Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

22 mars 2014

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Dans notre dernier épisode, j'annonçais que j'allais "armer" de fibre de verre les joints-congés qui renforcent le collage des quilles jumelles de la Yole de Chester de Pierre : nous y voici ! Les bandes de fibre diffuseront les contraintes subies par les quilles sur les bordés 3 et 4, sur toute la longueur des quilles.

 

En parallèle, je colle l'aileron de la Prame d'Eastport. Là aussi, je ferai dans un second temps de gros joints-congés de part et d'autre de l'aileron et les "armerai" également de fibre de verre.

 

Je passe à la préparation du collage des fausses-quilles latérales de la prame. Les deux lattes de sapelli constituant ces fausses quilles sont tenues par une vis temporaire à chacune de leurs extrémités pendant le durcissement de l'époxy de leur collage. Je viens de visser la vis de l'avant, après avoir fait un trou à travers la sole et un avant-trou dans la latte de sapelli, puis je presse (à l'aide des deux bidons de 10 litres) l'extrémité arrière des lattes alignées à l'arrière afin de percer l'avant-trou arrière, puis visser la vis arrière.

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Cete photo de l'intérieur de la Prame d'Eastport permet aux observateurs sagaces de voir les quatre vis temporaires sur leur cale. Les fausses-quilles sont d'abord montées "à sec", sans époxy chargée, démontées, puis remontées après encollage.

 

Après le collage des fausses-quilles, j'ai tout préparé pour "armer" les joints-congés de l'aileron, et poser deux bandes de renfort sur les arêtes de l'ouverture du puits de dérive à travers la sole.

 

J'ai posé les bandes de fibre sur les joints-congés "frais" de part et d'autre de l'aileron, et on voit que l'époxy des joints-congés a déjà partiellement imprégné le tissu de verre.

   

 

   
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J'ai totalement saturé d'époxy les bandes de fibre de verre sur les joints-congés de part et d'autre de l'aileron de la Prame d'Eastport, et posé celles qui renforcent les arêtes de l'ouverture du puits de dérive. On aperçoit à l'arrière-plan sur la Yole de Chester de Pierre les bandes de fibre de verre qui vont me servir à renforcer la fixation de son aileron.

 

Gros plan sur l'ouverture du puits de dérive avec ses renforts de fibre de verre et sur les fausses-quilles avec leurs petits joints-congés.

 

J'ai posé les bandes de renfort de l'aileron de la Yole de Chester de Pierre. Celles-ci sont en deux couches : une couche "longue" sur le bordé 1, et par-dessus une couche couvrant les bordés 1 et 2, seulement sur la partie arrière de l'aileron, la plus haute et donc la plus vulnérable.

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Je change de Yole de Chester : je viens de stratifier les quatre bordés de fond de "ma" yole, un peu en retard par rapport à celle de Pierre. On voit clairement le contraste entre le "mouillé" de la partie stratifiée, les bordés 1 et 2, et l'aspect mat du reste de la coque, habillée d'époxy poncée.

 

Une bande de fibre de verre enveloppe l'étrave de bas en haut, avec un léger recouvrement sur la stratification des bordés de fond, avec une troisième pièce plus petite couvrant le brion, à la jonction des deux pièces principales.

 

Je passe une seconde couche "mouillé sur mouillé" sur la stratification, que j'étends à toute la surface extérieure de la yole.

         
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La fibre de verre reste visible sur cette photo prise au flash : les bordés 3 à 6 sont plus foncés que les bordés 1 et 2, stratifiés.

 

Après un nouveau ponçage, Pierre teste son chariot en tube de PVC. Seul l'axe des roues est en métal.

 

Le chariot est assez solide et rigide. Les deux éléments en "U" sont articulés sur l'axe principal, ce qui permet de le plier afin de le rendre moins encombrant pour le transporter.

