de renforcer l'étambrai.

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L'épaisseur à l'étambrai est donc de 18 mm. Après avoir "fini" les bords de la découpe (que j'ai faite à la scie sauteuse), je passe un coup de défonceuse avec une fraise en quart de rond dessus-dessous.

 

Je passe au collage des dessus de caissons avant et arrière : je viens de passer une dernière couche d'époxy sur la face inférieure des dessus de caisson, et sur toute la surface intérieure que je vais donc fermer. On voit bien l'aspect "mouillé" de l'époxy fraîche sur le bois.

 

J'encolle le chant supérieur de la cloison et je ferme le caisson, puis je fais ensuite un joint-congé tout autour du dessus du caisson.

         
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Avant d'installer le pontage avant, j'ai remis en place la guirlande afin de conserver l'angle de l'ouverture de l'étrave. Du coup, je n'ai pas pu accéder jusqu'au bout pour faire les joints-congés, et je les terminerai plus tard, lorsque l'époxy aura durci : je déposerai la guirlande afin d'avoir le champ libre, avant de la remonter définitivement.

 

A l'arrière, le joint-congé est fini car l'accès est libre tout autour. On voit très bien le contraste entre la surface poncée et l'époxy "fraîche" du joint.

 

Vue d'ensemble du pied de mât, de l'étambrai et du pontage avant.

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Je profite d'une éclaircie pour sortir la Prame d'Eastport afin de poncer l'ensemble de la surface stratifiée. Auparavant, je coupe le tissu de verre sur les mortaises des cloisons et du puits de dérive, et je "finis" le bord des ouvertures à la lime queue de rat.

 

J'ai poncé la surface des joints-congés, puis j'ai découpé des encoches dans la guirlande car j'ai prévu de poser une serre sur cales afin de rigidifier le haut de la coque, en vue de la torsion qu'exerceront le mât et le puits de dérive sur cette longue coque très peu structurée dans sa partie centrale. Je refais un essayage de la guirlande afin de percer pour les 6 vis inox qui tiendront la guirlande en place pendant le durcissement de l'époxy.

 

Ensuite je démonte la guirlande afin de terminer le joint-congé dans l'étrave.

         
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J'ai également découpé des encoches dans les courbes arrière que je viens aussi de coller-visser.

 

Je viens de remettre en place définitivement la guirlande avec vis et époxy, après avoir terminé le joint-congé dans l'étrave.

 

On voit sur cette image les trois vis tribord. J'ai fraisé leurs trous car je collerai prochainement le liston par-dessus.

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Dans la foulée, j'ai resuturé les deux cloisons et la membrure de la Prame d'Eastport, puis j'ai fait des joints-congés sur toute leur périphérie, sur les deux faces. Plus qu'à ajouter les sièges (et/ou dessus de caissons) et les listons.

 

Dernière photo de la partie chauffée de l'atelier ce jeudi soir avant de rentrer préparer la présente mise à jour. Notez la béquille à l'avant tribord de la Prame d'Eastport : je compense un léger vrillage de la coque en soulevant cet angle à contre-vrillage (ça se dit?)

 

Plus que 10 semaines avant notre rassemblement au Lac d'Orient fin avril : nous sommes présentement et dès maintenant 18 bateaux inscrits, n'attendez plus pour vous inscrire car le nombre de places est limité !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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