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Nous pesons la Yole de Chester afin de déterminer le poids des pontages modifiés et des quilles de bouchain. Le dynamomètre (merci Gérard) indique 42.5 kg, soit un surpoids de 6.5 kg par rapport au poids théorique de la yole "standard" (36 kg sans ses planchers, 45 kg avec).

 

Le surpoids théorique peut être attribué à la stratification plus étendue (deux bordés de plus sur l'intérieur aussi bien que l'extérieur) pour 1 kg, aux quilles pour 2.5 kg. Il reste donc 3 kg non attribués, dont une partie provient de la modification des pontages avant et arrière, avec les cloisons plus hautes, la plus grande surface des pontages et la TVA.

 

Nous testons ensuite le chariot Nautiraid en bois lamellé-collé. Il est nettement plus élégant que celui en PVC, mais son prix est de l'ordre de 4 fois supérieur (mais on l'achète tout fait). Il est construit sur le même principe : il se plie autour de son axe afin de se ranger à plat, dans un volume de 60 cm par 30 cm par 10 cm d'épaisseur, les deux roues enlevées de l'axe.

         
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La hauteur du chariot doit être suffisante pour pouvoir tirer la yole sans se casser le dos, mais pas pas trop, car en montant le centre de gravité on accroît l'instabilité.

 

La largeur des roues augmente la variété de terrains où le chariot est utilisable : pour la vase ou le sable trop mou, les roues du Nautiraid sont un peu fines. La hauteur du chariot recule le moment où le talon de l'aileron touchera quand on inclinera la yole.

 

En parallèle, j'ai passé la dernière couche d'époxy sur la Prame d'Eastport.

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Premier collage du pic (ou vergue ou gui) de la voile houari "militaire" (le pic sera vertical) choisie par Pierre. Le pic sera en pin et creux afin de gagner du poids en hauteur. Ici, ce sont les deux flancs qui sont collés sur la première joue. Une seconde joue sera collée par-dessus afin de "fermer la boite".

 

Nous avons collé deux lattes de sapelli au fond du compartiment central afin de constituer les bandes de roulement de la coulisse artisanale conçue par Pierre : les petits côtés du tabouret de nage standard de la Yole de Chester sont redressés à la verticale et des roulettes seront fixées sur leur face intérieure. Les cotés du siège seront un peu plus bas que la bande de roulement et empêcheront le chariot de dévier. Le cale-pieds standard sera utilisé. La partie centrale du plancher sera donc déposée pour utiliser la coulisse, mais les parties avant et arrière seront conservées.

 

Pierre a dessiné puis découpé l'élégant palonnier qui recevra les drosses sur la tête du gouvernail de Prame d'Eastport qu'il utilisera.

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Voici une astuce de Pierre pour bloquer les planchers avant et arrière : un bloc de sapelli est collé sur la membrure sur bâbord et tribord. On engage le bord du plancher dessous côté membrure et la gravité fait le reste. Il n'y a que si la yole est inondée que le plancher flottera et s'évadera : inderdiction de chavirer avec les planchers en place... Il faudra peut-être compléter par un petit verrou mobile.

 

Je vous rappelle que je serai à Aix-les-Bains pour le 18e Salon de la Plaisance, les 4, 5, et 6 avril prochains. J'y exposerai le Silmaril et le Skerry que j'exposais au salon nautique de Paris en décembre dernier. Avis aux amateurs, ces deux bateaux sont à vendre, disponibles immédiatement après le salon d'Aix !

 

Plus que 5 semaines avant notre rassemblement au Lac d'Orient fin avril. Nous sommes maintenant 26 bateaux inscrits, avec des participants venant de loin, voire de très loin (Finistère, Var, Vaucluse, Charente-Maritime, Belgique...) Si vous souhaitez vous joindre à vous, dépêchez-vous car il devient urgent de finaliser le nombre de chambres et de repas à réserver. Le rassemblement est démocratiquement ouvert à tous les bateaux, voile-aviron, voiliers, avirons, kayaks, pas seulement aux plus beaux (ceux d'Arwen Marine, bien sûr) !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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